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27 décembre 2006

Noël

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Un petit coin de terre
 
Là où les enfants rient
 
 Là où l'on mange du riz
 
Là où le sel de la terre
 
 A un drôle d'arrière goût
 
Là où Noêl rumine sous le soleil
 
 Où les mots charment les oreilles
 
 Par dessus les rigoles et les égouts
 
 

26 décembre 2006

Dormir dehors...

Je croyais savoir ce qu’était le social, en bossant dans les quartiers difficiles, avec des jeunes en foyer, ou qui sont retournés en HP après la colo. Je me trompais...

Superbe témoignage qui nous dit d'aller plus loin...

Bon Noël à tous 

22 décembre 2006

Les Livres d'Amilcar

    Judex eut soudain l’impression de mieux respirer et, sous la lueur de la torche, il découvrit un espace dans lequel il laissa promener son regard satisfait. Amilcar observait son ami, sachant que la découverte le surprendrait. Judex pouvait maintenant se rendre compte que l’obscurité n’était pas complète : l’oeil s’habituant, il devenait possible de discerner le contenu de la grotte creusée dans le roc. La lumière du jour devait s’engouffrer quelque part dans le fond de la caverne. Il était désormais plus facile de deviner l’origine de la cavité qui n’apparaissait pas naturelle, contrairement aux premières impressions. Quelqu’un avait dû habiter ici il y a longtemps. Des reliquats de peinture et quelques bouts d’anciennes affiches traînaient aux murs. Quelques vieux meubles en rotin, tels qu’on pouvait encore en voir dans les vieilles bâtisses abandonnées des bas, égayaient le vide central de l’antre. Et, tout autour, des caisses, des coffres, des étagères aux portes fermées ou entrouvertes. La pièce était immense, et Judex commençait à s’impatienter de savoir ce qui se cachait dans tout ça. Avec l’assentiment d’Amilcar, il entreprit l’exploration de l’antre, coffre après coffre, portes après portes. L’autre l’observait, amusé. Des livres. Par dizaines, par centaines, par milliers... Un véritable trésor. Des vieux journaux aussi, datant des années 2000 et quelques, rangés soigneusement par dates. Judex passa près d’une heure à découvrir un par un les bouquins, ouvrages, imprimés, fascicules qui lui tombaient sous les yeux. A remuer de telles richesses, à voir les mots, les phrases, les titres se succéder dans si peu d’espace, son coeur battait la chamade, son esprit se sentait prêt à voler, il lui semblait que depuis longtemps il n’avait eu cette sensation de vivre, de communier la moindre de ses sensations avec les pages qu’il tournait. Il se retourna enfin vers son ami.Son regard racontait l’immense plaisir qui l’étreignait. Amilcar rompit le silence - “Je voulais que tu puisses profiter de cet endroit pendant mon absence. Allez, viens.” - Et, se retournant vers le goulet qui les avait amené, il invita Judex à le suivre. Les deux hommes reprirent le chemin qu’ils avaient parcouru dans l’autre sens. Ils se retrouvèrent rapidement à l’entrée du domaine dont ils partageaient désormais l’existence et ils se retournèrent tous les deux vers l’entrée de la caverne, signifiant ainsi qu’ils préféraient leurs errances nocturnes à la trop grande force du soleil. Regardant tous deux vers le fond de la grotte et se frottant les paupières, ils échangèrent un regard complice et ensemble, ils éclatèrent de rire.
Le bruit de leur nervosité retentit contre les parois rocheuses et se perdit tout au fond, quelque part, parmi les vieilles histoires qui, tout doucement, commençaient à se réveiller...

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20 décembre 2006

Solidarité

Comment faire pour que la solidarité survive dans le carcan actuel imposé ?

19 décembre 2006

La valse hivernale des SDF

Et encore une belle action des "services d'ordre" de notre beau pays : les SDF avec leurs tentes délogés du quai de la gare à Paris.

Voir la note de Nono.

