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31 mai 2006

Dans la guerre

Un roman redécouvert aux Editons Acte Sud, Dans la Guerre, d'Alice Ferney. Un bijou d'écriture, tout en finesse et en humaine souffrance. A. Ferney nous invite de nouveau, après Grace et Denument, à la saveur de la symphonie de la vie humaine, à l'horreur des déviances collectives et à la paradoxale abjection des décisions de pouvoir.

30 mai 2006

Heureux ?...

Pourquoi ça, disait il ?

Il y a des fois où on a vraiment envie de pas en savoir de trop.

29 mai 2006

Homo Sapiens Demens

Edgar Morin, citations en vrac

Homo Sapiens Demens

Parlant de l’auto-éthique, j’ai grand peine à faire comprendre l’éthique de la compréhension. La compréhension est ce qu’il y a de plus difficile à faire comprendre. Je vois d’ailleurs les limites de la compréhension : elle conduit à l’impuissance devant le mal. A la limite, la compréhension paralyse. Il y a une contradiction entre compréhension et action, que l’on peut et doit assumer.

… quant au matérialisme, alors il provoquera le contre-courant : la satisfaction matérielle crée une nouvelle insatisfaction, psychique et morale.

Retour de la polémique sur les QI…. L’idée que l’intelligence se mesure est une idée inintelligente, et non moins inintelligente est l’idée de fixer un pourcentage à l’hérédité.

Le développement de l’être du troisième type qu’est la société humaine avec désormais son système neuro-cérébral artificiel et ses possibilités de manipulation à partir de son centre de décisions ne va-t-il pas submerger l’autonomie individuelle ? La conscience individuelle n’aura-t-elle été qu’un moment transitoire ? L’idée d’individu souverain n’a-t-elle été qu’un stade provisoire qui doit disparaître ?

 

21 mai 2006

Les maladies du monde moderne

Nos actualités sont bien remplies par ces "nouvelles" maladies épizootiques et épidémiques, qui effraient tant les populations. Il y a longtemps que les grandes épidémies pensaient être enrayées, contenues, mises en retrait par la médecine et la science moderne. Pourtant, les années récemment écoulées et notre actualité nous montrent qu'il n'en est rien : le sida depuis les années 80, qui reste un fléau en Afrique, le paludisme, maladie infectieuse touchant le plus de personnes dans le monde, et encore une fois l'Afrique, et les maladies virales qui menacent maintenant, grippe aviaire notamment.

Toutefois, nos maladies modernes ne se limitent pas loin de là à ces maladies infectieuses épidémiques ou endémiques, dont la caractéristique de se révéler sur un mode aigu fait en sorte qu'on en parle, et surtout qu'elles restent palpables, identifiables, du ressort de la médecine thérapeutique et symptomatique. Bien plus sournoises sont les maladies chroniques non infectieuses, liées à l'évolution de notre mode de vie : obésité, diabète, qui exposent à de nombreuses complications, sont la première cause de morbidité et de mortalité dans nos contrées et sont en voie de le devenir dans les autres. La société et la médecine sont bien mal adaptées à ces affections qui sont silencieuses pendant de nombreuses années. Leurs complications peuvent être complétement évitées, la science l'a démontré, et pourtant, cette prévention n'arrive pas à être mise en place. La santé publique est dépassée, les médecins s'occupent avant tout de l'aigu, la société ne se remet pas en question, l'individu rejette sur l'extérieur... A quand la mobilisation adéquate ? Les médias nous assénent de grippe aviaire et de chikungunya, à quand la réflexion sur notre mode de vie et notre société moderne, sources d'obésité et de maladies métaboliques chez les plus défavorisés ?

11:55 Publié dans Coin Santé | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Santé

19 mai 2006

Pluralité de l'individu

"Nous sommes tous de lopins et d'une contexture si informe et diverse, que chaque pièce, chaque moment, fait son jeu. Et se trouve autant de différences de nous à nous-mêmes, que de nous à autrui. Magnam rem puta unum hominem agere."
Montaigne, Essais, Livre second. Cité par Bernard Lahire, L'Homme Pluriel, les ressorts de l'action, p.51 ; Hachette Litteratures.

