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09 décembre 2009

Jusqu'à quand ?

République Démocratique du Congo. D’après les chiffres de sources humanitaires et de la société civile, les victimes faites au cours des derniers mois par les combats entre les différents camps sur le terrain seraient au nombre d’un millier et s’ajouteraient à 7000 viols recensés et plus d’un million de personnes déplacées.

09 novembre 2009

Voyage

 

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Valise la plus soft possible un voyage encore un enregistrement attente embarquement barquettes aux légumes OGM mondialisation viande ou poisson ? Que désirez vous comme boisson monsieur petit écran films à volonté sur écran tactile je choisis Home édifiant impensable arrêtons de bruler ce kérozène infernal manger manger de la viande de la viande pour écouler les tonnes de céréales  manger du poisson ça nettoie les océans pendant que d'autre crient famine ou cherchent l'eau potable déforestation exploitation production de masse dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé la machine tourne d'elle-même, jusqu'à sa perte ? Il n'y a pas 36 solutions. Stop

17 juin 2009

suite...

monde moderne ?

12 mai 2009

La réalité c'est aussi ça....

dans notre pauvre monde....

 

Kimya II : la peur revient

Je me trouvais aux Kivus au moment où l’opération conjointe Kimya II (Kimya = le calme) des FARDC et de la MONUC venait d’être lancée officiellement avec l’objectif de traquer les FDLR au  Nord et Sud Kivu. Kimya II prévoit le déploiement de 16.000 soldats congolais à qui la Monuc devrait fournir l’appui logistique, le transport et le soutien stratégique. L’opération est censée faire pression sur les FDLR et les forcer à abandonner les armes.  La population Kivutienne en est extrêmement préoccupée.  Le déploiement des forces s’effectue au moment où la population fait un bilan de l’opération conjointe rwando-congolaise qui a laissé sur le terrain des centaines de morts et des milliers de déplacés et qui a été considérée par la population comme un grand échec.  Les premières conséquences néfastes de Kimya II sont, en effet, déjà visibles.  Il y a juste deux semaines, suite à des affrontements entre les FARDC et les FDLR au nord de Rutshuru, la population a été la cible de punitions collectives par les FDLR qui la considèrent comme responsable d’une coopération avec le gouvernement congolais, et donc la responsable indirecte de la mise en place de l’opération Kimya II.  Au même moment, l’armée congolaise - dont certaines brigades ne sont pas payées depuis décembre 2008 en remettant en discussion les résultats obtenus grâce au processus de brassage de l’année dernière - s’en prend, de son côté, à la population.  Dans cette situation, le manque de confiance dans la Monuc continue à être la cause de mouvements préventifs de la population qui se réfugie dans les camps de déplacés. 
Je constate un certain nombre de problèmes qui vont sûrement avoir des conséquences négatives sur la sécurité des personnes dans les deux Kivus. Il n’y a pas de véritable prise en charge des militaires et de leurs familles qui suivent les soldats et qui sont ainsi abandonnées à elles mêmes.  Les administrateurs des territoires ne sont apparemment pas informés des opérations qui devraient se dérouler sur leurs territoires, ce qui empêche une réelle coopération entre les militaires et les autorités locales. Suite à l’opération conjointe des armées rwandaise et congolaise, les FDLR s’étaient dispersés et ensuite reconstitués à la fin de l’opération. A leur retour, ils avaient exercé une très grande violence et une action vindicative envers la population. Quant à la Monuc qui devrait assurer la protection des civils, elle ne semble pas avoir développé un vrai plan de protection de cette population.  Apparemment, elle ne semble pas être toujours informée des plans militaires des FARDC, ce qui empire les conditions d’insécurité générale dans les zones des combats.  Il existe cependant quelques signes positifs.  La Monuc a créé des Joint Protection Teams (JPT) constitués du staff des sections affaires civiles, droits humains, affaires politiques et DDRRR.  Leur rôle est de se déplacer pendant quelques jours dans des zones à haut risque d’insécurité pour s’entretenir avec la population, les leaders locaux, la police et les déplacés.  Les informations récoltées leur permettront de mettre en place des mécanismes de protection, en communicant les résultats de ces enquêtes à l’armée congolaise et à la Monuc. Pour que les JPT soient vraiment efficaces, il faudrait que leurs recommandations soient mieux tenues en compte. Il faudrait surtout ne pas oublier qu’une solution purement militaire au problème des FDLR n’est ni souhaitable ni réaliste. Le dialogue politique reste nécessaire pour une véritable pacification et stabilisation de l’Est de la RDC.

