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17 juin 2006

L'université en vente libre

L'université est bien malade, gagnée progressivement par la gangrène de la marchandisation des connaissances, de l'utilitarisme des recherches, de la privatisation de la pensée au profit des financeurs, grandes entreprises, et décideurs. Là où l'université était fière de sa liberté de choix des thèmes de recherche et d'enseignement, l'appauvrissement gagne par la restriction de plus en plus grande des appels d'offres à l'intéret des privés, pour le développement et la vente de leurs produits, ou pour leur image de marque. De plus, la recherche est avant tout réalisée par des chercheurs précaires, contractuels, muselés, et de moins en moins à même de développer en toute liberté et sur un temps suffisamment long leur sujet de recherche.

Pour plus de développement : Le Monde Diplomatique de mai 2006 (La guerre des idées). 

Commentaires

Effectivement, l'université va mal, en voie de marchandisation, la recherche va mal ... Quid de la recherche fondamentale quand on voit L'Oréal finacer certains pôles ? Néanmoins, il me semble qu'il faudrait commencer à contingenter certaines filières (lettres, psycho, sociologie ... ) qui n'ont plus beaucoup de débouchés.

Écrit par : MarianneKipleur | 17 juin 2006

C'est un sujet qui m'inquiète aussi, d'autant que la fac était le moyen de faire des études longues por les plus défavorisés ...

Écrit par : dominique | 18 juin 2006

Vous oubliez quelquechose, c'est que nous avons une des "recherche" les plus nombreuses d'Europe et aussi celle qui dépose le moins de brevets.
"Je ne cherche pas, je trouve!" disait Picasso.
Disons que trouver un peu, c'est à ça que servent les orientations données par les "financeurs" (vous demanderez aux chercheurs qui sont ainsi financés si ils trouvent que c'est un gros mot...), c'est quand même pas mal pour un chercheur...

Écrit par : politic_delux | 18 juin 2006

Il faut nuancer un peu. Certes, il faut de l'argent, et ce n'est pas si mal si les grandes industries financent la recherche. Seulement, il est important que les thèmes de recherche restent diversifiés et non pas eulement orientés par les politiques économiques des
firmes, ou les politiques tout court. Il me semble important que les chercheurs (y compris en Sciences sociales) gardent une certaine autonomie pour développer des thèmes portant sur des valeurs non pregnantes et pas forcément reçues comme portaueses à court terme.

Écrit par : xavier | 19 juin 2006

Les commentaires sont fermés.