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07 août 2006

Guerra

Lire la presse et se sentir mal à l'aise. Déchirements israëlo-palestiniens, arguments des uns et fins de non-recevoir des autres. Fruits de l'extrémisme, du fanatisme et de l'ingérance extérieure qui profite de la détresse. Fruits de la "real politik" et de la vision unilatérale de  l'autre. Populations vouées aux décisions d'attentats et de contre-attentats, de représailles aux représailles. Cette guerre n'en finira-t-elle jamais ? Comment peut-on imaginer que bombarder des habitations, des infrastructures vitales, des populations y mettra un terme ? Les victimes savent bien que la guerre et la violence n'ont jamais rien réglé. Naïveté ? Non. Bien sûr. Ils le savent très bien, mais peu leur importe, d'un côté comme de l'autre. Ecraser et montrer sa puissance et son hégémonie, seule voie envisageable vers la paix : nous décidons et vous suivez, puisque nous sommes les plus forts, nous acceptons que vous restiez, on vous octroie un territoire et c'est déjà bien, mais ne vous avisez pas de vouloir décider seuls. De l'autre côté, des mouvements extrémistes guidés par les mouvements islamistes et palestiniens radicaux partisans de la violence, mais dirigés par des extérieurs régionaux, souvent palestiniens mais exportés, sous influence, c'est par là qu'arrivent les soutiens financiers et en armement. Et la communauté "internationale" ?... Ne pas mettre le doigt dans l'engrenage israëlo-palestien, mais en même temps en faire le jeu tout en clamant son désaccord, c'est tellement simple. Fermer les yeux sur les intérêts cachés des grandes puissances, sur les influences secrètes et les accords qui se trament sous table. Tolérer l'intolérable. Que la violence réponde à la violence, que l'on continue à tuer hommes, femmes, et enfants, que l'on affame, fasse mourir de froid, que l'on fasse sauter des vies humaines dans des attentats suicides. Non, je ne prendrai pas partie, j'aime les israëliens comme les palestiniens, hommes et femmes de cultures et d'histoires passionnantes, et qui auraient tellement à s'apprendre mutuellement. Mon analyse est peut être tronquée, car je n'ai pas tous les éléments, mais il y a une chose dont je suis sûr : les terroristes ont tort de semer l'angoisse, et l'état israëlien a tort de bombarder.

22:34 Publié dans Le coin pas d'accord | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : actu, paix

Commentaires

Forte et juste analyse que je rejoinds. Voilà pourquoi il faut clamer notre refus, d'une façon ou d'une autre, de la guerre, de toute guerre,, du martyr des innocents, des enfants et des pauvres. Le dire, le faire savoir par tous les moyens.

Écrit par : Rony | 07 août 2006

Tout-à-fait d'accord avec cette note pleine de bon sens ... Cette guerre me touche de près, ce ne sont pas les discours des politiciens qui arriveront à me convaincre que tout est fait pour que cessent les massacres d'innocents. C'est un scandale international.

Écrit par : dominique | 08 août 2006

J’ai un prof de psychosociologie qui proposait un match de foot Israël-Palestine, pour régler le conflit...
Il est persuadé que ça serait un dévidoir à agressivité...
J’sais pas... quand je vois ce conflit, j'ai parfois l'impression que cela ne s'arrêtera que lorsqu'ils se seront tous entretués...

Écrit par : fée chocolat | 08 août 2006

Il y a déjà eu un match , avant , pas servi à grand chose vu ce qui se passe !
Et si on démolissait toutes les usines qui fabriquent les armes ?
Non ? pas une bonne idée , il y aurait des riches qui deviendraient pauvres ?
Moi , je m'en fous je suis déjà pauvre !
Si on ne vendait plus d'armes , l'argent des camps en guerre pourraient s'offrir des écoles et de l'nstruction ( on pourrait y insérer quelques cours d'éducation civique ? Oui ? )

Écrit par : khate | 08 août 2006

Et c'est pas fini, ça continue, ils signent et resignent, les uns comme les autres et surtout les extérieurs qui (approuvent en silence et) palabrent.
Le foot n'y fera rien. Eventuellement, on s'en servira, après, bien après, pour faire passer la pilule, et oublier bien vite...

Écrit par : xavier | 08 août 2006

Quand on ne peut rien pour les grands désastres au loin, on peut encore pour les souffrances auprès. Hier, j'ai reçu la souffrance d'un homme cassé par le rhum. l'étincelle de vie en lui, Dieu m'a permis de la trouver et il est reparti un peu plus serein. voilà mon combat contre la guerre. au jour le jour recommencé. merci Xavier pour cette assurance, ce refus de l'intolérable au delà des explications bien argumentées et savantes. Le simple refus sans conditions de la barbarie! Bonne vie à vous!

Écrit par : kintana | 09 août 2006

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