Donatella Rostagno, Policy Officer d’EurAc

 

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01 mai 2009

Travail ?

par Audace Nimbona

Burundi : la pauvreté banalise le travail des enfants

(Syfia Grands Lacs/Burundi) Au nord du Burundi, la pauvreté contraint beaucoup de jeunes à abandonner l'école pour travailler. Ils sont embauchés dans des familles qui ne leur donnent presque rien en échange de leurs lourdes tâches.

"Je la paie 2 000 Fbu (2 $) par mois, car elle m’a demandé de travailler gratuitement et de lui donner à manger en échange", avoue une enseignante qui a engagé une fillette de 10 ans. L'enfant a abandonné l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans le nord du Burundi, bon nombre d'enfants cessent aujourd'hui d'être scolarisés. Ils trouvent facilement à s'embaucher comme personnel de maison parce qu’ils demandent peu en échange. La plupart d'entre eux travaillent uniquement pour être nourris tandis que d'autres perçoivent une somme d’argent souvent inférieure à 5 000 Fbu (5 $) par mois.
Les autorités scolaires s'inquiètent de ce phénomène. "Sur un total de 137 534 élèves inscrits pour l’année scolaire 2008-2009 à Ngozi, 5 752 avaient déjà abandonné à la fin du premier trimestre, s'alarme Albert Nduwimana, inspecteur provincial de l’Enseignement primaire à Ngozi. Mais à notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de trouver une solution."
Souvent fonctionnaires, ceux qui les emploient savent pourtant qu’ils sont en infraction par rapport au Code du travail burundais. Les articles 126, 127 et 128 stipulent que les enfants ne peuvent pas être employés avant l’âge de 16 ans sauf pour des travaux légers ou un apprentissage, sous réserve que ces tâches ne nuisent pas à leur santé ou à leur développement moral. Aucune sanction n'est cependant prévue en cas de non-respect de ce code.
Un enseignant qui emploie une jeune domestique de 12 ans estime que ce système est une compensation. "Un fonctionnaire n'est pas suffisamment payé. C’est une chance pour lui de pouvoir engager un travailleur moins cher", explique-t-il. Il ajoute que ces enfants échappent ainsi à la famine. Un employé administratif partage cet avis. Pour lui, ces jeunes employés et leurs patrons sont en parfaite collaboration même si ces derniers savent qu'ils exploitent ces mineurs. "Moi aussi j’ai à mon service un jeune garçon de 13 ans. Il garde mes vaches. Ce sont ses parents qui me l’ont demandé, car ils étaient démunis. Je le verse un salaire mensuel de 3 000 Fbu (3 $) tout en sachant que c'est insuffisant. Mais je lui ai sauvé la vie !", se vante-t-il.

La pauvreté des parents
Les enfants qui cessent de fréquenter l’école le font souvent à l'initiative de leurs parents qui ne sont plus capables de les nourrir. "Quand la fin du mois approche, la famille se réjouit. Ma fille ne va plus à l'école, mais avec ce qu'elle gagne je peux acheter au moins 2 kg de riz", confie Léocadie Nsanzamahoro, 40 ans, venue toucher le salaire de sa fille, domestique à 10 ans. L'enfant gagne 2 500 Fbu (2,5 $) par mois. Mathias B., psychopédagogue déplore cette situation. "Cela s'est généralisé depuis dix ans. La raison majeure en est la pauvreté. La solution serait de conscientiser les parents afin qu’ils laissent leurs enfants étudier, mais comment alors qu'ils crèvent de faim ?", s'interroge-t-il.
Certains enfants décident seuls de stopper leur scolarité. Divine Ndikumana a abandonné l’école à l’insu de sa tutrice. Cette orpheline de 14 ans ne pouvait plus supporter la pauvreté dans laquelle elle vivait. "Je somnolais en classe à cause de la faim. Passer une journée sans manger était monnaie courante. Ma maîtresse me punissait tout le temps et je ne pouvais pas lui parler de ma situation, car je risquais d’être la risée de mes camarades de classe", explique-t-elle. C'est pourquoi elle a choisi de travailler comme domestique, même si elle a bien conscience d'être exploitée.


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14 avril 2009

Coup de gueule

Pfff.....