18 mai 2006

Le taxi Thaï

La ville s’étouffe d’elle-même. La chape de plomb écrase humains et animaux. La moiteur s’immisce dans chaque interstice de la peau. Les êtres vivants respirent à travers le crachin de la pollution citadine. Les exhalaisons des égouts et des canaux se mêlent aux parfums des plats exotiques préparés à même la rue. Une foule disparate affairée ou nonchalante, en sarong ou pantalon de ville, tongs ou chaussures de sport-ville, chemisette ou complet-veston se croise, s’échange pièces et billets, mange attablée à des échoppes de fortune, rabat les touristes farangs rendus méfiants par le crépuscule tombant. La pétarade des motos et mobylettes, des tuk-tuks et des bus à échappement noirâtre, s’amalgame à la cacophonie confuse de la rue et du marché de nuit. Dans cette atmosphère baroque et habituelle, stimulant les cinq sens en les mêlant l’un à l’autre pour la rendre particulière à ce lieu et à cette ville, ils ne pouvaient qu’être gagnés par une double contradiction : s’y fondre intimement et pourtant avoir envie de fuir par le premier avion, comprendre et intégrer la culture et pourtant ressentir une infinie étrangeté dans laquelle la moindre volonté d’intégration serait illusoire.

Ils avaient décidé de partir. Lui parce que sa passion l’amenait à explorer d’autres horizons, elle parce que le tiraillement entre attirance et refoulement était devenu trop fort. Elle était arrivée trois mois plus tôt, enfin libérée pour le rejoindre dans ce qu’elle imaginait être un paradis tropical. Lui était là depuis presque deux ans, se mêlant doucement à l’âme du pays tout en restant étranger à sa vie même, tout entier absorbé par ses préoccupations professionnelles. Il parle et écrit la langue vernaculaire maintenant aussi bien que la plupart des natifs de la mégalopole, ressent et apprécie à leur juste valeur les signes, attitudes, gestes, regards, connaît les variations subtiles gustatives des plats locaux et nationaux, défie les pièges guettant chaque étranger aux détours des trottoirs et des venelles. C’est lui qui, subrepticement, la guide dans cet écheveau qu’elle a encore du mal à traduire et interpréter. Elle a malgré tout cette impression de rester maîtresse de ses décisions, et lui sait gré de cette délicatesse. Sa peau à lui est laiteuse immaculée le rendant fort aux yeux de ceux, la majorité, qui voient dans la blancheur de l’occidental la clé de la réussite sociale et individuelle. Son teint à elle est d’une jolie couleur havane claire trahissant des origines hybrides et plurielles. Elle est riche de sensibilités et de générosité, toute en discrétion et finesse et elle se sent rejetée par cette société qui l’attire cependant tellement. Rejetée non pas parce qu’étrangère, mais parce qu’indigne d’être étrangère.

Le taxi est arrêté depuis quelques minutes seulement. Le moteur ahane. Ils se regardent. Se sourient. Elle est belle dans sa candeur moirée. Il est beau dans sa fausse modestie candide. Il sait où il va, du moins il croit savoir. Elle ne sait pas où ils vont. Elle ressent néanmoins intensément que c’est sa force à elle dont il aura besoin bientôt. Ils sont comme sauvageon et sauvageonne à apprivoiser, terriblement indépendants. Les quelques passants qui surprennent furtivement ce moment au travers des vitres du véhicule aux bandes rouges et bleues se recroquevillent un peu plus sur leur course immédiate de l’instant. De son regard à lui sourd une intense volonté, de sa douceur à elle surgit l’immanence. L’instant dure longtemps, suspendu, étalant la transition temporelle dans la continuité de leurs deux êtres. Dans l’extrême volupté du moment se révèle graduellement autre chose. D’abord infime improbabilité. Puis quelque chose d’indéfinissable issu de l’ensemble des sensations touffues et entremêlées depuis leur départ de l’appartement qui leur tenait lieu de résidence. Puis l’évidence même : l’imprévu était là, détournant leur belle détermination et leur force.

Le chauffeur est sorti quelques moments plus tôt, s’excusant de devoir soulager un besoin urgent avant de s’engager sur le boulevard principal qui les mènerait vers l’aéroport. La porte par laquelle il s’est engouffré déverse régulièrement sur le trottoir des individus mâles divers et variés. Le chauffeur ne réapparaît pas. Elle jette un œil vers le compteur du taxi qui continue de tourner. « Zarbi », lui dit elle en souriant. Regardant à son tour le compteur, il répond comme à son habitude par un oui bref et léger, incrédule. Quelques véhicules gênés par le taxi garé dans l’entrée de la station service klaxonnent avant de se faufiler dans la file ralentie par le trafic intense. Il regarde sa montre. Ils n’ont pas vu passer le quart d’heure authentifié par la montée du tarif de la course indiqué du compteur. Que fabrique donc le bonhomme ? Ils ne risquent pas trop encore de rater l’avion, encore une heure avant la fin de l’enregistrement. Mais surtout, il ne leur restera pas assez de liquide pour payer le taxi pour peu que ce satané chauffeur leur réclame le prix affiché. Peut être lui est il arrivé quelque chose à ce chauffeur ? Que veux tu que l’on fasse ? Alerter quelqu’un ?

