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22 octobre 2006

Crépuscule


 
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Avant le crépuscule

Soleil couchant

Retraite de la lumière

Chant des passereaux

Fredouillis du vent

Feuillages légers

Pensées à la rescousse

Réflexions profondes

Fermentation de l'esprit

Moment sacré

Refuge de la paix

Intériorité de l’extérieur revivifiant

Se fondre dans l’environnement

19 octobre 2006

Comment ?

Notre monde est bien malade, et la voie thérapeutique est bien loin d'être trouvée. Tant que l'on s'attachera à rechercher des causes ou des coupables aux situations difficiles, on ne pourra guère avancer. La question principale à se poser est pourtant simple : comment ? Comment faire pour réduire les écarts sociaux ? Comment faire pour limiter la gabegie énergétique et de ressources de tous genres, jusqu'aux ressources humaines si bien malmenées ? Comment rendre à chaque individu sa dignité et rendre au collectif sa valeur ? Comment arrêter cette longue déchéance de l’homme qui se recroqueville sur lui-même sans y trouver son identité ? Comment arrêter de laisser filer la réflexion collective indispensable à l’avancement de notre société ? La démocratie elle même est  remise en question. La chose publique (Res Publica) est bafouée, jusque dans ses fondements. Paradoxe des temps “de progrès”, alors que les savoirs ont fait des avancées considérables,  que l’on pourrait allier des compétences multiples, non seulement technologiques, biologiques, physiques, chimiques,  mathématiques, médicales, mais aussi humaines, anthropologiques, sociologiques, écologiques, on continue d’ avancer à l’inconnue, de façon parallèle, avec très peu de ponts jetés, de réflexions mises en commun. Non seulement les diverses disciplines scientifiques se parlent peu, restent renfermées sur leurs étroites problématiques, mais de plus, aucun cas n’est fait des principales découvertes ou avancées. La politique dénie l’homme, ne reconnaissant que la productivité économique ou le pouvoir de certains. Les valeurs mises en exergue restent réduites à la marchandisation, créant des fossés de plus en plus difficiles à combler. Et pourtant, il y a des hommes et des femmes qui pensent autrement, qui , heureusement, travaillent à un niveau micro, sur d’autres bases, mais pour quels résultats ? Le chemin sera long, c’est sûr. Espérons simplement qu’il ne sera pas trop tard.

18 octobre 2006

Le temps palpable

Il ya des moments privilégiés où le temps se décompresse, se désentortille. Rien de tel pour cela que de sortir, dépoussièrer les photos rangées, soigneusement ou non dans des cartons. Les souvenirs que vous croyiez ensevelis, effacés, oubliés, viennent soudainement vous titiller, aussi frais et clairs que ceux d'hier ou de ce matin. Souvenirs pas seulement d'images, mais aussi de sons, de voix, de sentiments, d'émotions, d'odeurs, d'interactions, ... Le temps est ainsi, inconsistant sur l'évocation du moment, lointain, sans concrétisation, choses révolues comme si elles n'avaient jamais existées. Temps pourtant tellement palpable dans ces moments de replis salvateurs où tout vous revient, et toujours tellement là, à vous toucher le coeur prêt à être renversé, chamboulé par cette révélation du passé vous faisant aller vers l'avenir. Le passé nous construit, le présent est à happer, l'avenir est l'existence pleine du présent.

10 octobre 2006

Science

Dans l'oeuvre de la science seulement on peut aimer ce qu'on détruit, on peut continuer le passé en le niant, on peut vénérer son maître en le contredisant. G Bachelard, La Formation de l'esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance.

08 octobre 2006

Accordéon

La semaine dernière, j'ai repris mon accordéon. Un accordéon diatonique. Dépoussiéré, j'ai repris contact avec lui, essayé d'improviser quelques notes et accords. Ca me manquait, j'avoue. Quel plaisir. Et depuis, un peu tous les jours, histoire de me réacclimater aux touches au tiré-poussé, d'être emporté à nouveau dans les bonheurs et avatars de la"création" musicale, à mon petit niveau d'amateur qui n'a jamais vraiment bien connu la musique. Mais j'aurais aimé être musicien. On ne peut pas tout faire, mais savoir déjà un peu, c'est déjà beaucoup.

