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04 octobre 2006

Kwassa kwassa

Anjouanais faisant le va et vient en kwassa kwassa entre leur île et Mayotte la française. Femmes enceintes ne rêvant que d'une chose: faire naître leur enfant à Mayotte, de façon à avoir une chance qu'il soit naturalisé français plus tard, qu'il ne soit pas soumis à la même galère qu'elles et leurs familles. Voyages dangereux en bateau pour atteindre l'île convoitée, se cacher, trouver un travail au noir, être l'objet de ségrégation raciale de la part des mahorais, se faire dénoncer et être arrêteé, être reconduite sur Anjouan, attendre de pouvoir revenir, recommencer... Recommencer, et vivre quand même mieux à Mayotte, même si exploités par les mahorais à être payé 3 fois moins, voire ne pas être payé. Familles éclatées entre les 2 îles, la vie est trop dure à Anjouan, pas de travail, peu de resources pour vivre et manger. Combien de temps va-t-on tenir avec le problème de Mayotte et des Comores toutes proches ? 16 000 clandestins par an et ça s'amplifie. La solution n'est elle pas ailleurs que dans l'interdit et la fermeture ? Aberrations de nos temps modernes.

Commentaires

tu fais bien de poser ce problème comme ça! ici, c'est le regard qui s'embrume sur les personnes de ces îles qui viennent chercher un peu de vie douce qui fait mal. comme si on avait besoin, à vouloir tout copier d'engendrer notre génération 'beur' à nous!!! parce que la colère gronde chez ceux qui sont chez nous. alors qu'une partie de nos racines sont là. des comores, d'anjouan à mayotte, et à la réunion où on les exclut, et les méprise, on parle pas assez des kwassa kwassa et de cette injustice tout contre nous. celle de madagascar est criante,même si oubliée, celle de cet archipel... invisible. et pourtant la france est un peu 'salement' imliquée dans cet état de fait!!!
bonne vie à toi petit frère!

Écrit par : kintana | 06 octobre 2006

Oui , la France se voilent la face avec tous ces problèmes-là !
Un de ces quatre matins ça va lui retomber sur le nez , on ne peut pas faire semblant de ne pas savoir !
S'il y a un problème français , il faut impliquer les français et demander leur aide , leur avis et leur coopération , c'est la moindre des choses , un socle civique en quelque sorte !

Écrit par : khate | 06 octobre 2006

merci de nous renseigner, xavier, sur ce qui nous paraît si lointain, vu d'ici, à cause d'une certaine résignation et de trop d'égoïsme... Nous devons ouvrir les yeux et le coeur, le dire aussi. Il est étrange que nos grosses têtes "présidentiables" n'évoquent jamais ces réalités faites de misère et de souffrance. Il faut trouver à y remédier.

Écrit par : rony | 07 octobre 2006

Ce qui se passe à Mayotte n'est que très peu dit et discuté en France métropolitaine. La France voit surtout le problème des candidats à l'immigration sur son territoire, et l'équivalent des kwassa kwassa vers de l'Afrique de l'ouest vers les canaries et l'Espagne. Mais la France ne parle presque pas de ce qui se passe aussi sur son territoire, mais, effectivement, si lointain, que l'on peut l'étouffer. Pour l'instant c'est une fuite en avant, arrestations, reconduites et expulsions, retours clandestins, une fois, 2 fois, 3 fois...

Écrit par : xavier | 08 octobre 2006

L'outre mer est devenu" un laboratoire de la lutte contre l'immigration clandestine".

Depuuis le 24 juillet 2006, MAYOTTE, la GUYANE, et la GUADELOUPE sont devenues les cibles de la loi relative à l'immigration.
C'est la chasse aux etrangers et aux travailleurs inutiles!

revoltant comme tout ce qui se passe en FRANCE et ailleurs!

Écrit par : noelle | 08 octobre 2006

NON LA FRANCE NE SE VOILE PAS LA FACE. CE SONT LES AUTORITES COMORIENNES QUI SE LA VOILENT. LES MAHORAIS ONT CHOISI DE RESTER FRANCAIS ET LES 3 AUTRES ILES ONT CHOISI L'INDENDANCE. ELLES L'ONT EU ET NE VEULENT PAS ASSUMER LEUR RESPONSABILITE. DANS CE CAS IL FALLAIT FAIRE LE MEME CHOIX QUE LES MAHORAIS.

Écrit par : NOURIA | 22 décembre 2007

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