05 avril 2009

Dérive de l'hôpital

L'hôpital public est en dérive, situation induite par l'évolution en sourdine des dispositions depuis l'avènement du gouvernement actuel. Est il encore permis de ne pas être inquiet, devant une évolution qui ne pêut que s'aggaver avec le passage de la loi HPST, dont on fait si peu de cas actuellement, mais qui est un signe important de dérive de la société publique et de l'aggravation des inégalités. Nous dérivons, nous régressons, il faut résister continuer malgré tout.

Ci dessous le point de vue d'un médecin hospitalier (Christophe Trivalle, hôpital Paul-Brousse) qui rend bien compte de la situation .

Pendant longtemps, le travail des médecins à l’hôpital a consisté à soigner les malades de leur mieux, à faire de l’enseignement pour les jeunes médecins et soignants, et un peu de recherche lorsque c’était possible. Depuis les années 2002-2003, les choses ont changé. On a arrêté de parler de malades, pour ne plus penser qu’en termes d’activité, d’objectifs, d’efficience, d’indices de performance.
Avec le nouveau projet "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST) et le regroupement des hôpitaux, il n’est question que de
"maîtrise des coûts de production" et de "positionnement face à la concurrence", comme si la santé pouvait se négocier en parts de marché. Il n’est plus jamais question des malades ni de la qualité des soins. Notre travail n’est plus de soigner mais de remplir des lits ! Les médecins sont devenus des gestionnaires qui doivent rentabiliser au mieux chaque malade.
Comment est-on passé de l’hôpital "service public" à l’"hôpital entreprise" ? La réponse est simple : en appliquant au système de santé français les méthodes utilisées en Amérique du Nord depuis les années 1980, et en particulier la tarification à l’activité (T2A), qui a entraîné un changement majeur dans le fonctionnement de l’hôpital. A chaque pathologie correspond un code qui permet de regrouper les patients par un logiciel en
"groupes homogènes de séjours (GHS)". A chaque GHS correspondent une durée "idéale" de séjour et une tarification. Un séjour trop court ou trop long équivaut à une perte financière pour le service, car l’hôpital est payé après la sortie du malade en fonction des codages.
Ce système est responsable depuis sa mise en place d’une multiplication des séjours, d’une incitation au tri des malades et d’un transfert trop rapide en soins de suite alors que le diagnostic n’est pas fait et le malade toujours instable. Malgré les dangers de ce système dénoncés par de nombreux médecins, le financement des hôpitaux est quand même passé en 100 % T2A en janvier 2008, sans qu’il y ait jamais eu d’étude sur les conséquences que cette course à l’activité pourrait avoir pour le service public. Dans un avenir proche, la T2A devrait aussi concerner, en plus du court séjour, les soins de suite et la psychiatrie.
Pourtant, les dérives de ce type de tarification ont bien été signalées. Ainsi, dans un avis du Comité national d’éthique du 7 novembre 2007, il est noté que la situation de l’hôpital
"a pour conséquence de déboucher sur un primat absolu donné à la rentabilité économique, au lieu de continuer à lui conférer une dimension sociale". Et que la T2A "s’adapte mal à la prise en charge des maladies chroniques, des soins de suite, des soins palliatifs, des personnes âgées ou des enfants malades, ou encore à la reconnaissance des actions de prévention, car elle ne prend pas en compte le temps passé auprès du malade pour l’écoute et l’examen clinique approfondi". De même, le rapport du député UMP André Flajolet d’avril 2008 signale que la T2A a aggravé les inégalités de santé avec "un risque de dérive de l’activité dans les hôpitaux au regard des besoins réels de santé de la population et des personnes les plus fragiles".
L’exemple le plus absurde de l’utilisation de la tarification à l’activité est son application aux soins palliatifs, dont la spécificité de la prise en charge est que la durée de séjour et le volume de soins nécessaires sont très hétérogènes. Du fait de la T2A, les unités de soins palliatifs sont obligées de trier les malades pour ne prendre que ceux dont l’espérance de vie est supposée être supérieure à 2 jours et inférieure à 35 jours ! Tous les autres sont refusés. Pour faire face à ce système absurde, ces services sont obligés de transférer ces malades en fin de vie dans un autre service avant de les reprendre !
Selon Martine Aoustin (directrice de la mission T2A au ministère de la santé) une nouvelle classification est en cours d’élaboration, qui
"devrait en partie améliorer la situation". Mais en toute logique, en ce qui concerne les soins palliatifs, il ne devrait pas y avoir de tarification à l’activité ni de durée minimum ou maximum de séjour. En effet, comment peut-on à la fois promouvoir les soins palliatifs et permettre leur tarification à l’activité ? L’absurdité du système a encore été aggravée par la mise en place des pôles et des chefs de pôle. Ces "supermandarins" sont plus des chefs d’entreprise que des médecins. Avec la délégation de gestion, ils doivent s’occuper de tout et faire des choix : quelles chambres vont être repeintes cette année ? Peut-on remplacer l’appareil à ECG qui ne fonctionne plus, ou faut-il acheter des appareils à tension ? Quels postes faut-il supprimer pour répondre aux plans d’économie ?
On voit bien les dangers d’un tel système : si les dépenses ne peuvent que progresser chaque année, les recettes ne peuvent augmenter qu’en faisant de plus en plus d’activité. On en arrive à sélectionner les activités rentables et à trier les malades. Le système ne fonctionne plus sur des critères médicaux, mais sur des critères économiques. Même les présidents des comités consultatifs médicaux de l’APHP, qui ont pourtant soutenu la mise en place de cette nouvelle "gouvernance", ont fini par s’en rendre compte, et ont envoyé en novembre 2008 une lettre ouverte à Mme Bachelot :
"La place n’est plus aux réorganisations et regroupements médicalement utiles et intelligents, aux investissements sur des projets prometteurs, la place est aux économies à court terme et à tout prix, soumises à une vision financière la plus drastique qui soit".
Par ailleurs, la T2A est un système faussement libéral, car c’est un système bloqué : lorsque les volumes globaux d’activité augmentent plus que prévu, les tarifs baissent ! Au final, tout le monde est perdant, ceux qui ne font pas assez d’activité et ceux qui en font plus que prévu. Avec la tarification à l’activité, l’hôpital est en train de devenir fou : d’un côté, il doit exploiter les séjours avec un codage le plus rentable possible, de l’autre la Sécurité sociale multiplie les contrôles pour essayer de payer le moins possible en revoyant à la baisse tous les codages ! Les seuls emplois créés sont des postes de codeurs à l’hôpital et d’inspecteurs à la Sécu, alors que l’hôpital manque de soignants auprès des malades. Il est urgent d’arrêter ce processus, de supprimer la T2A ou, à défaut, de la repasser à 50 % en la réservant au court séjour médical et à la chirurgie.

