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17 mai 2007

Inégalités et pauvreté en hausse

Inégalités et pauvreté toujours en hausse, selon le BIP 40
le 11 mai 2007

Le réseau d’alerte sur les inégalités (RAI) a publié sa nouvelle édition du « Bip 40 » (Baromètre des inégalités et de la pauvreté). Un constat : cet indicateur synthétique de l’insécurité sociale est à son plus haut niveau depuis 1980.

Si pendant la période 2002-2005, la montée du chômage et la précarisation de l’emploi ont fortement contribué à faire monter ce baromètre, il apparaît que la hausse constatée sur les années les plus récentes est due à l’aggravation importante des inégalités en matière de logement : « le creusement des inégalités en matière de logement a eu un impact majeur : il explique environ la moitié de la hausse du Bip 40 entre 2002 et 2005 » selon le Réseau d’alerte sur les inégalités et le Collectif « Autres Chiffres Du Chômage ».

Le nombre de personnes qui basculent vers les minima sociaux à cause du chômage, ou qui ont des emplois précaires mal rémunérés, augmente. Conséquence : cette population peine à se loger et n’a plus les moyens financiers pour acquérir son propre habitat, alors que le marché de l’immobilier, qui se porte bien, est un excellent gage de sécurité pour tous les propriétaires.

Par ailleurs, le RAI constate également que les inégalités en matière de réussite scolaire ne diminuent plus.

22 mars 2007

Purin d'ortie

Une note que j'avais mise de côté en septembre dernier et oubliée.
19 septembre 2006, actualités de 13 heures, France 2. Dossiers qui interrogent. Journal télévisé qui se démarque des autres. Un agriculteur qui met en avant les vertus des plantes, en l’occurrence le purin d’ortie, qui se fait épingler parce qu’il n’a pas le droit, ce « produit » n’étant pas homologué pour ses propriétés intéressantes vis-à-vis des maladies (fongicide,…), alors que les grandes firmes à côté font de la publicité et vendent larga manu leurs engrais et pesticides industriels et chimiques. Autre dossier, dans le même journal télévisé, toujours l’agriculture : pas de subvention européenne pour les agriculteurs bio de Bretagne, contrairement aux autres, la France, n’ayant pas opté pour. Et, toujours, la valse des sans-papiers…

01 mars 2007

Pensée déconfite du 1er mars

Plus envie de me battre, de remuer dans le vide, de croire en quelque chose. Plus le coeur à construire ce que les autres détruisent, à tenter de mettre quelques pierres là où d'autres s'acharnent à les remettre en question. Plus d'énergie pour mettre à l'oeuvre sur le terrain ce que la machine administrative est incapable de suivre. Plus envie de faire des projets, de répondre à des appels d'offres, de demander des moyens pour ensuite justifier, et encore justifier, là où d'autres n'ont aucun mal à faire reculer sans devoir justifier quoique ce soit. Ras le bol. J'en peux plus. Et si j'abandonnais tout ?

30 janvier 2007

Pensée et action

Dernière aberration des temps modernes : casser les initiatives.

24 janvier 2007

Observance et firmes

Jusqu'où pourra-t-on aller ? Il y a de quoi rester perplexe. Le gouvernement aura le droit désormais (passage du texte de loi à l'assemblée le 11 janvier dernier) de faire passer par ordonnances des décisions "d''ordre technique" dans le domaine du médicament. Quand on sait que par exemple, on compte s'en servir pour autoriser les firmes pharmaceutiques à aller aux domiciles des "patients" pour vérifier qu'ils prennent bien leurs médicaments, on croit rêver ! Démarchage et publicité des médicaments à domicile, on n'en est pas loin, et même au delà, puisqu'avec la bénédiction de la prescritption médicale...

19 janvier 2007

Des enfants privés d'école

L'école, un droit avant tout, encore bafoué en nombre d'endroits en France.

L'exclusion passe aussi et d'abord par là, notamment pour les Rroms et leurs enfants.

A découvrir, l'histoire des Rroms de la rue Ardouin à Saint Ouen.

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09 janvier 2007

Vers un Etat-providence centré sur l'enfance ?

Le sociologue danois Gosta Esping-Andersen, dans sa conférence donnée en novembre dernier au Collège de France, a développé la problématique actuelle de la capacité de plus en plus faible du système social à assurer l'égalité des chances. Pour sortir de l'impasse, il met en avant la nécessité de pallier à la pauvreté de l'enfance, ce qui couterait très peu à la société. Les expériences, connaissances, le capital culturel et cognitif, "l'héritage social", sont des déterminants très forts et précoces. Réduire l'inégalité des chances, dès l'enfance, quelle que soit la couche de la société dans laquelle on nait, devrait être une priorité , et les moyens théoriques ne manquent pas. On en est loin...

08 janvier 2007

Nelson Mandela, ambassadeur d'Amnesty International

"Tant que régnera l'injustice, nul ne pourra prendre de repos."

Message délivré par Nelson Mandela, devenu Ambassadeur de la conscience pour Amnesty International

"Tout comme Amnesty International, je lutte pour la justice et les droits humains depuis de longues années. Je me suis maintenant retiré de la vie publique, mais tant que l'injustice et l'inégalité perdureront, aucun d'entre nous ne pourra prendre de repos. Nous devons devenir plus forts encore. Je continue ma lutte en faveur du respect des droits humains à travers la Fondation , le Fonds d'aide à l'enfance et la Fondation Mandela Rhodes. Ces trois institutions caritatives qui oeuvrent en mon nom ont pour tâche de continuer mon action dans des domaines qui m'ont préoccupé toute ma vie : l'enfance et la jeunesse, la mémoire et le dialogue, ainsi que la formation de nouvelles générations de dirigeants éthiques.