07 octobre 2006

Sleeping beauty

Nous sommes allés au théâtre. Ce n'est pas si fréquent, et pourtant... Que c'est bon ! Surtout quand l'actrice, pendant 1 heure, réalise une telle prestation. Sleeping Beauty, version 21ème de La Belle Au Bois Dormant. Naissance et enfance en milieu difficile, du côté de l'Angleterre, dans un quartier délaissé des milieux bourgeois, vie et bonheur de petits riens, rêve du grand amour, accident ...Tellement universelle. Texte magnifique, mi français, mi-anglais. Une seule actrice, Colette Garrigan, qui fait agir les paroles, les lumières, la musique, les pantins, les objets, les tissus. Si vous avez la chance de pouvoir tomber dessus, n'hésitez pas.

04 octobre 2006

Kwassa kwassa

Anjouanais faisant le va et vient en kwassa kwassa entre leur île et Mayotte la française. Femmes enceintes ne rêvant que d'une chose: faire naître leur enfant à Mayotte, de façon à avoir une chance qu'il soit naturalisé français plus tard, qu'il ne soit pas soumis à la même galère qu'elles et leurs familles. Voyages dangereux en bateau pour atteindre l'île convoitée, se cacher, trouver un travail au noir, être l'objet de ségrégation raciale de la part des mahorais, se faire dénoncer et être arrêteé, être reconduite sur Anjouan, attendre de pouvoir revenir, recommencer... Recommencer, et vivre quand même mieux à Mayotte, même si exploités par les mahorais à être payé 3 fois moins, voire ne pas être payé. Familles éclatées entre les 2 îles, la vie est trop dure à Anjouan, pas de travail, peu de resources pour vivre et manger. Combien de temps va-t-on tenir avec le problème de Mayotte et des Comores toutes proches ? 16 000 clandestins par an et ça s'amplifie. La solution n'est elle pas ailleurs que dans l'interdit et la fermeture ? Aberrations de nos temps modernes.

03 octobre 2006

Résolution

Bon, c'est décidé. Je ne prends plus la voiture. Je pars à pied tous les matins, au chant des oiseaux et à l'entre fraicheur du matin- chaleur montante du début de journée. Et je remonterai la colline le soir, à la nuit tombée, accompagnant le vol des chauve-souris. C'est tellement bon, de se sentir vivre, marcher, transpirer. Et dans ma tête je referai le monde, je bâtirai des sociétés meilleures, je réapprendrai à comprendre l'homme. Vive la Vie !

Mur mexicain

Mille deux cent kilométres de murs avec protection électrifiée sont en train de se construire entre les USA et le Mexique, fruit de la peur collective du peuple américain entretenue et exploitée par son président. Encore un signe de régression de nos sociétés modernes. Se barricader contre les intrusions, protéger ses privilèges, s'enfermer plutôt que partager. Empêcher l'immigration coûte que coûte. Se comporter en barbare moderne. Pourquoi ? Ne pourrait on pas se mettre autour d'une table, retrousser nos manches, regarder l'autre autrement, échanger, partager ?

01 octobre 2006

Retour de pêche

Retour de pêche. Les filets ont été ramenés. L'effort pour tirer les barques vers le rivage témoigne de la richesse de la récolte. Sur la grève, femmes et enfants attendent, impatients. Les embarcations sont hâlées sur le rivage tandis que les enfants courent. Ca frétille de partout. Le village se presse autour du butin ramené dans les filets. Chacun y va de sa sagacité. Tri patient. Marmailles extirpées du cercle. Carangues par ci, sardines par là, péche-cavales  de ce côté,  crabes  et... oh, une langouste !  Les seaux et récipients de toutes sortes s'emplisssent. Quelques attardés arrivent et s'attribuent les tas gardés pour eux. Il y en aura pour tout le monde.

La vie, tout simplement. On retourne à la case. On aura du poisson ce midi. Pas simple la vie, mais on mangera. medium_mada.jpg