Sauver l'hôpital public

18 février 2009

Un accès au soin égal pour tous ?

Aujourd’hui, le projet Hôpital, Patient, Santé, Territoire est présenté aux députés. Il fait partie d’un plan pour réduire la part de l’hospitalisation publique en France afin de diminuer l’engagement de l’Etat dans la prise en charge des besoins de santé.

Pour forcer les hôpitaux à se restructurer, c’est-à-dire à fermer de nombreux services de spécialité, l’Etat utilise des pressions financières et met en place une réforme profonde du fonctionnement de l’hôpital.

Dans un premier temps, l’Etat commence par supprimer le budget global et demande aux hôpitaux de régler la note. Instantanément, 90% des hôpitaux se retrouvent en déficit. Soulignons que le montant de la totalité du déficit de tous les hôpitaux français en 2007 était équivalent à celui de l’argent versé par l’Etat à Bernard Tapie, au terme de la procédure d’arbitrage concernant le Crédit Lyonnais (350 millions d’euros).

Dans un deuxième temps, à partir de 2008, l’Etat applique à 100% le nouveau mode de financement, la tarification à l’activité, alors que dans les autres pays d’Europe, la part de la tarification à l’activité ne dépasse jamais 50% du budget hospitalier. Le passage à la tarification à l’activité entraînera une baisse de 30% des recettes des hôpitaux. Le déficit des hôpitaux va s’accroître.

Puis, l’Etat impose aux hôpitaux d être tous à l’équilibre budgétaire d’ici 2012. Les hôpitaux n’auront comme solution que de diminuer les dépenses de personnel qui représentent 70% de leur budget. Pour arriver à l’objectif fixé par l’Etat, il faudra supprimer 20 000 emplois dans les hôpitaux français. Cette suppression d’emplois entraînera la fermeture de nombreux services puisqu’il faut des soignants pour soigner.

