Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17 avril 2006

Sceptique

Vraiment, je n'y arrive pas. Faut il que je persévère ? Suis je d'une catégorie d'"intelligence littéraire" faible ? J'ai essayé de rentrer dans l'univers de Claude Simon (disparu en 2005) en lisant "Le Jardin des Plantes". Et je n'y rentre pas. Lui, pourtant prix Nobel de Littérature en 1985, ayant fait l'objet d'une rubrique auteur dans le matricule des anges d'avril... D'ailleurs, il y a évoqué le reproche que lui ont fait certains d' "écrire pour les écrivains". Ce en quoi d'ailleurs je ne suis pas tout à fait d'accord non plus car tous les écrivains, loin de là, j'en suis sûr, ne rentraraient pas facilement dans cet univers d'écriture. Fragments de mémoire d'un homme à reconstituer comme un puizzle dès le début. Difficile d'y trouver une queue et une tête. Pas de ponctuations. Phrases parcellaires et tronquées, mots disjoints. Non, désolé, Mr Claude Simon, je ne crois pas avoir la chance de pouvoir y entrer.

16 avril 2006

Maison de banlieue

... La maison se dressait étroite au milieu du jardin refait. Du ciment avait été coulé là où se dressaient des herbes hautes, du gazon ras poussait au pied d'un jeune cerisier, des rangées de fleur ordonnées longeaient le chemin. Les murs étaient crépis et camouflés par des lauriers, des bambous ou du lierre. La porte en fer était repeinte et fermée à clé. J'ai sonné. Une femme est sortie de la maison et s'est avancée vers nous. Elle devait avoir une cinquantaine d'années ou peut-être plus, ses cheveux teints et permanentés encadraient son visage de moineau. Elle arborait un air craintif, ce même air qu'ont toujours les gens quand un inconnu les aborde, comme si le monde était peuplé seulement d'égorgeurs et de violeurs d'enfants, comme si le monde ressemblait vraiment à l'indigente fiction qu'en offrent les journeaux télévisés...

Olivier Adam, Falaises, Editions de l'Olivier / Le Seuil 2005

09 avril 2006

Un rapport OMS enfin !

Le rapport OMS rendu sur la gestion de la crise du chikungunya à l'île de la Réunion, est un rapport, enfin, qui permet de mettre un peu les pendules à l'heure, d'une part en ne négligeant pas l'étendue de l'épidémie et et de ses conséquences, mais aussi en soulignant les difficultés rencontrées. Il est temps pour la Réunion de  sortir de l'épidémie, et sur le plan individuel tout autant que collectif d'en tirer des conséquences pour maintenant et pour demain. L'épidémie a eu des répercussions importantes de par son ampleur : plus d'un tiers de la population de l'île en seulement quelques mois, et, même si cette affection est peu grave, ne menaçant qu'exceptionnellement la vie, dans ces cas d'atteinte de la majorité d'une population, les cas mortels surviennent, surtout chez les personnes fragiles. De plus, le chikungunya est caractérisé par la fréquence d'une atteinte des articulations, pouvant rester très douloureuse et invalidante pendant plusieurs mois chez certains. La société réunionnaise, les institutions et le système de santé se sont trouvés débordés, les médias ont diffusés sur des données disparates, confuses, et peu claires, la cacophonie des individus n'a pas amélioré les choses. Ce rapport peut permettre d'aller de l'avant.