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02 mars 2010

Suis là

Ben oui pas de note depuis plus d'un mois même pas fêté l'anniversaire de mon blog qui avait combien déjà ?

4 ans 4 février 2006 oh la la que c'est loin ça mais non c'est hier kesketurakonte ? Suis là suis pu là pour parler de tout de rien des girafes du ciné des livres de mes coins pas carrés des images glanées de ci là de par le monde de mon monde qui tourne rond pas si rond que çà pour parler de l'Afrique des frasques de mes cons tant porains de l'avion de mes spleens de mes emportements transcontinentaux transocéaniques transbordements de ceux qui viennent là me serrer la pince de ceux à qui je rend visite sur leur blog des fidèles des occasionnels j'ai pas oublié je suis toujours là étonné visites qui continuent à s'égréner sur le compteur malgré mon silence je continuerai à semer des mots des images des émotions des coups de gueules semblant de rien enfin pas si semblant de rien que çà

Vous êtes toujours là alors moi aussi monde virtuel j'assume

11 mai 2009

Pleine Lune

Lune

Pleine

Déjà tard

Dormir

Poser

Reposer

Rêver

Blafarde

Blanche

Eclatante

Poésie

Silence

Nuit

Avant le jour

Avant la semaine

Se lever

Enfourner

Affronter

Demain

Pleine lune

Aguichante

Laisse moi dormir

01 janvier 2009

2009

A toutes celles et ceux qui passèrent par ici bonne année merveilleuse année à venir contents de finir une année encore pourquoi année passée pleine de goût amer année aussi remplie de bonheur et de projets quand même aboutiront ils la société eh! la société Dire Creuser

A tous ceux et celles qui passent par ici moment de passage singulier d'une année sur l'autre 8 vers 9 après 7 vers 8 ou 6 vers 7 An Neuf du vingt et unième dérive totalitaire rêves à ne pas trop vite enfouir regarder les enfants vivre rester poète Parler Crier

A toutes celles et ceux et les uns et les autres qui passeront si vous passez et même si vous ne passez pas année excèle lente à passer mère veilleuse de nos jours qui lèvent avancent s'écoulent se lovent vers le jour suivant année qui vient espoir dans l'âme Rire Pleurer

A ceux et celles A celui et celle qui lit mes mots jetés farfouillés accollés enlacés sur le clavier état singulier fait de diversité osons le soyons créoles par dessus les murs par dessus les mers par delà les murmures par delà les îles osons encore dire parler creuser crier rire pleurer

Bonne année à tous je vous embrasse je ris je pleure je crie je vole...

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Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent ...  je répète ... Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent

Le jour de l'occident est la nuit de l'orient ... deux fois ... Le jour de l'occident est la nuit de l'orient

 

03 décembre 2008

Extra terrestres ?

Certains cherchent du travail dormir dedans vivre au chaud manger d'autres sont bien contents d'en avoir un d'aucuns profitent bien d'eux en les faisant travailler le dimanche quand ils ont la chance de ne pas travailler le dimanche ils cèdent tellement facilement à la tentation de cette foutue consommation qui fait acheter n'importe quoi en vendant du pseudo bonheur dans les magasins justement ouverts exprès le dimanche enfin d'autres vivent bien même très bien belle maison belle voiture tout çà peut être aussi que ceux là bosseraient volontiers un peu moins en partageant le travail et les revenus non je délire ils doivent être rares ceux là des extra terrestres surement quel galère pour ces quelques extra terrestres comment voulez vous que le monde "libre" permette un tel truc mais si vous voulez vraiment allez y rusez tiens pourquoi vous restez tout seul pas étonnant le monde quelqu'il soit se réfugie là dans le nid douillet espiègle de l"individualisme.

Et si on devenait des extra-terrestres ?

Chiche ?

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Johannesburg, Juillet 2003

30 novembre 2008

Centenaire

Nous sommes dans un monde auquel je n'appartiens déjà plus. Celui que j'ai connu, celui que j'ai aimé, avait 1,5 milliard d'habitants. Le monde actuel compte 6 milliards d'humains. Ce n'est plus le mien.

