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02 mai 2008

Nuit tombante

 
Nuit tombante champs de canne route sinueuse sérénité troncs blafards épars Journée décalée famille paroles futiles profondeur non dévoilée Nuit tombée retour à la case mois de mai le 1er puis le 8 puis le 18 Des années de mois de mais la vie continue elle va elle vient Amour nu sauveur pansant les blessures cicatrices du mois de mai Tu es là fidèle inquiète pure que de bonheur tu m'enlaces de ton âme tes pensées me caressent Elle est là aussi, toujours, tellement lointaine et tellement présente faisant partie de moi faisant partie de nous
 
 
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  1er mai 2008

16 avril 2008

L'autre demi qui commence

Eveil calme serein bien dormi café au lit je suis gâté journée grand soleil dehors salle de bains douche vivifiante Je me regarde dans la glace cheveux poivre et sel surprise je ne pensais pas qu'il y en avait autant aurais je un autre regard aujourd'hui ou a-t-elle déjà fait son oeuvre la nuit de passage dans l'autre demi

Descente de la colline pas un souffle mer étale au loin en bas en contrebas petites dames au chapeau pour leur marche quotidienne matinale journée zen je la voudrais zen je suis tout à ma fête en douceur c'est pas tous les jours que ça nous arrive passer subrepticement dans l'autre demi

Feu rouge bruit de la ville rond-point bouché klaxon ça me passe au dessus j'ai tout mon temps il fait beau la vie est belle j'ai 36 trucs en cours à penser régler manager rédiger corriger projeter négocier réguler et alors ça se fera bien et si c'est pas aujourd'hui ce sera advienne que pourra je passe dans l'autre demi

Pensées ennuagées retour sur le passé comme à chaque passage je n'y peux rien c'est plus fort que moi un brun de nostalgie une pincée de douleur pinçant le coeur déchirures du temps remontée brutale avril et bientôt mai c'est plus fort que moi c'est derrière mais c'est toujours là même dans l'autre demi

Chaleur qui monte journée qui avance alléger l'agenda de l'air de la lumière se fondre dans la nature et le silence savourer l'harmonie des sens immanité des sensations douceur du relâchement détension de l'esprit prendre du recul comprendre mais se protéger carapace ou sagesse de l'âme dans l'autre demi
 
Midi passé coup de fil amitié infaillible pour rien au monde il n'aurait manqué ce jour comme tous les ans mais cette année est spéciale il est là fidèle même si je le suis peu c'est toujours lui qui téléphone il va bien les orages de la maladie sont passés et je lui avait peu signifié que j'étais là comme lui maintenant je suis dans l'autre demi
 
Autres coups de fil band'zanfan dalons papa momon soir sucré salé surprise dulcinée bulles repas chandelles quel bonheur calme retrouvé j'y suis passé présent avenir Dans l'autre demi-siécle
 
Xavier, 15 avril 2008

20 octobre 2007

Grand matin

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Réveil grand matin
Grand soleil dehors,
Petite brise, vent coulis, coeur léger,
Toute la journée devant moi,
My Lady d'Arbanville en toile de fond
Clin d'oeil aux amis blogueurs
Au loin un vacarme assourdi
Un bull en plein terrassement 
Par la fenêtre les oiseaux chantent
Mon esprit tintinabule 
Café noir ami je sirote avec bonheur
Pain frais pétri la veille avec amour 
 
 Nouvelles et commentaires du matin
Sur l'écran virtuel reflet déformé 
Cécilia Sarko émeuvent le monde
C'est pas mes oignons
 Les bleus ont perdu, et alors ?
Elections au Togo, pseudo-démocratie
France de sarkosy 63% satisfaits 
Et dans la rue aussi ? 
Guy Moquet, instrumentalisation
Jungle urbaine, Lucky Dube assassiné
Le monde de la Recherche malade 
 
Je regarde par la fenêtre
Le vent forcit
L'arbre du voyageur s'agite 
Un hélicoptère passe
Un couple de Paille-En Queue  
Au loin le bull s'affaire
Allez, je retourne à mes dossiers
Je vais me refaire un café 
 

15 septembre 2007

Le Blues

Quand on a le blues, rien qu'un p'ti passage par là, histoire de se défouler...

