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05 mai 2007

Réfutations

un film de Thomas Lacoste

Seize militants et chercheurs, seize regards acérés sur le monde que nous prépare Nicolas Sarkozy. Ni haine, ni diabolisation, mais la réalité d'une droite décomplexée en passe d'accéder au pouvoir. Une déconstruction implacable de la rhétorique sarkozyste, à voir d'urgence... avant qu'il ne soit trop tard.
 
 
 
 
Ce film est libre de droit. Nous vous invitons à en assurer la diffusion la plus large (le faire connaître, circuler, projeter, etc.). Il peut aussi être publié sur des sites internet. Nous vous demandons cependant une seule mention obligatoire :
« Pour soutenir cette action, qui en appelle de nouvelles, vous pouvez acheter le DVD du film Réfutations sur le site www.lautrecampagne.org ou par chèque (10 euros) à l’ordre de l’Autre association, 3 rue des Petites Ecuries, 75010 Paris. »

Un film de Thomas Lacoste avec la participation de Jeanne Balibar, Monique Chemillier-Gendreau, Anne Debrégeas, Eric Fassin, Hélène Franco, Susan George, Nacira Guénif-Souilamas, Thomas Heams, Michel Husson, Bruno Julliard, Christian Lehmann, Richard Moyon, Thomas Piketty, Emmanuel Terray, Louis-Georges Tin et Alain Trautmann.

01 mai 2007

Raisonnable ?

J - 5. Hier, discours enflammé de Nicolas Sarkosy. Comment peut on proférer des choses pareilles ? Arrêtons, s'il vous plait. Ce n'est même plus un choix de société, ce n'est même pas une question de gauche ou de droite, c'est la sagesse et l'humanité qui est en jeu. Je n'irai pas plus loin, je préfère reproduire ici un extrait du texte d'Anne Laure Bondoux, que Thierry Lenanin a publié sur son Blog à la date du 30 avril, allez y faire un tour, lisez le dans son intégralité, il prend aux tripes. 

"...

RELATIVISME (définition du Robert) : "Doctrine qui admet la relativité de la connaissance humaine. Doctrine d’après laquelle les valeurs (morales, esthétiques) sont relatives aux circonstances (sociales, etc.) et variables." Nicolas Sarkozy veut liquider ça. Autrement dit : la pensée.

Comment un pays, comment la France, peut-elle porter au pouvoir un homme qui refuse la pensée ? La pensée n’est ni de droite ni de gauche, je suppose. Elle est juste l’essence de l’homme, sa caractéristique fondamentale.

Quel genre d'animal politique peut tenir des propos pareils ?

Je vous l’ai dit : je ne suis pas raisonnable. J’adorerais me tromper.
"


Anne-Laure Bondoux, sur le blog de Thierry Lenain

28 avril 2007

Mangeons...

Comment en est on arrivé là ? Faut il attendre de voir des images pour réellement mesurer l'ampleur de l'horreur de notre monde ? Comment se nourrit-on dans notre société moderne ? On le sait bien production en masse, élevage industriel... Et pourtant... Comment faire pour que ça cesse ?

Je relaie ici vers le blog de Julien, visionnez l'extrait du film Notre pain quotidien... Sans paroles.

27 mars 2007

Et voilà...

Aujourd'hui, je leur ai dit m.... (enfin, façon de parler, je suis resté poli) . Pas envie de continuer à marcher sur la tête, ça fait trop mal aux cheveux, et puis j'en ai marre de m'abîmer pour des prunes. A bon entendeur salut, ...

17 février 2007

Esclavage

Il ya quelques temps, nous nous sommes perdus lors d'une ces rares soirées où l'on allume la télé, devant un reportage, de ceux qui font rêver les touristes psudo aventuriers en pantoufle. Emission animée par un jeune guide vertuel se transportant de façon tout à fait impertinente et importune d'un bout à l'autre du monde. Et ce soir là, une de ses haltes merveilleuses était la Mauritanie, dont la beauté et l'exotisme, la population et ses moeurs étaient loués et chantés. J'étais sorti de ce reportage fâché d'avoir encore subi la télévision et la vision imposée par certains.

