09 mai 2006
Matin de mai
Matin gris, à l'aube d'une nouvelle semaine écourtée par un lundi férié. Se sentir enfermé dans un carcan. Vouloir rompre les chaines. Pensées enfouies ne pouvant être dites. S'ébrouer et se rebeller. Rechercher les racines d'une liberté réfrénée. Aspirer à l'art. Fuir la politique. Comprendre que l'action publique a ses limites dans le collectif. Reprendre son individualité pour mieux suivre ses engagements et rester inséré. Vivre de nouveau avec les autres. S'éloigner des manoeuvres et sphères d'influence. Ne plus se sentir piègé... et bafoué.
08:47 Publié dans Pensées multiples | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Nous éprouvons tous ce besoin de respirer, appremment. il faut du recul et "vivre de nouveau avec les autres", nous avons souvent tendance à l'oublier. Il faut refaire le chemin, chaque fois.
Écrit par : Rony | 09 mai 2006
" Vous avez beaucoup semé et peu récolté"...
L'espoir est dans les individus, plus du tout dans les systèmes ou les partis ou les troupeaux. je pense qu'il est important pour chacun de cultiver ce jardin intime de la conscience, de travailler à y faire croître le beau, le bon et le vrai, ne serait-ce qu'en en peaufinant la définition...
Écrit par : koan | 09 mai 2006
Je pense que la meilleure action collective, c'est celle qui nait de "systèmes" différents, qui se rassemblent en acceptant les différences de chacun ...
Écrit par : dominique | 11 mai 2006
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