C’est lui qui prend la décision. Les bagages sont dans le coffre qui ne fermait pas bien. Deux grosses valises, un gros sac, et deux sacs à dos. Tout leur univers matériel tient dans ces trente kilos enfermés sous la tôle. Impossible d’ouvrir le coffre. Il n’avait pas le souvenir qu’il avait été verrouillé. Son calme commence à s’émietter sous l’inquiétude naissante. Il réessaye deux fois, sans succès. Il se rappelle la difficulté qu’ils avaient eue à le refermer quand ils étaient montés dans le taxi. Le chauffeur avait dû sortir pour les aider, et claquer plusieurs fois pour y arriver. Bon, on devrait y arriver, le mécanisme est un peu vieux, tout simplement. Il retourne le mécanisme doucement et appuie, les gonds grincent enfin à la quatrième tentative, révélant leurs bagages. Ils se retrouvent rapidement sur l’embranchement menant au boulevard, non sans s’être retournés plusieurs fois vers le taxi bleu et rouge pour s’enquérir du retour tardif possible de leur chauffeur disparu. Ils préfèrent tourner l’angle du bâtiment et s’éloigner d’une bonne centaine de mètres dans la rue suivante, invisible depuis la station service. Un autre taxi libre ne devrait pas tarder de toute façon à les prendre. On ne reste rarement plus de 2 minutes à attendre dans cette partie de la ville. Comme à son habitude, elle attend docilement qu’il en hèle un et lui indique par la portière arrière gauche leur destination. Il ne bouge pas, les yeux tranquilles fixés sur elle. Il est bien, n’est plus inquiet. Quoiqu’il en soit, ils sont là, tous les deux, et c’est bien. Quand elle s’en aperçoit, les taxis libres défilant mystérieusement devant eux sans s’arrêter, quelques gouttes commencent à tomber. Leurs regards de nouveau se croisent et ne se quittent plus jusqu’à ce que la pluie tropicale drue et intense ne les oblige à s’engouffrer avec leurs 2 valises et leurs sacs dans le véhicule rouge et bleu suivant dont le coffre ferme mal. C’est elle qui indique la destination au chauffeur surpris. Ils retournent à l’appartement. Ils savent maintenant que le contraire était impensable. Le compteur a continué de tourner…

Bankgok, octobre 2005

17 mai 2006

Espérance en Haïti ?

Le Monde, édition du 16.05.06 : Le président haïtien, René Préval, a lancé, dimanche 14 mai, lors de sa cérémonie d'investiture, un appel à la paix et à la réconciliation […] Elu pour cinq ans, le président Préval aura besoin d'argent rapidement pour relancer une économie moribonde et neutraliser les gangs, toujours puissants dans les bidonvilles. "Nous devons faire la paix, il faut qu'on se parle", a dit M. Préval dans son discours d'investiture, prononcé en créole. Il a demandé à la mission des Nations unies (Minustah) de rester en Haïti, "car sa tâche n'est pas terminée". "Mais les chars ne sont plus nécessaires", a-t-il ajouté, en souhaitant les voir remplacés par des bulldozers et des tracteurs pour reconstruire le pays.

Depuis l'élection de M. Préval, le 7 février, le nombre d'assassinats et d'enlèvements a fortement baissé. Le nouveau président insiste sur la nécessité du dialogue et de la concertation pour surmonter les divisions de la société haïtienne. A plusieurs reprises, il s'est prononcé pour la formation d'un gouvernement d'union nationale. Il a multiplié les réunions avec les principales forces politiques et les chefs d'entreprise. Cette volonté d'ouverture a été favorablement accueillie par ses anciens adversaires.

René Préval a mis à profit les trois derniers mois pour visiter plusieurs des pays impliqués dans la crise haïtienne. Il a réservé sa première visite à la République dominicaine voisine, pour marquer sa volonté d'améliorer des relations dégradées par un lourd contentieux migratoire. Dans l'espoir de mettre en place de nouvelles formes de coopération, il s'est aussi rendu au Brésil, en Argentine et au Chili, trois des principaux contributeurs à la mission des casques bleus à Haïti.

Aux Etats-Unis et au Canada, M. Préval a obtenu de nouveaux engagements financiers. Sans craindre de froisser Washington, il s'est rendu à Cuba, où Fidel Castro lui a promis d'augmenter le nombre de médecins cubains travaillant dans les campagnes et les bidonvilles. Au Venezuela, le président Hugo Chavez lui a proposé d'inclure Haïti dans l'accord permettant d'obtenir des fournitures de pétrole vénézuélien à des conditions de crédit favorables.

Le chemin va être long pour ce pays et ce peuple meurtri depuis de longues années. Il ne faut pas oublier non plus que les Haïtiens continuent de souffrir, que la xénophobie et le racisme survivent et même vivent bien dans ces contrées pas si lointaines : république Dominicaine où ils se réfugient, et même sur les terres françaises que sont la Guadeloupe et la Martinique.

