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08 mai 2008

Enfants soldats

Radhika Coomaraswamy, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, a salué la libération de 232 enfants-soldats au Burundi, mais reste préoccupée par le sort d'environ 500 autres qui seraient associés au Palipehutu-FNL d'Agathon Rwasa.

« Cette libération est le résultat de huit mois de négociations concernant le gouvernement, la société civile, les agences de l'ONU et d'autres intervenants avec une faction dissidente du Front national de libération Palipehutu (P-FNL) », explique un communiqué publié aujourd'hui à New York.

Mais Radhika Coomaraswamy a cependant appelé à ce que tous les enfants recrutés par les forces d'Agathon Rwasa soient relâchés. Il y aurait environ 500 enfants dans les rangs de cette faction, qui a repris les combats contre les forces du gouvernement à la mi-avril.

 Allafrica.com, bulletin des Nations Unies du 7 mai 2008

01 mai 2008

ça suffit !

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Quand est-ce que tout cela va-t-il s’arrêter ?

Ça y est ! Les hostilités ont repris de plus belle dans la fournaise burundaise. Alors que le pays traverse une crise alimentaire, les forces loyales ont décidé d’aller en guerre contre les rebelles des Forces nationales de libération (FNL).

De violents affrontements se sont déroulés le dimanche dernier entre les deux factions armées à quelques encablures de Bujumbura, la capitale, et ont fait de nombreux morts aussi bien chez les loyalistes que chez les rebelles. Ces attaques ont eu lieu après le 3e assaut des FNL en moins d’une semaine contre la capitale. Cela a fait plus d’une trentaine de morts et la comptabilité n’est pas près de s’arrêter.

On avait l’impression que le pays s’était pacifié et que les vieux démons étaient définitivement enterrés depuis le génocide de 1993, qui avait fait plus de 300 000 victimes. Et en pareille situation, ce sont les innocents qui payent le plus lourd tribut. Et dès lors, des milliers de civils habitant les collines d’où partent les tirs des insurgés ont commencé à fuir leur terre.

Le pire, c’est que c’est toute cette région des grands lacs qui en supportera les conséquences. En effet, les mouvements de populations qui vont en résulter entraîneront avec eux tous les maux sociaux (insécurité, épidémies, chômage, assainissement…)

Autant dire que la boîte de Pandore est en train de se rouvrir lentement mais sûrement, donnant la conviction à certains analystes que les conditions climatiques des plus favorables, dont bénéficie ce pays, ne profiteront pas de sitôt à ses habitants. Si le Burundi retombe dans un conflit armé, ça risque d’être le chaos, car les braises, qui ne se sont pas totalement éteintes, vont s’activer davantage et replonger tout le pays dans le chaos. Et ce sera un éternel recommencement.

Il est à craindre que cette contrée soit alors abandonnée à elle-même. On aurait la preuve que les protagonistes de la crise armée ne veulent pas le retour définitif de la paix.

Pourtant, la branche politique des FNL, le Palipehutu, a été belle et bien partante pour un cessez-le-feu, signé en septembre 2006. Il démontre qu’il tient à leur revendication du pouvoir politique et militaire. On peut aisément comprendre qu’il partait à la table des négociations sans avoir le cœur à la tâche ; sinon, il n’aurait pas réclamé, entre autres, le poste de chef d’état-major de l’armée ; une fonction que le président burundais, Pierre Nkurunziza, ne marchanderait pour rien au monde.

Dans un tel contexte, les positions ne seront jamais conciliables, et le spectre de la guerre civile ne peut que se concrétiser. Déjà, des dissidences se forment de part et d’autre et les deux camps s’accusent mutuellement de les entretenir. Le Burundi n’a vraiment pas besoin d’un autre génocide. C’est le moment d’interpeller la communauté internationale à parer au plus pressé avant que la cocotte-minute n’explose. Mais diable ! Quand est-ce que tout cela va-t-il prendre fin ?