Mais je ne me doutais pas à quel point ce reportage était à côté de la plaque, cachant le pire de ce pays moderne et soi disant paradis (des touristes). Quelques jours plus tard, je tombe sur cet article. La Mauritanie n'a toujours pas aboli dans les faits l'esclavage, même si officellement tout le contraire est avancé. Des enfants, des femmes, des hommes, sont encore traités comme des non-êtres, sans aucun droit, à la merci entière d'un maître qui peut en faire ce qu'il veut. Encore une aberration, un non sens de nos temps modernes. Solution ? Je ne sais pas, je ne sais plus.

 

24 janvier 2007

Observance et firmes

Jusqu'où pourra-t-on aller ? Il y a de quoi rester perplexe. Le gouvernement aura le droit désormais (passage du texte de loi à l'assemblée le 11 janvier dernier) de faire passer par ordonnances des décisions "d''ordre technique" dans le domaine du médicament. Quand on sait que par exemple, on compte s'en servir pour autoriser les firmes pharmaceutiques à aller aux domiciles des "patients" pour vérifier qu'ils prennent bien leurs médicaments, on croit rêver ! Démarchage et publicité des médicaments à domicile, on n'en est pas loin, et même au delà, puisqu'avec la bénédiction de la prescritption médicale...

21 janvier 2007

Darfour

En silence. Un drame continue de se nouer, comme au Rwanda. Ca recommence, et on n'en dit ni ne sait pas grand chose. Des centaines de milliers de morts au Darfour. Peut on rester indifférent ?

19 janvier 2007

Des enfants privés d'école

L'école, un droit avant tout, encore bafoué en nombre d'endroits en France.

L'exclusion passe aussi et d'abord par là, notamment pour les Rroms et leurs enfants.

A découvrir, l'histoire des Rroms de la rue Ardouin à Saint Ouen.

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08 janvier 2007

Nelson Mandela, ambassadeur d'Amnesty International

"Tant que régnera l'injustice, nul ne pourra prendre de repos."

Message délivré par Nelson Mandela, devenu Ambassadeur de la conscience pour Amnesty International

"Tout comme Amnesty International, je lutte pour la justice et les droits humains depuis de longues années. Je me suis maintenant retiré de la vie publique, mais tant que l'injustice et l'inégalité perdureront, aucun d'entre nous ne pourra prendre de repos. Nous devons devenir plus forts encore. Je continue ma lutte en faveur du respect des droits humains à travers la Fondation , le Fonds d'aide à l'enfance et la Fondation Mandela Rhodes. Ces trois institutions caritatives qui oeuvrent en mon nom ont pour tâche de continuer mon action dans des domaines qui m'ont préoccupé toute ma vie : l'enfance et la jeunesse, la mémoire et le dialogue, ainsi que la formation de nouvelles générations de dirigeants éthiques.

Mon souhait est que cette distinction puisse aider les militants partout dans le monde à maintenir une lueur d'espoir pour les prisonniers oubliés de la pauvreté. Comme l'esclavage ou l'apartheid, la pauvreté n'est pas naturelle. Ce sont les hommes qui créent la pauvreté et la tolèrent, et ce sont des hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité. C'est un acte de justice. Il s'agit de protéger les droits humains fondamentaux. Toute personne, partout dans le monde, a le droit de vivre dans la dignité, libre de toute crainte et de toute oppression, libérée de la faim et de la soif, et libre de s'exprimer et de s'associer comme elle l'entend.

Cependant, à l'aube de ce nouveau siècle, des millions de personnes sont toujours prisonnières, esclaves et enchaînées. La pauvreté massive et les inégalités sont de terribles fléaux de notre temps - à une époque où le monde s'enorgueillit des avancées formidables réalisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l'industrie et de l'accumulation de richesses. Tant que la pauvreté persistera, il ne saurait y avoir de véritable liberté.

Les populations pauvres sont celles qui ont le moins accès au pouvoir en vue de déterminer les politiques à venir - en vue de déterminer leur avenir. Mais elles ont droit à une voix. On ne doit pas les faire asseoir en silence tandis que le « développement » se produit autour d'elles, à leurs dépens. Un véritable développement est impossible sans la participation des personnes concernées. Prenons le droit au logement. Trois millions de personnes en Afrique ont été expulsées de logements précaires depuis le début de ce siècle.