 

19 août 2007

De l'Afrique aux chants de marins ...

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... à Paimpol. Un vrai bonheur, savouré pleinement. Et il faisait très beau, n'en déplaise aux détracteurs en tous poils de notre chère Bretagne, bien vivante !
 
 
Pas beaucoup  échangé ici depuis plus d'un mois, et pour cause... d'abord boulot, et re-boulot, intense, avant de partir quelques temps par monts et par vaux. Puis, départ vers des contrées pas si lointaines que ça à notre échelle  démoniaque du vingt- et- unième- siècle-  resplendissant- décadent- communicant- pour- le- meilleur -des- mondes, et pourtant.
Un peu d'Afrique, donc.  Quel continent ! Quels pays ! Couleurs, humanité, contrastes, misère, accueil, guerre, chaleur humaine, climat, relief, végétations, forêts en péril, reconstruction,  maladies, rires, mort, jeunesse, dignité, histoire, langues. L'Afrique, quand on y est, il faut vivre avec, laisser l'Afrique aux africains, arrêter avec ces incursions des je-sais-tout. On est en plein contraste, aider, certes, mais pas n'importe comment...
Puis, après l'Afrique, la Bretagne, repos, soleil (eh oui), mer, marche, lecture, gueuletons, galettes, et les chants de marins, où les Africains étaient à l'honneur : Ismaël Lo, Dobet Gnahoré, Johnny Clegg, Roki Traore, et bien d'autres, africains ou bretons ou celtes ou autres, marins ou pas marins. J'ai dû sacrément résister à l'envie de partir là, sur un des boutres accastillés, toutes voiles dehors. Sentir le vent et les embruns, être seul face à l'immensité, me sentir vivre...
Enfin le retour, il faut bien, replongée en apnée, mais bien décidé à ne plus se laisser bouffer, vive la vie !

13 mai 2007

Ma moitié

Il y a une personne dont je ne parle pas (ou presque) ici. Ou alors, de façon très indirecte, mais ça, c'est la complicité que je ne dévoilerai pas dans ces lignes. Elle est celle qui partage mes joies, mes humeurs, mes états d'âme, mes ras le bol au-retour-du-boulot-qui-me-prend-la-tête-avec-toutes-ces- conneries-enfin-pas-tellement-conneries-que-ça-mais-il-y-en- a-de-trop-vous-savez-avec-toutes-ces-cases-remplies-à- travailler-à-la-suite-quand-ce-n'est-pas-en-même-temps-et-ces -intérêts-contradictoires-à-ne-plus-savoir-où-donner-de-la-tête- pour-ne-pas-tourner-en-bourrique-ou-ne-pas-claquer-la-porte- même-si-ça-arrive-quand-ça-déborde...

Enfin, bref, c'est elle, elle m'assume, nous nous soutenons, elle me porte, je l'affectionne, je la chérie, je la lit jusqu'à la lie. Elle m'a tenu la tête hors de l'eau quand il était grand temps. L'apnée ne pouvait pas durer beaucoup plus à l'époque. Et nous avons repris la route. La route est semée d'embûches, mais nous sommes deux. Confrontons, affrontons, construisons, mais vivons. Je lui doit beaucoup, même si elle me rétorquera qu'elle aussi elle me doit tout. 

12 mai 2007

Bruits du soir

Le soir tombe, le ciel s'embrase. Calme sur fond sonore de la ville. Moteurs sourds. Jappements. Muezzin. Pleurs. Un chat miaule. Pas un souffle. Vaisselle. Cuisine. Scintillement multiple des réverbères en contrebas. Des applaudissements et huées très loin. Spectacle ? A cette heure ? Les chiens s'excitent, s'entretiennent, grondent, vitupèrent. Moto rageuse sur la route en lacet de la colline d'en face. Il fait bientôt noir, les bruits prennent leurs aises. Ecoute du monde. Sans paroles. Nuages blancs puis rouges puis roses puis gris puis noirs. Je rentre.

08 mai 2007

L'ARBRE ET LES SOUVENIRS

 

medium_arbre.jpg L'arbre le regardait. Le vent secouait les branches feuillues. Le souvenir agitait ses pensées. Quelques feuilles tombaient. Il pensait et oubliait. La forme même du souvenir s'altérait et se liquéfiait.

