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20 juin 2007

Sur le chemin..

Ses méditations le ramenaient maintenant au-delà de sa propre existence, à la folie de l’humanité qui n’avait jamais compris qu’elle était une partie intégrée à la nature et issue d’elle, et non une conquérante devant livrer un combat avec elle pour survivre. Il pensait à Amilcar qui démontrait de nouveau le fond de l’homme, jamais contenté par la simplicité, recherchant toujours plus. Lavergne espérait seulement que le jeune homme reviendrait sur des conceptions plus saines de l’existence, après l’exploration de toutes les tentations auxquelles il avait cédé. Il se remémorait les conditions dans lesquelles il avait connu l’africain et sa soeur, dans quel état ils avaient erré. Lavergne sentit s’immiscer en lui le mordillement habituel de l’évocation du passé tellement imbriqué à celui de ces deux là.

Les années avaient passé, reléguant le souvenir de la souffrance à la marge de la réalité de la vie, et masquant petit à petit le bonheur d’une existence paisible derrière des rêves chimériques occasionnés par des images issues d’un autre monde, qui d’ailleurs n’existait probablement plus tel quel.

... suite ...

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... début du récit... 

 

Commentaires

tu sais ce qu'a dit Spinoza ?
" Une affection , qui est une passion , cesse d'être une passion sitôt que nous nous en faisons une idée claire et distincte ."

Écrit par : Chardra | 21 juin 2007

"Les années avaient passé, reléguant le souvenir de la souffrance à la marge de la réalité de la vie," le souvenir peut être à ma marge, mais la souffrance, elle, reste dedans... alors l'existence paisible ne peut plus être qu'un choix difficilement tenable, je crois.

Écrit par : rony | 29 juin 2007

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