Nous avons aussi en Afrique le fléau du sida, qui décime la vie de notre peuple, particulièrement les personnes vivant dans la pauvreté. Nous partageons tous - riches et pauvres, gouvernements, entreprises et individus - la responsabilité de veiller à ce que tous aient accès à l'information, aux moyens de prévention et à un traitement. Notre point de départ pour cela doit être le respect des droits de la personne. Nous savons que ce sont les populations le plus marginalisées qui sont aussi le plus affectées par le sida. Et nous savons qu'à l'intérieur de ce groupe les femmes sont encore plus marginalisées et portent le fardeau le plus lourd. En tant que filles, mères, soeurs et grands-mères, elles font chaque jour l'expérience dans leur chair de la réalité de cette pandémie. Les femmes meurent aussi pour d'autres raisons qui pourraient être évitées. Une femme meurt toutes les minutes de complications dues à la grossesse. Et où vivent presque toutes ces femmes ? Dans les pays en développement - dans la pauvreté.

Amnesty International oeuvre pour faire en sorte que les droits des femmes existent. A travers son action sur la pauvreté et à travers sa campagne contre la violence à laquelle elles sont confrontées. Les femmes et les jeunes filles ont besoin de sécurité pour apprendre et travailler. Si les jeunes filles ne bénéficient pas d'un environnement sûr, exempt de toute discrimination, pour poursuivre des études ou obtenir un emploi, les conséquences s'en feront sentir toute leur vie. J'ai parlé auparavant de la nécessité d'un « tournant ». Nadine Gordimer a évoqué une conversation qu'elle et moi avions eue en 1998. Elle nous a rappelé ce que j'avais dit alors : « Ce que je veux arriver à voir, c'est un environnement dans lequel les jeunes gens de notre pays ont une chance réelle de développer les possibilités qu'ils ont en eux pour inventer une vie meilleure pour eux-mêmes. C'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de développement. »

Si tous les militants des droits humains à travers le monde croient cela et agissent sur cette base et s'ils arrivent à amener d'autres personnes à croire en cela, nous aurons alors atteint ce tournant dont je parlais."

Extrait d'un article paru dans Le Monde du 8 novembre 2006

26 décembre 2006

Dormir dehors...

Je croyais savoir ce qu’était le social, en bossant dans les quartiers difficiles, avec des jeunes en foyer, ou qui sont retournés en HP après la colo. Je me trompais...

Superbe témoignage qui nous dit d'aller plus loin...

Bon Noël à tous 

19 décembre 2006

La valse hivernale des SDF

Et encore une belle action des "services d'ordre" de notre beau pays : les SDF avec leurs tentes délogés du quai de la gare à Paris.

Voir la note de Nono.

24 novembre 2006

Ananas en boîte

Une vielle conserve d'ananas traînait. Nous l'avons ouverte. A manger avant que la date ne soit passée. Ca faisait des années que je n'avais pas mangé des ananas en boîte. Ca n'a aucun goût. Insipide. Flotteux plutôt que juteux. Pâlots, même pas jaunes. Tranches mollasses qui s'écrasent comme du caoutchouc sous la dent. Non, je suis bien content d'avoir la chance de manger des vrais ananas frais, juteux, croquants, coupés en bon quartiers bien fermes sentant le soleil et savoureux à merveille, surtout les petits.

03 octobre 2006

Mur mexicain

Mille deux cent kilométres de murs avec protection électrifiée sont en train de se construire entre les USA et le Mexique, fruit de la peur collective du peuple américain entretenue et exploitée par son président. Encore un signe de régression de nos sociétés modernes. Se barricader contre les intrusions, protéger ses privilèges, s'enfermer plutôt que partager. Empêcher l'immigration coûte que coûte. Se comporter en barbare moderne. Pourquoi ? Ne pourrait on pas se mettre autour d'une table, retrousser nos manches, regarder l'autre autrement, échanger, partager ?

24 septembre 2006

Esclaves en Europe

Pologne. La population active fuit vers l'ouest. Les gares routières s'emplissent chaque jour, enfournant des rêves de vie meilleure et de salaires décents. Les candidats atterissent en Angleterre, en France, aux Pays Bas, en Suisse, en italie...

Sud de l'Italie. La culture des tomates. Des centaines d'étrangers, majoritairement des polonais, recrutés à distance avec promesse de salaire. Parqués, encerclés de grillage, forcés à travailler 12 à 16 heures par jour, ne voyant rien de leur soi-disant salaire retenu pour "frais d'hébergement", "nourriture",... Quelques dizaines de "disparus"...

Europe ? Modernité ?

12 septembre 2006

La mobilisation continue

Une photo de chacun avec une pancarte pour Astrid-Mira...