13 septembre 2006
Amour à Gogo
21:55 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie, aujourd-hui- autrement, lecture
03 juillet 2006
Veronika décide de mourir
Un roman de Paulo Coelho publié en 2000. Une jeune Slovène veut en finir avec la vie, se retrouve à l'hôpital psychiatrique, et rencontre d'autres femmes. Qu'est la "folie" ? Où se situe le "normal" ? Peut on (re)trouver son Moi ? La proximité de la mort peut elle faire ramener à la vie ? C'est ce que Véronika va explorer avec l'aide du psychiatre chef dont les théories sur le "Vitriol" qui dissout à petit feu les volontés sont mises à l'épreuve du cas de Véronika. Avec l'aide également d'un homme, schizophrène, mais pas si schizophrène que ça. Un beau roman, dans une société et un pays proches de la guerre, en 1997. Et en plein dans nos contradictions.
21:11 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature
20 juin 2006
Lectures à venir ?
Je suis allé à la bibliothèque. J'ai pris 6 livres. Je crois que je commencerai par P. Coehlo, Veronika décide de mourir. Et je crois bien que je le lirai jusqu'au bout, en attendant Le Zahir, que je n'ai pas encore acheté. J'ai pris aussi Les chemins de Damas de P Bordage, Outremonde de Don DeLillo, Histoire de réussir de Russell Banks, La migration des coeurs de Maryse Condé, et Châteaux de la colère d'Alessandro Barrico. J'essaierai d'en parler ici quand je les aurai lu...
18:15 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : littérature
31 mai 2006
Dans la guerre
Un roman redécouvert aux Editons Acte Sud, Dans la Guerre, d'Alice Ferney. Un bijou d'écriture, tout en finesse et en humaine souffrance. A. Ferney nous invite de nouveau, après Grace et Denument, à la saveur de la symphonie de la vie humaine, à l'horreur des déviances collectives et à la paradoxale abjection des décisions de pouvoir.
19:20 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (0)
16 mai 2006
Où sont les parents ?
Où sont les parents ?
La capitale de mon pays est inondée de soleil, mais au sol, il fait nuit.Les ombres des grands adolescents détruits hantent les rues
Et des milliers de minuscules pieds nus s’agitent pour leur échapper.
Papa que je n’ai pas, dis-moi…
Dans quels quartiers se cachent les hommes qui protègent leurs petits ?
Où sont les rayons de lumière que je croyais à jamais enfouis
Dans les cœurs des garçons devenus grands ?
La capitale de mon pays regorge d’enfants sorciers..... à lire sur le blog de Maryvette Balcou
12:08 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (2)
06 mai 2006
Mémoire
Dormir dormir en toi
Ou mieux m'éveiller
Ouvrir les yeux
En ton centre
Noir blanc noir
Blanc
Ëtre soleil d'insomnie
Qui brûle ta mémoire
(Et
La mémoire de moi en ta mémoire)
Octavio Paz
21:07 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (0)
17 avril 2006
Sceptique
Vraiment, je n'y arrive pas. Faut il que je persévère ? Suis je d'une catégorie d'"intelligence littéraire" faible ? J'ai essayé de rentrer dans l'univers de Claude Simon (disparu en 2005) en lisant "Le Jardin des Plantes". Et je n'y rentre pas. Lui, pourtant prix Nobel de Littérature en 1985, ayant fait l'objet d'une rubrique auteur dans le matricule des anges d'avril... D'ailleurs, il y a évoqué le reproche que lui ont fait certains d' "écrire pour les écrivains". Ce en quoi d'ailleurs je ne suis pas tout à fait d'accord non plus car tous les écrivains, loin de là, j'en suis sûr, ne rentraraient pas facilement dans cet univers d'écriture. Fragments de mémoire d'un homme à reconstituer comme un puizzle dès le début. Difficile d'y trouver une queue et une tête. Pas de ponctuations. Phrases parcellaires et tronquées, mots disjoints. Non, désolé, Mr Claude Simon, je ne crois pas avoir la chance de pouvoir y entrer.
15:41 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (1)
16 avril 2006
Maison de banlieue
... La maison se dressait étroite au milieu du jardin refait. Du ciment avait été coulé là où se dressaient des herbes hautes, du gazon ras poussait au pied d'un jeune cerisier, des rangées de fleur ordonnées longeaient le chemin. Les murs étaient crépis et camouflés par des lauriers, des bambous ou du lierre. La porte en fer était repeinte et fermée à clé. J'ai sonné. Une femme est sortie de la maison et s'est avancée vers nous. Elle devait avoir une cinquantaine d'années ou peut-être plus, ses cheveux teints et permanentés encadraient son visage de moineau. Elle arborait un air craintif, ce même air qu'ont toujours les gens quand un inconnu les aborde, comme si le monde était peuplé seulement d'égorgeurs et de violeurs d'enfants, comme si le monde ressemblait vraiment à l'indigente fiction qu'en offrent les journeaux télévisés...
Olivier Adam, Falaises, Editions de l'Olivier / Le Seuil 2005
18:25 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (0)
12 mars 2006
Les mots...
"... Jules avait donc raison, les mots transformaient le monde. Et lorsque l'on n'était pas de ceux qui les prononcent, on pouvait se préparer à les subir."
Alice Ferney. Dans la Guerre. Editions Actes Sud, 2003.
22:54 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (0)