Le projet HPST arrive à point nommé avec la restructuration en communauté hospitalière et en groupement sanitaire pour faire croire aux Français que l’offre de soins sera équivalente. Avec les communautés hospitalières de territoire, (plusieurs hôpitaux de différentes villes) le patient n’aura pas forcément accès à toutes les spécialités dans l’hôpital de sa ville. Il devra faire des Km pour aller les chercher dans d’autres villes.

Avec les groupements sanitaires, (regroupant hôpitaux, cliniques et médecins libéraux) certaines spécialités n’existeront plus qu’en privé. Le patient ne sera plus sûr de pouvoir accéder à des consultations et des interventions sans dépassements d’honoraires pour toutes les spécialités. Il ne sera plus assuré de ne pas faire l’avance des frais.

Avec la mise en place du directoire à la tête de chaque hôpital et la transformation du Conseil d’administration en conseil de surveillance, tous les pouvoirs sont confiés au directeur. Face au pouvoir gestionnaire, il n’y a plus aucun contre pouvoir : - ni médical : Or les médecins hospitaliers ont eu, jusqu’à présent, pour principe fondamental d’assurer la qualité des soins pour tous les patients, sans discrimination, et donc sans trier les patients selon qu’ils rapportent de l’argent à l’hôpital ou non. -ni des Elus : Or, les élus locaux sont très attachés à garantir l’égal accès à des soins de qualité pour la population locale. Ce projet de loi fait sauter deux verrous de protection de la santé des citoyens français.

En réalité, la fermeture de nombreux services de spécialité à l’hôpital aboutira à une importante diminution des lits d’hospitalisation et des consultations de spécialistes. Comme en Angleterre, les Français devront attendre des mois pour se faire soigner. Comme aux Etats-Unis, certains renonceront à se soigner, faute de moyens financiers, laissant leur pathologie s’aggraver et entraîner des complications qui seront beaucoup plus coûteuses, à terme, non seulement en soins, mais aussi en incapacités de travail, transitoires ou définitives.

Dans son discours du 17 avril 2008 à Neufchâteau, le Président de la République explicite très bien l’hôpital qu’il prépare pour les Français : « J’appelle l’hôpital à faire ce double mouvement : recentrage sur […] la phase aigue de la maladie (c.a.d les urgences ndlr) et reconversion vers la prise en charge du grand âge et de la dépendance. »

Ce projet s’oppose à l’un des principes fondateurs de la Sécurité Sociale : l’égal accès aux soins pour tous. Ce que l’Etat Français a fait au sortir de la deuxième guerre mondiale, alors que ses finances étaient exsangues, il devrait y renoncer en 2009, au nom de la prétendue valeur "rentabilité" ?

Une guerre idéologique oppose les quantificateurs, avec leur prétention croissante à régenter l’existence humaine dans tous ses aspects, et ceux qui ne plient pas devant la dictature des nombres. "Le fanatisme du chiffre, ce n’est pas la science, c’en est la grimace.(Jacques Alain Miller)"

 

Note de Béatrice Villamot publié dans Pratiques

22 janvier 2009

Madagascar

Le cyclone est sorti ce matin de Mada et s'éloigne vers le sud, bien affaibli, mais le sud de Mada, de Morondave à Fort Dauphin est bien malade avec des dégats importants. Et on n'en parle pratiquement pas : rien en parcourant la presse française, sauf quelques entre-filets venant des communiqués des agences de presse, comme dans le Nouvel Obs. Aujourd'hui le Monde, se faisant le relais de l'Express de Madagascar a parlé de la Grande Ile, mais pour évoquer que la "crise" qui oppose Ravalomanana "en dérive monarchique" au maire de Tana : "Utilisant le mécontentement populaire, le maire d'Antananarivo défie le président Ravalomanana, etc ..."

Fanele

Fanele, nom de baptème du cyclone qui est en train de ravager Madagascar. Encore un. Chaque année ce sont plusieurs phénomènes climatiques de ce genre qui jettent leur dévolu sur la grande île qui n'a vraiment pas besoin de ça. Qui en parle ?

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Des nouvelles glanées sur un forum.... :

Hier midi

Les communications téléphoniques sont coupées depuis hier 17h/18h, sauf le central de Morondava centre qui a disjoncté fin de soirée.

Les communications GSM ont pu être relayées jusqu'à 5h00 locale ce matin, le relais de Morondava ayant été touché à priori puisque l'on a eu une coupure nette générale.

