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29 juin 2008

Hébétude

Le soir a doucement jeté sa cape

Avec lui la fraicheur s'est installée

Hébétude lente torpeur de l'esprit

De paresse douce je me suis épris

L'aiguillonante ferveur s'en est allée

La lassitude a fait son travail de sape

Chants des insectes rythme insolent

Vrombissement de la ville agression

Je ne sais pas je ne sais plus guère

Ignorer oublier le sel de la terre

Laisser aller ne pas faire diversion

Laisser faire le tempo indolent

Glisser en sourdine dans l'onde

Gouter le nirvana sans retenue

Pensée onctueuse larvée

En ton sein je vais me lover

Paisiblement m'abandonner nu

A la délicatesse féconde 

 

Commentaires

Magnifique ! glisser dans l'onde, au rythme de tes vers si discrétement mêlés, c'est très beau...

Écrit par : rony | 30 juin 2008

je me laisse flotter !!!!!! ;-)

Écrit par : patriarch | 30 juin 2008

Se lisser glisser dans tes mots, porter par eux...
il faudrait prendre davantage le temps de le faire.
Tout un éloge du lâcher-prise...

Écrit par : Rosa | 30 juin 2008

J'ai bien fait de rentrer de week-end... lire tes mots quel plaisir.

Kikou, je suis de retour.

Bisous en te souhaitant une douce nuit et une agréable semaine

Écrit par : Laudith | 02 juillet 2008

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