16 mai 2006

Où sont les parents ?

Où sont les parents ?

La capitale de mon pays est inondée de soleil, mais au sol, il fait nuit.
Les ombres des grands adolescents détruits hantent les rues
Et des milliers de minuscules pieds nus s’agitent pour leur échapper.
Papa que je n’ai pas, dis-moi…
Dans quels quartiers se cachent les hommes qui protègent leurs petits ?
Où sont les rayons de lumière que je croyais à jamais enfouis
Dans les cœurs des garçons devenus grands ?

La capitale de mon pays regorge d’enfants sorciers..... à lire sur le blog de Maryvette Balcou

14 mai 2006

Enfants sans papiers

Appel du Réseau Education Sans Frontières
Pétition nationale : NOUS LES PRENONS SOUS NOTRE PROTECTION !
 

Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police....

Si vous voulez signer : lien dans la colonne de gauche. 

Nathalie Natiembé

Musique aux influences mixées, aux recherches des racines dans un pays métisse. Maloya, chanson française, percussions, et autres influences plus lointaines, africaines surtout, mais salsa et reggae parfois. Un bijou, que son dernier album, "Sankèr" (Sans coeur). Le monde sera créole ou ne sera pas.

 

13 mai 2006

Le chien du voisin...

Le chien du voisin, peux plus le voir. Râle tout le temps, agression perpétuelle. Ressemble à ... Tiens, peut être que lui aussi il a attrapé le sarkungunya ?

17:50 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (0)

Faire son pain

Voilà un plaisir que je n'abandonnerais pour rien au monde. Rentrer le vendredi soir, sortir le chef du frigo, préparer mon levain, le rafraichir le lendemain, puis pétrir la pâte. Cela fait maintenant des années que le rituel s'est enclenché, que le pain de la semaine fait partie des plaisirs du week end. Il n'y a guère que dans les moments d'absence et d'éloignement, de vacances que le rituel s'arrête, et encore, souvent le pétrissage jusqu'à l'obtention d'une pâte souple et lisse me démange tant que je cède à la tentation d'une pizza ou d'un pain à la levure. Le jour où je ne ferai plus notre pain marquera quelquechose : abasourdi par le monde ? Assommé par le labeur ? Finalement défait dans le long combat du normal autrement ? Ou simplement désabusé ? Non, je n'arrêterai pas de faire mon pain avec amour et délectation.

12:24 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (7)

12 mai 2006

Délocalisation

En Grande Bretagne, ça y est, des hôpitaux délocalisent des tâches de secrétariat en l'occurence en Inde. Le motif est à première vue louable : économie, et de plus on fait travailler dans d'autres pays, en développement. Main d'oeuvre moins chère, donc activité plus rentable. Il y a d'autres exemples dans d'autres secteurs, comme celui de la communication et des standards téléphoniques (les numéros commençant par 118...), qui sont gérées pour France Télécom au Maroc. Mais au delà de l'économie : quid de la "lutte" contre le chomage ? Et pourquoi, les employés délocalisés seraient ils payés au rabais ? Enfin, et non des moindres, où en est la proximité nécessaire, notamment dans la santé ?

11 mai 2006

Février 2003

Tiens, ce soir, je suis retourné quelques 3 ans en arrière, histoire de tourner un peu la sauce façon politique bien de notre époque :

LA PRÉCARITÉ, GRANDE OUBLIÉE DU DÉBAT

En neuf mois de pouvoir, MM. Jacques Chirac et Jean-Pierre
Raffarin peuvent se vanter d'un bilan réussi de
démantèlement des acquis sociaux. Aucun de ces derniers
n'échappe à cette vague : aide médicale aux plus démunis,
réduction du temps de travail, droit de licencier, épargne,
indemnisation du chômage ? en attendant la prochaine loi sur
les retraites (en juin) et celle qui vise à réduire le rôle
la sécurité sociale (à l'automne). En revanche, la fiscalité
pour les familles les plus aisées s'est encore allégée. Et
le gouvernement envisage de remettre en cause l'impôt sur
les fortunes. Les directions d'entreprise se sentent encore
plus libres de licencier. « Vouloir les en empêcher, a
déclaré M. François Fillon, ministre des affaires sociales
le 27 janvier, c'est comme vouloir empêcher la maladie. »

 

Le Monde Diplomatique, 2 février 2003

10 mai 2006

Alex et David

Pas beaucoup le temps ce soir, mais je ne peux pas laisser passer çà. Faites un petit tour du côté de "Où sont les enfants", et tatez vous, mais pas trop, pour signer la pétition pour Alex et David, 10 et 7 ans, menacés d'expulsion.

A plus, pour de plus longs discours. Bises à tous ceux qui pensent autrement.