Claude Levi-Strauss, 2005

26 septembre 2008

Girafes

Il n'y a plus de girafes

Parties sans épitaphes

Ni trompettes absentes

Dissoutes sans tambours

A mon appel vain et sourd

Hagard éperdu dans la sente

Elles ne répondent plus

Longs cous tête feuillue

Elles m'ont laissé tomber

Je suis là bizarre bouche bée

Perplexité descente sur terre

Mais que deviens je de quel bois

De quel trempe suis je devenu

Pour ne plus entrevoir des nues

Que les âmes aux amers abois

Et là zordi je me vois à terre

Groggy coco plein confit

Corps à coeur battant

Humant haletant le temps

Fuir les attirants défis

Girafes où êtes vous

Horizons lointains

Courage éteint

Montrez vous !

23 juin 2008

Heureux ?...

"J'ai décidé d être heureux , parce que c'est bon pour la santé." (Voltaire)

Citation glanée chez Goellia... 

  

12 janvier 2008

Politique de civilisation

... Nous savons que l'approfondissement des crises ou l'approche bien visible de catastrophes peuvent susciter prises de conscience et prises de décisions salvatrices. De Tchernobyl à la vache folle, nous ne sommes qu'au début des catastrophes dont tôt ou tard on découvrira les causes ou origines civilisationnelles. La politique de civilisation deviendra alors - clairement - la seule issue pour freiner la machine productiviste/énergivore, remplacer les énergies polluantes par des énergies non polluantes, passer du quantitatif qu qualitatif, produire et consommer moins mais mieux.
La politique de civilisation est une mission de nécessité et d'ampleur historique. Elle doit se développer sur la décennie et se poursuivre au delà. Elle non un "modèle", ni un "projet" de civilisation, mais une voie.
Elle appelle à la fois à la reconquête du présent, à la régénération du passé, à la reconstruction du futur.
Elle permet de ressusciter une espérance concrète. Cette politique de résistance à la nouvelle barbarie porte en elle le principe d'une espérance.
L'ingrédient vital dont nous avons tous besoin - et la politique aussi -, c'est l'espoir. La résurrection de l'espoir n'est pas ici la résurrection de la Grande Promesse., c'est la résurrection d'une possibilité. Ni l'incertitude, ni l'angoisse ne sont supprimées, mais, comme on ne peut supporter l'incertitude et l'angoisse que dans la participation, dans l'amour, dans la fraternité, dans l'action, la politique de civilisation porte en elle l'élan, la participation, l'espérance.
 

E Morin, "Pour une Politique de Civilisation", Ed Arléa, diffusion seuil, mai 2002, pp 78-79

 

02 décembre 2007

dimanche océan

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Aujourd'hui dimanche je me suis installé sur la table ronde face à l'océan bleu bleu foncé ligne d'horizon blanche grise couronne de nuages bas ciel bleu palot. Groggy face à l'immensité étroitesse du monde musique Perpetua de Renaud Garcia Fons violon crissant nostalgie croquant à pleine dent Les chemins sauvages de Garbarek trompette criant la vie contre vent et piano mots dispersés recherchés les corps sont beaux sans les âmes si mon slip est en kangourou têtes raides harmonie de l'acordéon parce qu'il n'attachait pas son chapeau les marécages l'ont avalé tout cru tout beau les corps sont beaux sans les hommes. Immensité vibration de l'âme back to Breizh d'Alan enlacement de la harpe avec les profondeurs des entrailles Tassilé de Tarsagh et Ohman merveilles des cultures rythmes endiablés ou lancinants je revis loin des carcans mouvements de l'âme mouvements de l'homme xylophone de zambezi marima band déhanchement évasion terre d'asile terre de folie misére et beauté paradoxes clavier de mots jetés.

 

 


20 octobre 2007

Grand matin

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Réveil grand matin
Grand soleil dehors,
Petite brise, vent coulis, coeur léger,
Toute la journée devant moi,
My Lady d'Arbanville en toile de fond
Clin d'oeil aux amis blogueurs
Au loin un vacarme assourdi
Un bull en plein terrassement 
Par la fenêtre les oiseaux chantent
Mon esprit tintinabule 
Café noir ami je sirote avec bonheur
Pain frais pétri la veille avec amour 
 
 Nouvelles et commentaires du matin
Sur l'écran virtuel reflet déformé 
Cécilia Sarko émeuvent le monde
C'est pas mes oignons
 Les bleus ont perdu, et alors ?
Elections au Togo, pseudo-démocratie
France de sarkosy 63% satisfaits 
Et dans la rue aussi ? 
Guy Moquet, instrumentalisation
Jungle urbaine, Lucky Dube assassiné
Le monde de la Recherche malade 
 
Je regarde par la fenêtre
Le vent forcit
L'arbre du voyageur s'agite 
Un hélicoptère passe
Un couple de Paille-En Queue  
Au loin le bull s'affaire
Allez, je retourne à mes dossiers
Je vais me refaire un café 
 

12 octobre 2007

Dire, écrire

L'homme possède la faculté de construire des langages, par lesquels chaque sens se peut exprimer, sans avoir nulle notion ni de la manière dont chaque mot signifie, ni de ce qu'il signifie...