Les communications TSF du réseau privé de l'opération Com-test2009 ont permis de relayer 200 appels hier soir jusqu'à 00h00z pour aviser les populations, dont certaines faute de radio et faute de circulation routière se doutaient de quelques choses mais ne connaissaient même pas le nom du système.

Le réseau transmet à nouveau au coup par coup uniquement pour des appels de détresses.

Des messages reçus entre temps je peux vous assurer que la nuit et surtout la fin de nuit fut apocalyptique pour cette zone, les vents s'étant curieusement renforcés lors de l'aairvée su rterre du cyclone, et les dégâts sont très au dessus de ce que l'on pouvait prétendre.

L'onde de tempête a provoqué des raz-de-marée dans la région de Belo et Ankoba.
La mer reste très forte de Andramasay à Tulear (creux de 12m et+).

A Manometimay la rivière Maharivo aurait débordé de son lit au pont de la route d'Ankevo.

Contrairement à ce qu'annonce les autorités, et je l'affirme de source très sûre, l'atterissage du cyclone a été précédé de précipitations très soutenues pendant 3h non-stop d'une zone allant de Belo-Tsiribihina à Andranopasy au Sud d'Ankoba.

Dés hier 21h00 locale il était rapporté que des inondations étaient en cours, provoquées par la montées des eaux du Tsiribihina au niveau de Berevo et de Tsimafana...

Cette nuit :

Morondava est sous les eaux sur plus de 80% de sa surface.

Des villes comme Belo, Ankoba ou Ankevo sont détruites à plus de 60%.

Il y a des victimes d'Andranopasy à Belo-Tsiribihina et en général sur tout le territoire concerné par Fanele, mais l'état et des communications et des intervenants font que les nouvelles parviennent au compte goutte.

Les autorités seront surprises du nombre de victimes pour un cyclone pas si méchant que cela, mais à Madagascar même les dépression tropicale tuent (Asma).

Pour l'instant on se concentre à déterminer les zones potentielles pouvant être atteintes par les pluies de Fanele et actuellement c'est le déluge dans des villes comme Ranomafana, Mahatalaky, Esira, Labakoho et Manafiaty.

Fort-Dauphin est aussi sous les pluies torrentielles mais plus épisodiquement, lorsque certaines bandes nuageuses arrivent à traverser les monts Antanosy, ces fortes pluies concernent toute la zone Tanosy jusqu'à Ranopiso, Behara et même Ambosary.

Les vents sont assez forts dans cette région depuis ce matin.

J'ai eu la famille il y a quelques heures et déjà des rivières comme la Manampanihy ou la Manambolo commençait à sortir des lits dans certains districts et notamment à Ampasimena.


Fanele a été ressentie même sur Tuléar où des bulletins de mise en garde avaient été émis hier au soir.

Nous restons à l'écoute des appels et des doléances (je dors trés peu depuis 2 jours) et si des nouvelles importantes me parvenaient je ne manquerai pas de vous en faire part.

 

Revue de presse de ce matin :

L'express / Cyclone « Fanele » balaie Morondava : La ville de Morondava a été balayée, hier, pendant quatre heures par le passage du cyclone « Fanele ». Les destructions sont estimées à 80%. La population affirme n’avoir jamais connu pareille catastrophe...
Lire : http://www.lexpressmada.com...

http://www.midi-madagasikara.mg...

03 décembre 2008

Extra terrestres ?

Certains cherchent du travail dormir dedans vivre au chaud manger d'autres sont bien contents d'en avoir un d'aucuns profitent bien d'eux en les faisant travailler le dimanche quand ils ont la chance de ne pas travailler le dimanche ils cèdent tellement facilement à la tentation de cette foutue consommation qui fait acheter n'importe quoi en vendant du pseudo bonheur dans les magasins justement ouverts exprès le dimanche enfin d'autres vivent bien même très bien belle maison belle voiture tout çà peut être aussi que ceux là bosseraient volontiers un peu moins en partageant le travail et les revenus non je délire ils doivent être rares ceux là des extra terrestres surement quel galère pour ces quelques extra terrestres comment voulez vous que le monde "libre" permette un tel truc mais si vous voulez vraiment allez y rusez tiens pourquoi vous restez tout seul pas étonnant le monde quelqu'il soit se réfugie là dans le nid douillet espiègle de l"individualisme.

Et si on devenait des extra-terrestres ?

Chiche ?