Kader Traoré, l'Observateur Paalga, Ouagadougou

28 janvier 2008

Pourquoi ?

 
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... Jeudi, la ville a été rayée de la carte. Selon un plan d'autodestruction à l'oeuvre dans une partie de la vallée du Rift, vaste région fertile traversant le milieu du Kenya, des assaillants ont incendié et pillé les habitations. A Mau Summit, ils semblent avoir fait preuve d'une rage particulière. Dimanche 27 janvier, tout ce qui était inflammable finit de se consumer dans des amas noirâtres d'où émergent des pans de murs, des cheminées et des tôles tordues par la chaleur du brasier qu'il faut se hâter de récupérer avant que des pillards ne s'en emparent...
Le Monde, 28 janvier 2008

27 janvier 2008

Ames en guerre

Le monde est fou, la société n'est pas sage, par définition, et les hommes sont déraisonnables, répondant à des instincts et une rage qui les effraient eux mêmes, aucune leçon n'est tirée des atrocités et absurdités, le Kenya continue à s'enflammer, au nez et à la barbe des politiques et influents qui pourtant avaient les moyens de savoir le danger et de ne pas mettre le feu à la poudrière.

15 janvier 2008

Quel espoir ?

Quel espoir ?

Ca a repris. La barbarie.

La sale histoire.

Tirs sur Qassam.

Représailles sur Gaza. Roquettes et caetera. 

Engrenage de l'infâme. 

Cercle infernal.

Peur du jour qui pointe. Tremblantes étreintes.

Horreur du banal.

Folle absurdité.

Cris de désepoir. Horreur du noir.

Humanité ? 

11 octobre 2007

Folie humaine

Et pendant ce temps, les combats continuent, là bas, sans que nous n'en sachions rien, ou tellement peu...

L’ex-général Laurent Nkunda a annoncé lundi le lancement d’une "offensive active" au Nord-Kivu (est), où des combats à l’arme lourde ont repris dans la matinée après une brève accalmie. "Nous refusons aujourd’hui le cessez-le-feu", instauré le 6 septembre sous forte pression de l’ONU et violé à plusieurs reprises dans la province, a déclaré le général déchu tutsi congolais, joint dans un de ses fiefs des montagnes du Masisi (Nord-Kivu). "Au moment où je vous parle, les FARDC sont en train de brûler (pilonner) les villages de Muremure, Kiluku, Bwirunde, Mushaki et Karuba", localités du Masisi situées à entre 30 et 40 km à l’ouest de la capitale provinciale Goma, a-t-il affirmé. "Nous allons ouvrir un front partout où ils nous attaqueront", a-t-il prévenu. (Source : Contreinfo et TV5, 9 octobre).

Depuis combien de temps s'entretue-t-on ? Quand en finira t'on avec de telles énormités ? Quels sont encore ceux qui tirent les ficelles de ces conflits qui font (ont fait) des milliers (des millions) de morts, d'estropiés, d'orphelins, de déshérités ? Mon coeur crie.

06 septembre 2006

Shooting dogs

Je ne m'y ferai jamais. Jamais. Comment est ce possible ? Abomination de l'humanité, abjection de l'homme lâché à ses démons. J'ai beau le savoir, c'est à chaque fois un choc. Choc de l'horreur, de l'impossible se déroulant sous nos yeux, de l'inconcevable se reproduisant encore et encore. 1994, année noire, encore une. Génocide : un mot qui existe, incroyable, impensable, irréaliste, et déjà combien de fois réel. 1994 : 800 000 rwandais exterminés avec férocité, sauvagerie, dans un no man's land brutal, sous les yeux des casques bleus dont le mandat s'arrêtait à la "surveillance de la paix". Avec le film "Shooting dogs", j'ai revisité hier soir un des épisodes noirs récents de l'humanité, mon coeur et mon âme sont meurtris, de nouveau. Comment faire pour que ça s'arrête ? Il faut pourtant aller de l'avant.