L'arbre restait là, identique à lui-même, sur son tapis de feuilles jaunies. Les souvenirs lui arrachaient une émotion aussitôt évanouie, allant rejoindre le fonds d'états d'âme de son existence.

L'arbre grandissait un peu plus au fil des saisons, édifiant de nouveaux bourgeons, prolongeant ses rameaux, se couvrant éphémérement de fleurs puis de fruits. Les souvenirs formaient l'humus. Une sève riche était prête à inonder son coeur, à alimenter ses pensées.

Le tapis de feuilles n'appartenait plus à l'arbre. Dans quelques années, transformées, recyclées, disparues, elles contribueraient à l'alimenter. Il grandirait, fleurirait, fructifierait. Il rebourgeonnerait après la léthargie réparatrice de l'hiver.

Un moteur se fit entendre. Le passé est-il sl insignifiant? Où sont passés ces heures, ces jours, ces mois, dont seulement quelques bribes lui revenaient par à-coups? Le bruit de moteur s'intensifla. Le vent accentua son effort sur la multitude de feuilles qui s'accrochaient. Bonheur, douleur, joie, tristesse, plaisir, nostalgie se mêlèrent. Il grlmpa sur Î'arbre et s'envola.

15 avril 2007

Nombre Rond

Aujourd'hui c'est mon anniversaire. Un nombre pas rond disent beaucoup. En fait pas si carré que çà. Quarante neuf, 7 fois 7, qui fait rentrer dans la cinquantaine, tout rond vers le demi-siècle, à bon entendeur salut. Sagesse : sais pas. Si au moins j'avais encore toute la naiveté de mes 20 ans... J'ai de plus en plus de mal à avaler les couleuvres. Il faut dire que ce n'est pas trop digeste. Sept fois sept, donc. D'abord 7 ans, en culottes courtes. puis 14 ans, la communion solennelle, tout ça. 21 ans, et toutes mes dents, sauf celles de sagesse. 28 ans, des enfants tout mignons tout petits, le début de carrière. 35 ans, oh lala, ça se gâte, période noire car il y en a, même des biens noires, plus noires que... 42 ans, on relève la tête, on sort de l'eau, tout groggy, et on re-regarde autour de soi. Bon, y a du pain sur la planche. On se retrousse les manches, on y croit encore. On va de l'avant, et ... mais ça y est : 49, nom d'un chien ! Vous avez des bougies ? On sort le champagne.

27 mars 2007

Et voilà...

Aujourd'hui, je leur ai dit m.... (enfin, façon de parler, je suis resté poli) . Pas envie de continuer à marcher sur la tête, ça fait trop mal aux cheveux, et puis j'en ai marre de m'abîmer pour des prunes. A bon entendeur salut, ...

25 mars 2007

Crépuscule tropical

medium_blog170307.3.jpgPromenade crépusculaire, mer d'huile, nuages noirs protecteurs. Le filao se dresse, nu. Les barques filent recherchant leurs attaches. Littoral bercé par l'histoire, envahi par le tourisme. Hôtels de luxe ayant colonisé les plages, mais ne pouvant empêcher les 2 promeneurs curieux d'arpenter la grève. Entre loisirs artificiels offerts aux voyageurs par "packaging", et dure loi de la vie. Beauté crue des reliefs, couleurs douces du rivage. Fraicheur de la pluie fine du soir. Derniers baigneurs rentrant en hâte, un chien s'ébroue, les crabes sortent, une brise balance les branches de palétuviers. Une bande de garçons courent vers le village. Un père et ses 2 fils marchent en cadence, de la même allure, physionomie et gestes stéréotypés. 