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Johannesburg, Juillet 2003

05 octobre 2008

Faim par milliards

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" ... Quoi de plus important que de sauver les banques, à l'heure où des milliers d'enfants taisent leur faim ? ... "

Maryvette Balcou, 30 septembre 2008

 

29 juin 2008

Port d'armes

Z'avez vu ça ? La cour suprème des États-Unis a interdit l'interdiction du port d'armes et a débouté le maire de Washington.

Estomaqué.

08 mai 2008

Enfants soldats

Radhika Coomaraswamy, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, a salué la libération de 232 enfants-soldats au Burundi, mais reste préoccupée par le sort d'environ 500 autres qui seraient associés au Palipehutu-FNL d'Agathon Rwasa.

« Cette libération est le résultat de huit mois de négociations concernant le gouvernement, la société civile, les agences de l'ONU et d'autres intervenants avec une faction dissidente du Front national de libération Palipehutu (P-FNL) », explique un communiqué publié aujourd'hui à New York.

Mais Radhika Coomaraswamy a cependant appelé à ce que tous les enfants recrutés par les forces d'Agathon Rwasa soient relâchés. Il y aurait environ 500 enfants dans les rangs de cette faction, qui a repris les combats contre les forces du gouvernement à la mi-avril.

 Allafrica.com, bulletin des Nations Unies du 7 mai 2008

01 mai 2008

ça suffit !

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Quand est-ce que tout cela va-t-il s’arrêter ?

Ça y est ! Les hostilités ont repris de plus belle dans la fournaise burundaise. Alors que le pays traverse une crise alimentaire, les forces loyales ont décidé d’aller en guerre contre les rebelles des Forces nationales de libération (FNL).

De violents affrontements se sont déroulés le dimanche dernier entre les deux factions armées à quelques encablures de Bujumbura, la capitale, et ont fait de nombreux morts aussi bien chez les loyalistes que chez les rebelles. Ces attaques ont eu lieu après le 3e assaut des FNL en moins d’une semaine contre la capitale. Cela a fait plus d’une trentaine de morts et la comptabilité n’est pas près de s’arrêter.

On avait l’impression que le pays s’était pacifié et que les vieux démons étaient définitivement enterrés depuis le génocide de 1993, qui avait fait plus de 300 000 victimes. Et en pareille situation, ce sont les innocents qui payent le plus lourd tribut. Et dès lors, des milliers de civils habitant les collines d’où partent les tirs des insurgés ont commencé à fuir leur terre.

Le pire, c’est que c’est toute cette région des grands lacs qui en supportera les conséquences. En effet, les mouvements de populations qui vont en résulter entraîneront avec eux tous les maux sociaux (insécurité, épidémies, chômage, assainissement…)

Autant dire que la boîte de Pandore est en train de se rouvrir lentement mais sûrement, donnant la conviction à certains analystes que les conditions climatiques des plus favorables, dont bénéficie ce pays, ne profiteront pas de sitôt à ses habitants. Si le Burundi retombe dans un conflit armé, ça risque d’être le chaos, car les braises, qui ne se sont pas totalement éteintes, vont s’activer davantage et replonger tout le pays dans le chaos. Et ce sera un éternel recommencement.

Il est à craindre que cette contrée soit alors abandonnée à elle-même. On aurait la preuve que les protagonistes de la crise armée ne veulent pas le retour définitif de la paix.

Pourtant, la branche politique des FNL, le Palipehutu, a été belle et bien partante pour un cessez-le-feu, signé en septembre 2006. Il démontre qu’il tient à leur revendication du pouvoir politique et militaire. On peut aisément comprendre qu’il partait à la table des négociations sans avoir le cœur à la tâche ; sinon, il n’aurait pas réclamé, entre autres, le poste de chef d’état-major de l’armée ; une fonction que le président burundais, Pierre Nkurunziza, ne marchanderait pour rien au monde.

Dans un tel contexte, les positions ne seront jamais conciliables, et le spectre de la guerre civile ne peut que se concrétiser. Déjà, des dissidences se forment de part et d’autre et les deux camps s’accusent mutuellement de les entretenir. Le Burundi n’a vraiment pas besoin d’un autre génocide. C’est le moment d’interpeller la communauté internationale à parer au plus pressé avant que la cocotte-minute n’explose. Mais diable ! Quand est-ce que tout cela va-t-il prendre fin ?

Kader Traoré, l'Observateur Paalga, Ouagadougou