 

Ludwig Wittgesnstein,

Investigations philosophiques.

10 octobre 2007

Les hommes aux yeux secs

Je prèfère encore croire que les yeux des hommes peuvent se mouiller, croire dans la pluie du monde, pour arroser et faire s'épanouir, empècher la désertification des coeurs et des âmes, l'assèchement des terres fertiles de la poésie et de la beauté....

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30 août 2007

Le cyclone Dean et l'aprézan

A force de répondre à l'urgence, on oublie l'essentiel. On oublie surtout ce que toute politique conséquente n'ignore pas : que rien n'est jamais plus urgent que l'essentiel. C'est au nom de ces milliers d'emplois, toutes ces désespérances, qu'il faudrait oser l'aprézan décisif: penser, imaginer, se projeter, désirer un futur. Quitte à être massivement subventionnés, quitte à recevoir des tombereaux de secours bienveillants, pourquoi les affecter au seul réamorçage du cycle de la dépendance ? Pourquoi ne pas en faire le souffle d'une renaissance en les affectant à une restructuration déterminante ? Pourquoi ne pas préciser un aprézan à court, à moyen et long terme pour s'éloigner de l'agriculture pesticide pour une agriculture raisonnée, raisonnable, ouvrant à une agriculture totalement biologique ?

Extrait d'un article d'Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau paru dans Le Monde du 26 août à propos du cyclone Dean en Martinique.

23 août 2007

Un petit whisky

Ce soir un petit whisky je me sens l'âme chagrine bizarre un coin dans le vague un autre coin à me dire que je devrais faire quelque chose quoi ? il y a tant de choses à faire mon âme divague est à gué du temps qui passe et qui repasse en boucle un petit whisky qui me titille ça me tintinabulle dans le gosier quelle heure est il déjà seulement je fais du surplace les pensées s'entrechoquent mollement contre la vitrine de mon espace temps le whisky me réchauffe la mer vague se retire à l'âme flux et reflux marée lente vide après le trop plein scotch réparateur attention à la tête tant pis pour la tête ce soir je me sens le coeur chagrin l'âme en vagues paresseuses qui caressent mon ego celui qui se cherche un coin cocon d'où rééclore peu importe quand ni où à tout là l'heure demain plus tard.

Souvenir écrt d'un soir où il fait bon divaguer 

13 mai 2007

Ma moitié

Il y a une personne dont je ne parle pas (ou presque) ici. Ou alors, de façon très indirecte, mais ça, c'est la complicité que je ne dévoilerai pas dans ces lignes. Elle est celle qui partage mes joies, mes humeurs, mes états d'âme, mes ras le bol au-retour-du-boulot-qui-me-prend-la-tête-avec-toutes-ces- conneries-enfin-pas-tellement-conneries-que-ça-mais-il-y-en- a-de-trop-vous-savez-avec-toutes-ces-cases-remplies-à- travailler-à-la-suite-quand-ce-n'est-pas-en-même-temps-et-ces -intérêts-contradictoires-à-ne-plus-savoir-où-donner-de-la-tête- pour-ne-pas-tourner-en-bourrique-ou-ne-pas-claquer-la-porte- même-si-ça-arrive-quand-ça-déborde...

Enfin, bref, c'est elle, elle m'assume, nous nous soutenons, elle me porte, je l'affectionne, je la chérie, je la lit jusqu'à la lie. Elle m'a tenu la tête hors de l'eau quand il était grand temps. L'apnée ne pouvait pas durer beaucoup plus à l'époque. Et nous avons repris la route. La route est semée d'embûches, mais nous sommes deux. Confrontons, affrontons, construisons, mais vivons. Je lui doit beaucoup, même si elle me rétorquera qu'elle aussi elle me doit tout.