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17 mai 2006

Espérance en Haïti ?

Le Monde, édition du 16.05.06 : Le président haïtien, René Préval, a lancé, dimanche 14 mai, lors de sa cérémonie d'investiture, un appel à la paix et à la réconciliation […] Elu pour cinq ans, le président Préval aura besoin d'argent rapidement pour relancer une économie moribonde et neutraliser les gangs, toujours puissants dans les bidonvilles. "Nous devons faire la paix, il faut qu'on se parle", a dit M. Préval dans son discours d'investiture, prononcé en créole. Il a demandé à la mission des Nations unies (Minustah) de rester en Haïti, "car sa tâche n'est pas terminée". "Mais les chars ne sont plus nécessaires", a-t-il ajouté, en souhaitant les voir remplacés par des bulldozers et des tracteurs pour reconstruire le pays.

Depuis l'élection de M. Préval, le 7 février, le nombre d'assassinats et d'enlèvements a fortement baissé. Le nouveau président insiste sur la nécessité du dialogue et de la concertation pour surmonter les divisions de la société haïtienne. A plusieurs reprises, il s'est prononcé pour la formation d'un gouvernement d'union nationale. Il a multiplié les réunions avec les principales forces politiques et les chefs d'entreprise. Cette volonté d'ouverture a été favorablement accueillie par ses anciens adversaires.

René Préval a mis à profit les trois derniers mois pour visiter plusieurs des pays impliqués dans la crise haïtienne. Il a réservé sa première visite à la République dominicaine voisine, pour marquer sa volonté d'améliorer des relations dégradées par un lourd contentieux migratoire. Dans l'espoir de mettre en place de nouvelles formes de coopération, il s'est aussi rendu au Brésil, en Argentine et au Chili, trois des principaux contributeurs à la mission des casques bleus à Haïti.

Aux Etats-Unis et au Canada, M. Préval a obtenu de nouveaux engagements financiers. Sans craindre de froisser Washington, il s'est rendu à Cuba, où Fidel Castro lui a promis d'augmenter le nombre de médecins cubains travaillant dans les campagnes et les bidonvilles. Au Venezuela, le président Hugo Chavez lui a proposé d'inclure Haïti dans l'accord permettant d'obtenir des fournitures de pétrole vénézuélien à des conditions de crédit favorables.

Le chemin va être long pour ce pays et ce peuple meurtri depuis de longues années. Il ne faut pas oublier non plus que les Haïtiens continuent de souffrir, que la xénophobie et le racisme survivent et même vivent bien dans ces contrées pas si lointaines : république Dominicaine où ils se réfugient, et même sur les terres françaises que sont la Guadeloupe et la Martinique.

Commentaires

Le chemin va être long, mais si Vénézuéla, Bolivie ... tendent la main , il y aura sans doute plus de choses à gagner qu'avec l'aide des U.S.A ou de l'U.E.

Écrit par : MarianneKipleur | 17 mai 2006

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