14 mars 2007

Avion

Sièges étriqués. Appareil bondé. Bébé hurlant dans le bruit infernal des réacteurs. Relents de plats en sauce épicé, poisson ou volaille, vertèbres cervicales endolories, crampes fessières, jambes en compote, pieds gonflés. Envie de pisser. Il faut déranger les 2 voisins voisines de droite. Je me retiens, ce n’est pas si urgent que ça. Journal. L’adieu de Chirac aux urnes, comme si on ne le savait pas déjà. Commentaires politiques. Programmes santé des candidats. Le Pen mis sur le même plan que les autres. Pourquoi tolère t-on les intolérants ? Contradictions de la démocratie et de la liberté. Dans le journal encore : l’horreur du Darfour, délaissé par la communauté internationale, je repense à ce film « Shooting dogs » sur le Rwanda. Les mêmes aberrations se reproduisent, on détruit, on tue les enfants, on viole, sous  le couvert caché des gouvernants. Intolérance, encore.  Le repas arrive. Poulet en sauce blanche et purée de légumes. Entrée classique salade améliorée. Portion de camembert enrobée en papier argenté. Pâtisserie grasse. Vin en fiole étiquette passable. Pas de fruits. Digestif peu digeste punch vanille. Café, non merci il faut que j’essaye de dormir quelques heures. Sinon demain sera in the clouds. Je reprends le journal. Les caissières transformées en machine à code barre, comme cendrillon avec sa citrouille. J’abandonne le Monde. Mon voisin se bat avec son écran tactile. Cherche, hésite entre les 12 films et le programme de musique classique. C’était plus simple avant, il n’y avait qu’un seul programme, obligé de s'y coller, sur un écran collectif. Le bébé s’y remet. La femme du voisin reprend mon voisin qui ne me laisse pas assez de place. Mais non, ne vous en faites pas, tout va bien, merci madame. Je prends les pseudo-boules quiès orange fournies gracieusement par Air France, m’enfouis les yeux sous le cache bleu clair fade insipide, me recouvre le torse de la couverture légère grise, et m’appuie généreusement la tête sur le hublot au travers du petit oreiller rouge. En avant pour une petite nuit.

04 mars 2007

Un an

Un an. Déjà. Je n'avais pas réalisé. J'ai même passé la date : le 4 février. Au départ, je n'y croyais pas trop, je dois bien avouer, et puis, au fil du temps, les notes se sont succédées, réflexions, découvertes, réactions, révolte, états d'âmes... et je suis toujours là, à deviser sur le monde et ses coins multiples, à y confier quelques uns de mes écrits aussi.

Allez, il est jamais trop tard pour fêter un anniversaire, surtout le 1er, d'un tout jeune blog, et j'en profite pour saluer tous ceux que je visite, et ceux qui passent par ici. L'épisode de la note précédente en dit long sur la capacité de rebondir des blogueurs. Merci à tous. Et puisque HautetFort ne daigne plus mettre les dates et autres broutilles en français sur mon blog depuis quelques temps (un bug ?) : thanks for all !

 

 

18 août 2006

Je ne sais pas

Je ne sais pas, je ne sais plus. J'avance, je recule. Je parle, je me tais, je marche, je contemple. Non, je ne recule pas vraiment. Je pose, j'hésite, je reviens, je ... Je tourne, ou je continue ? Straight, come on, don't stop. You're on the right way, don't look backwards. Stop running around and around.

Non, vraiment, je ne sais pas. Trop de gens savent, disent qu'ils savent, et qu'est ce qu'ils savent. Que savent-ils que les autres ne savent pas ou plutôt, que ne savent-ils pas que les autres savent. Et puis, quel que soit le niveau de "savoir" (qu'est ce que le savoir ?), comment peut on avoir l'outrecuidance de dire qu'on sait, ou de ne pas le dire mais de l'imposer ce qui est pire. Alors, non , je ne sais pas. Je sais que je ne sais pas. Comment peut on être sûr ? On peut être sûr d'une chose, c'est qu'on ne saura jamais. Nous ne pourrons jamais dénouer tous les fils de la connaissance. Et c'est là le noeud. Savoir cela : on ne peut qu'avancer, dénouer, renouer, lier, délier, analyser, reconsidérer, affirmer, remettre en question, douter, mais avancer. Caillou par caillou, pierre par pierre. Déconstruire ce qu'on a construit. Pour mieux reconstruire.

12 août 2006

Retour de bâton

medium_Cap_aout_2004_059.2.jpg12 mai 2003. Lecture du Monde cet après-midi. L’évolution du monde de plus en plus américain, modèle idéal libéral, espèce de nouvelle ère de colonialisation non définie comme telle. Très pervers tout ça. Je ne sais pas quand on aura le retour de bâton, mais il y en aura bien un. Dehors, il pleut. Toujours et toujours, ça a remis ça.