Mon souhait est que cette distinction puisse aider les militants partout dans le monde à maintenir une lueur d'espoir pour les prisonniers oubliés de la pauvreté. Comme l'esclavage ou l'apartheid, la pauvreté n'est pas naturelle. Ce sont les hommes qui créent la pauvreté et la tolèrent, et ce sont des hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité. C'est un acte de justice. Il s'agit de protéger les droits humains fondamentaux. Toute personne, partout dans le monde, a le droit de vivre dans la dignité, libre de toute crainte et de toute oppression, libérée de la faim et de la soif, et libre de s'exprimer et de s'associer comme elle l'entend.

Cependant, à l'aube de ce nouveau siècle, des millions de personnes sont toujours prisonnières, esclaves et enchaînées. La pauvreté massive et les inégalités sont de terribles fléaux de notre temps - à une époque où le monde s'enorgueillit des avancées formidables réalisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l'industrie et de l'accumulation de richesses. Tant que la pauvreté persistera, il ne saurait y avoir de véritable liberté.

Les populations pauvres sont celles qui ont le moins accès au pouvoir en vue de déterminer les politiques à venir - en vue de déterminer leur avenir. Mais elles ont droit à une voix. On ne doit pas les faire asseoir en silence tandis que le « développement » se produit autour d'elles, à leurs dépens. Un véritable développement est impossible sans la participation des personnes concernées. Prenons le droit au logement. Trois millions de personnes en Afrique ont été expulsées de logements précaires depuis le début de ce siècle.

Nous avons aussi en Afrique le fléau du sida, qui décime la vie de notre peuple, particulièrement les personnes vivant dans la pauvreté. Nous partageons tous - riches et pauvres, gouvernements, entreprises et individus - la responsabilité de veiller à ce que tous aient accès à l'information, aux moyens de prévention et à un traitement. Notre point de départ pour cela doit être le respect des droits de la personne. Nous savons que ce sont les populations le plus marginalisées qui sont aussi le plus affectées par le sida. Et nous savons qu'à l'intérieur de ce groupe les femmes sont encore plus marginalisées et portent le fardeau le plus lourd. En tant que filles, mères, soeurs et grands-mères, elles font chaque jour l'expérience dans leur chair de la réalité de cette pandémie. Les femmes meurent aussi pour d'autres raisons qui pourraient être évitées. Une femme meurt toutes les minutes de complications dues à la grossesse. Et où vivent presque toutes ces femmes ? Dans les pays en développement - dans la pauvreté.

Amnesty International oeuvre pour faire en sorte que les droits des femmes existent. A travers son action sur la pauvreté et à travers sa campagne contre la violence à laquelle elles sont confrontées. Les femmes et les jeunes filles ont besoin de sécurité pour apprendre et travailler. Si les jeunes filles ne bénéficient pas d'un environnement sûr, exempt de toute discrimination, pour poursuivre des études ou obtenir un emploi, les conséquences s'en feront sentir toute leur vie. J'ai parlé auparavant de la nécessité d'un « tournant ». Nadine Gordimer a évoqué une conversation qu'elle et moi avions eue en 1998. Elle nous a rappelé ce que j'avais dit alors : « Ce que je veux arriver à voir, c'est un environnement dans lequel les jeunes gens de notre pays ont une chance réelle de développer les possibilités qu'ils ont en eux pour inventer une vie meilleure pour eux-mêmes. C'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de développement. »

Si tous les militants des droits humains à travers le monde croient cela et agissent sur cette base et s'ils arrivent à amener d'autres personnes à croire en cela, nous aurons alors atteint ce tournant dont je parlais."

Extrait d'un article paru dans Le Monde du 8 novembre 2006

26 décembre 2006

Dormir dehors...

Je croyais savoir ce qu’était le social, en bossant dans les quartiers difficiles, avec des jeunes en foyer, ou qui sont retournés en HP après la colo. Je me trompais...

Superbe témoignage qui nous dit d'aller plus loin...

Bon Noël à tous 

20 décembre 2006

Solidarité

Comment faire pour que la solidarité survive dans le carcan actuel imposé ?

19 décembre 2006

La valse hivernale des SDF

Et encore une belle action des "services d'ordre" de notre beau pays : les SDF avec leurs tentes délogés du quai de la gare à Paris.

Voir la note de Nono.

17 décembre 2006

Monde virtuel

Ca me laisse perplexe. Lu un reportage sur Second Life qui m'a laissé baba. Si vous ne connaissez pas, comme moi avant de découvrir ces pages, voici brièvement de quoi il s'agit. Vous vous branchez sur internet, créez votre "avatar", et vivez une seconde vie virtuelle avec plein d'autres "avatars" manipulés par d'autres internautes comme vous. Et vous ne faites pas que vous promener, vous batissez, investissez, vivez avec d'autres, gagnez de l'argent, spéculez si vous voulez, faites de la propagande, draguez, ... etc... Le plus inquiétant est que ce n'est pas qu'un jeu, que c'est vraiment un second monde sur lequel certains passent plus de 70 heures par semaine, sur lequel certains commencent à pouvoir gagner de l'argent pour leur "vraie vie". Car sur Second Life, on échange en "Linden dollars", et ceux ci sont convertibles en vrais dollars... Le fisc ne sait pas (encore) comment faire, car cette façon de gagner de l'argent n'est pas répertoriée. Et surtout, les hommes politiques, les grandes firmes commerciales commencent à s'interesser à Second Life, y infiltrent des agents pour y vanter leurs mérites et produits, faire de la propagande etc... Alors que faire ? Ne pas s'y interesser, où, au contraire l'infiltrer à notre tour pour y faire entendre et vivre d'autres choses ? Est ce que ça servirait à quelque chose ?