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17 mai 2008

Orage

J’aime ce moment déchainement des éléments martèlement du grain décuplement de l’esprit débridement de la pensée orage pluie battement incessant rythmant le raisonnement tonnerre suivant l’éclair fulguration intransigeante volets battants enivrement de la conscience tourmente du ciel jubilation de la création tonnes d’eau tarissant la sècheresse de l’âme imperceptibilité de l’instant lumière dans le noir silence dans le vacarme solitude dans l’immensité déferlement des perceptions étonnement de l’être défoulement exquis Je vis

08 mai 2008

Enfants soldats

Radhika Coomaraswamy, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, a salué la libération de 232 enfants-soldats au Burundi, mais reste préoccupée par le sort d'environ 500 autres qui seraient associés au Palipehutu-FNL d'Agathon Rwasa.

« Cette libération est le résultat de huit mois de négociations concernant le gouvernement, la société civile, les agences de l'ONU et d'autres intervenants avec une faction dissidente du Front national de libération Palipehutu (P-FNL) », explique un communiqué publié aujourd'hui à New York.

Mais Radhika Coomaraswamy a cependant appelé à ce que tous les enfants recrutés par les forces d'Agathon Rwasa soient relâchés. Il y aurait environ 500 enfants dans les rangs de cette faction, qui a repris les combats contre les forces du gouvernement à la mi-avril.

 Allafrica.com, bulletin des Nations Unies du 7 mai 2008

07 mai 2008

Droits de l'homme

Il y a un peu plus de 2 semaines disparaissait Aimé Césaire. Les médias et les politiques se sont emparés de l'évènement et de l'homme, de sa mémoire. Poète de la négritude, homme politique des droits de l'homme dans la "patrie des droits de l'homme" réaffirmée à cette occasion.

Patrie des droits de l'homme ? Quand l'Etat français traque les étrangers en situation irrégulière, demandant aux fonctionnaires de les interpeller et les mettre en état d'arrestation pour reconduite à la frontière quand ceux ci se présentent pour régularisation ? Je me pose des questions.

La République du double langage, par Franck Nouchi, Le Monde, 25 avril 2008.

Puisque j'évoque ici Aimé Céasaire, le poète : 2 très beaux de ses textes à lire chez Noëlle et Rosa 

04 mai 2008

Immensité

Immensité

    route à l'infini

        terre aride ingrate 

    beauté à en couper le souffle

Millier de kilomètres

    yeux rivés sur le relief

        une main sur le volant

            route aux courbes élancées

        faune éparse

    far west south

Immensité nue

    chaleur de plomb

        menace de l'orage

            houloulements nocturnes

                fraicheur indicise de l'aube

                    course de dames autruches

                        peuplement désert

                    hommes et femmes

                noirs blancs zoulous

            khoikhoi boers

        afrikaans

     apartheid

Terre infinie finie 

South Africa 

 

 

Décembre 2007, Karoo, Afrique du Sud.

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Secret Sunshine

Corée du Sud vie ordinaire pas ordinaire d'une jeune femme qui reste seule avec son fils et décide de vivre désormais dans la ville de son mari disparu, ville de province qu'elle ne connait pas et qui ne la ménage pas. Un film haut en sentiments et colère/abnégation rentrées et contradictoires.
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00:05 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, cinéma

02 mai 2008

Nuit tombante

 
Nuit tombante champs de canne route sinueuse sérénité troncs blafards épars Journée décalée famille paroles futiles profondeur non dévoilée Nuit tombée retour à la case mois de mai le 1er puis le 8 puis le 18 Des années de mois de mais la vie continue elle va elle vient Amour nu sauveur pansant les blessures cicatrices du mois de mai Tu es là fidèle inquiète pure que de bonheur tu m'enlaces de ton âme tes pensées me caressent Elle est là aussi, toujours, tellement lointaine et tellement présente faisant partie de moi faisant partie de nous
 
 
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  1er mai 2008

01 mai 2008

ça suffit !

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Quand est-ce que tout cela va-t-il s’arrêter ?

Ça y est ! Les hostilités ont repris de plus belle dans la fournaise burundaise. Alors que le pays traverse une crise alimentaire, les forces loyales ont décidé d’aller en guerre contre les rebelles des Forces nationales de libération (FNL).

De violents affrontements se sont déroulés le dimanche dernier entre les deux factions armées à quelques encablures de Bujumbura, la capitale, et ont fait de nombreux morts aussi bien chez les loyalistes que chez les rebelles. Ces attaques ont eu lieu après le 3e assaut des FNL en moins d’une semaine contre la capitale. Cela a fait plus d’une trentaine de morts et la comptabilité n’est pas près de s’arrêter.

On avait l’impression que le pays s’était pacifié et que les vieux démons étaient définitivement enterrés depuis le génocide de 1993, qui avait fait plus de 300 000 victimes. Et en pareille situation, ce sont les innocents qui payent le plus lourd tribut. Et dès lors, des milliers de civils habitant les collines d’où partent les tirs des insurgés ont commencé à fuir leur terre.

Le pire, c’est que c’est toute cette région des grands lacs qui en supportera les conséquences. En effet, les mouvements de populations qui vont en résulter entraîneront avec eux tous les maux sociaux (insécurité, épidémies, chômage, assainissement…)

Autant dire que la boîte de Pandore est en train de se rouvrir lentement mais sûrement, donnant la conviction à certains analystes que les conditions climatiques des plus favorables, dont bénéficie ce pays, ne profiteront pas de sitôt à ses habitants. Si le Burundi retombe dans un conflit armé, ça risque d’être le chaos, car les braises, qui ne se sont pas totalement éteintes, vont s’activer davantage et replonger tout le pays dans le chaos. Et ce sera un éternel recommencement.

Il est à craindre que cette contrée soit alors abandonnée à elle-même. On aurait la preuve que les protagonistes de la crise armée ne veulent pas le retour définitif de la paix.

Pourtant, la branche politique des FNL, le Palipehutu, a été belle et bien partante pour un cessez-le-feu, signé en septembre 2006. Il démontre qu’il tient à leur revendication du pouvoir politique et militaire. On peut aisément comprendre qu’il partait à la table des négociations sans avoir le cœur à la tâche ; sinon, il n’aurait pas réclamé, entre autres, le poste de chef d’état-major de l’armée ; une fonction que le président burundais, Pierre Nkurunziza, ne marchanderait pour rien au monde.

Dans un tel contexte, les positions ne seront jamais conciliables, et le spectre de la guerre civile ne peut que se concrétiser. Déjà, des dissidences se forment de part et d’autre et les deux camps s’accusent mutuellement de les entretenir. Le Burundi n’a vraiment pas besoin d’un autre génocide. C’est le moment d’interpeller la communauté internationale à parer au plus pressé avant que la cocotte-minute n’explose. Mais diable ! Quand est-ce que tout cela va-t-il prendre fin ?

Kader Traoré, l'Observateur Paalga, Ouagadougou