17 décembre 2006

Monde virtuel

Ca me laisse perplexe. Lu un reportage sur Second Life qui m'a laissé baba. Si vous ne connaissez pas, comme moi avant de découvrir ces pages, voici brièvement de quoi il s'agit. Vous vous branchez sur internet, créez votre "avatar", et vivez une seconde vie virtuelle avec plein d'autres "avatars" manipulés par d'autres internautes comme vous. Et vous ne faites pas que vous promener, vous batissez, investissez, vivez avec d'autres, gagnez de l'argent, spéculez si vous voulez, faites de la propagande, draguez, ... etc... Le plus inquiétant est que ce n'est pas qu'un jeu, que c'est vraiment un second monde sur lequel certains passent plus de 70 heures par semaine, sur lequel certains commencent à pouvoir gagner de l'argent pour leur "vraie vie". Car sur Second Life, on échange en "Linden dollars", et ceux ci sont convertibles en vrais dollars... Le fisc ne sait pas (encore) comment faire, car cette façon de gagner de l'argent n'est pas répertoriée. Et surtout, les hommes politiques, les grandes firmes commerciales commencent à s'interesser à Second Life, y infiltrent des agents pour y vanter leurs mérites et produits, faire de la propagande etc... Alors que faire ? Ne pas s'y interesser, où, au contraire l'infiltrer à notre tour pour y faire entendre et vivre d'autres choses ? Est ce que ça servirait à quelque chose ? 

16 décembre 2006

Soif ?

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13 décembre 2006

La grotte d'Amilcar

 Judex fut tiré de sa rêverie entre deux coups de pioche par le sifflement reconnaissable entre tous de son compagnon. Rapidement, il rassembla les dernières branches et racines à l’aide de la fourche, prit une bonne gorgée d’eau, ramassa ses outils, et entreprit de redescendre. Il traversa la route défigurée par de nombreux nids-de-poule qui menait autrefois à Bois-Rouge et que l’on n’empruntait plus guère. Des pierres étaient posées aux endroits les plus creusés afin de permettre aux jambes de faciliter la traversée périlleuse de cette ancienne artère devenue relique et sillonnée de saignées affluant en ruisseaux secs jusqu’à la prochaine pluie. S’engageant dans le goulet prolongeant le chemin de l’autre côté, il se retrouva bientôt dans la clairière jouxtant le regroupement des cases. Amilcar l’attendait comme convenu. Se retournant, celui-ci lança ses courtes jambes à l’assaut d’une sente dont on ne pouvait que difficilement deviner l’existence derrière un embroussaillage peu profond formant un rideau sur le bord est de la clairière, dans la direction de la ravine. Judex se dit que décidément ce petit bout d’homme en avait, de la force et de la vitalité. Il sautillait de caillou en souche, faisant émettre des craquements frétillants de vie et de rythme à chacun de ses pas. Très vite, Judex en oublia les tumultes de son esprit et se mit à suivre le jeune homme d’un pas alerte. Au bout de quelques instants, le sentier se resserra pour ne plus former qu’un goulet dans lequel il devenait de plus en plus difficile de voir quoi que ce soit. L’obscurité devenant de plus en plus grande, Judex ralentit son rythme et cette diminution de la vitesse lui donna l’occasion d’être à l’affût des moindres crissements qu’Amilcar faisait naître sous ses pas vifs. Il en fut presque impressionné et c’est en ralentissant encore qu’il continua sa progression dans le tunnel devenu très étroit.

10 décembre 2006

Telemagouilles

J'ai tellement rigolé, et c'est tellement bon, alors, si ça vous dit, allez faire un tour chez Les Curieux.

09 décembre 2006

MZungu

Etranger curieux voguant de port en port

Exilé dans la patrie de ses semblables

Battant les flots, foulant les sables

Au regard des hommes cherchant les accords

A la frénésie des corps mêlant son âme

Destins croisés, misères devinées

Visages pluriels, forces de vie ravinée

Couleurs bigarrées des hommes et femmes 

Silences intérieurs cris de la vie

Souffrances perceptibles regards rieurs de vie

Joies indicibles estomacs noués

Petits bonheurs coeurs débordants 

Intestins vides dehors enjoués

Ames avides interrogations du dedans

Rythmes effrainés danse mémoire

Houle du soir éternel départ

 

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Cape Town, 2006