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09 janvier 2007

Vers un Etat-providence centré sur l'enfance ?

Le sociologue danois Gosta Esping-Andersen, dans sa conférence donnée en novembre dernier au Collège de France, a développé la problématique actuelle de la capacité de plus en plus faible du système social à assurer l'égalité des chances. Pour sortir de l'impasse, il met en avant la nécessité de pallier à la pauvreté de l'enfance, ce qui couterait très peu à la société. Les expériences, connaissances, le capital culturel et cognitif, "l'héritage social", sont des déterminants très forts et précoces. Réduire l'inégalité des chances, dès l'enfance, quelle que soit la couche de la société dans laquelle on nait, devrait être une priorité , et les moyens théoriques ne manquent pas. On en est loin...

Commentaires

Bonsoir,

Je suis très peu instruite en la matière puis je donc émettre une question? :

Actuellement le social n'est il pas là pour pallier à l'urgence comme un pansement que l'on mettrait sur une plaie mal soignée?

Si tel est le cas, cela me fait penser à ces associations humanitaires qui sont là pour l'urgence, de par le passé il n'y avait que cela maintenant des organisations humanitaires sont là pour la réflexion et donner aux populations l'opportunité de puiser dans sa "ressource" et mettre en place ses solutions pour prévenir et avoir les outils nécessaires en cas de besoins.
C'est d'ailleurs tout un travail "humain" car on ne peut pas proposer des protocoles ou des marches de manoeuvre comme ça...il faut tenir compte de ce que sont les gens pour qui on réfléchit...

Enfin j'ai un peu dévié là, désolée.

Je ne sais pas si un jour viendra où ne serait ce que les enfants auront les mêmes chances, cela serait tellement beau...

Ce que je souhaite c'est que le "milieu terreau" dans lequel ils poussent leur enseigne leurs racines, leur code de vie, l'échange et le respect de même et d'autrui...

Un enfant sera toujours un enfant avec un imaginaire grand comme cela, un enfant qui écoute un conte est un enfant qui s'enrichit.

Ne pas assassiner cet imaginaire là et continuer à conter, peut être même à mettre en scène, mimer, y entrer de plein pied...

Oui je sais c'est tout petit cela mais c'est essentiel.

Voilà ce n'est que mon humble avis et je ne fais que survoler le sujet.

Bien à vous,

Flo

Écrit par : flo | 14 janvier 2007

Probablement effectivement, que le "social" actuellement n'est qu'un pansement de fortune pour pallier à l'urgence. On constate les dégâts, surtout ceux qui font parler d'eux, et on panse la plaie comme on peut, Il manque réellement une réflexion pour l'action à long terme, dans une société qui pourtant en aurait les moyens si elle se dédouanait des aléas du pouvoir, des conflits d'intérêt, et de la seule valeur sacré sainte de l'argent-roi. Les scientifiques qui travaillent et réfléchissent sont assez peu écoutés (je parle ici des sciences humaines qui restent très contournables, car difficlement abordables concrétement; les sciences "pures" étant plus écoutées en général car plus compréhensibles et pouvant faire rêver, sans mettre en cause le reste..., encore que... avec le problème écologique, elles peuvent devenir également génantes, elles ont pour elles d'être souvent incontournables). Mais je m'égare moi aussi... Toujours est il que l'enfance ne doit pas être négligée (les publicitaires l'ont bien compris et depuis longtemps !).

Écrit par : xavier | 15 janvier 2007

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