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16 juillet 2006

Afrique du Sud ?

La coupe du monde s'est terminée il y a quelques jours. Dans le contexte que l'on sait. En Europe. Avec la "suprèmatie" de l'Europe. Mais j'ai eu un faible pour les africains. D'ailleurs, une des raisons qui m'a fait regarder mes premier matchs a été l'engagement des pays africains (pas si nombreux que ça du reste), Ghana, Togo, Côte d'Ivoire... (Et l'équipe de France m'a attiré, elle aussi, par sa couleur métissée. Tiens, pourquoi ne pas "intégrer" la France à l'Afrique ? On vote ? On référendome ?)

Toujours est-il que l'on va vers une prochaine coupe du monde en Afrique du Sud. Et ça fait déjà parler. La FIFA a même des doutes sur la capacité d'organisation et la sécurité. On aurait parlé de garder sous le coude l'Australie en roue de secours. C'est qu'il faut être sûr que le divertissement pour les foules est sans risques. Bien sûr, c'est démenti : enjeu politique trop important pour l'Afrique du Sud. Mais il doit y avoir un peu de vrai, non ?

11:35 Publié dans Bistro du coin | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : actu

09 juillet 2006

Allez comprendre !

Pas encore évoqué le "foot" sur le blog. Et pourtant, on en parle ! Depuis quand ? 1 mois ? Au moins ? On s'enflamme, on pronostique, on vitupère, on congratule, on peste, on conférence de presse, on s'entraine, on tacle, on tire, on supporte, on dénigre, on... J'avoue que je me suis regardé quelques matchs, et passé un moment pas désagréable. Et pourtant, toute cette surenchère, surmédiatisation, scotchage des foules sur les écrans petits, grands, et géants, dans les stades, toute cette illusion de plénitude retrouvée en France grâce aux "bleus", ces enfants chéris si sympas de redonner un peu d'espoir et de baume au coeur, illusion de bonheur patriotique. Je suis dans le plein paradoxe encore une fois. Car c'est vrai que j'ai apprécié de voir les ghanéens, français, argentins, allemands, brésiliens, togolais, portugais, et j'en passe peut-être. Pour la beauté, (pour l'art ?) au delà de la technique, pour l'émotion humaine, quelquesoit le niveau ou la place de chacun. La coupe du monde a ceci de bizarre, c'est le seul moment où le foot m'interesse vraiment... Mais de là à en-filer un maillot bleu azur marqué du n° 10 mythique, à aller dé-filer sur les Champs Elisés, ou à re-filer je ne sais quoi de fièvre apparemment contagieuse... Allez comprendre !

22 juin 2006

Radiophonie

Conseils si vous voulez écouter la radio :

- éviter les heures de grande écoute : 6-8h , et soir 18-20h, truffées d'alternance de paroles lénifiantes des pseudo-intellos pas précaires et de pubs semée à gros paniers à votre insu

- éviter les infos, et surtout les chaines spécialistes de l'info : quantité nuit à qualité

- "zaper" dès qu'arrive une page de pub

- n'allumer la radio que si vous savez ce que vous voulez écouter

- éviter les "grands débats", sauf si vous arrivez à garder l'âme froide et critique

- écouter quand vous le pouvez les politiques, en cherchant l'intéret qui guide leurs paroles

- répertorier les vraies petites émissions, d'ailleurs animées et préparées par des journalistes souvent payés au lance-pierre, ou vilipendé par nombre de "bien-penseurs"

- si vous avez peur de ne pas y arriver, mieux vaut chercher une autre occupation 

12 mai 2006

Délocalisation

En Grande Bretagne, ça y est, des hôpitaux délocalisent des tâches de secrétariat en l'occurence en Inde. Le motif est à première vue louable : économie, et de plus on fait travailler dans d'autres pays, en développement. Main d'oeuvre moins chère, donc activité plus rentable. Il y a d'autres exemples dans d'autres secteurs, comme celui de la communication et des standards téléphoniques (les numéros commençant par 118...), qui sont gérées pour France Télécom au Maroc. Mais au delà de l'économie : quid de la "lutte" contre le chomage ? Et pourquoi, les employés délocalisés seraient ils payés au rabais ? Enfin, et non des moindres, où en est la proximité nécessaire, notamment dans la santé ?

11 mai 2006

Février 2003

Tiens, ce soir, je suis retourné quelques 3 ans en arrière, histoire de tourner un peu la sauce façon politique bien de notre époque :

LA PRÉCARITÉ, GRANDE OUBLIÉE DU DÉBAT

En neuf mois de pouvoir, MM. Jacques Chirac et Jean-Pierre
Raffarin peuvent se vanter d'un bilan réussi de
démantèlement des acquis sociaux. Aucun de ces derniers
n'échappe à cette vague : aide médicale aux plus démunis,
réduction du temps de travail, droit de licencier, épargne,
indemnisation du chômage ? en attendant la prochaine loi sur
les retraites (en juin) et celle qui vise à réduire le rôle
la sécurité sociale (à l'automne). En revanche, la fiscalité
pour les familles les plus aisées s'est encore allégée. Et
le gouvernement envisage de remettre en cause l'impôt sur
les fortunes. Les directions d'entreprise se sentent encore
plus libres de licencier. « Vouloir les en empêcher, a
déclaré M. François Fillon, ministre des affaires sociales
le 27 janvier, c'est comme vouloir empêcher la maladie. »

 

Le Monde Diplomatique, 2 février 2003

07 février 2006

Les nouvelles sont bonnes

Tout est pour le mieux : Georges Bush a annoncé l'augmentation du budget 2007 pour la défense et la sécurité intérieure, malgré le déficit américain. Les dépenses sociales, en éducation, et en santé (medicare) vont être réduites. Ou va-t-on ?

04 février 2006

La course médiatique au chik

Comment rester calme devant un nouvel exemple de folie médiatique potentialisant à l'exponentiel les informations de tout poil sur une nouvelle épidémie ? Le chikungunya, virus inconnu des contrées protégées, "sécurisées" à l'occidental y a fait son apparition. Il y est entré par l'océan Indien, là où enfin, en attaquant le peuple français tropical bien tranquille de la Réunion, il a pu se faire un nom et une renommée. Non content de se payer le luxe de paniquer une population forte de presque 800 000 habitants, il poursuit sa course virtuelle, vers le territoire métropolitain, dont la population se recroqueville un peu plus face à ce nouveau danger venu de l'inconnu. Je ne parlerai pas du virus ni des manifestations (rarement graves contrairement à la panique généralisée, mais aux symptomes et à la durée à ne pas négliger) qu'il entraine. Voilà une maladie et un virus qui touchaient des populations africaines et asiatiques depuis de nombreuses années, donc peu enclin à être très étudié sur les plans épidémiologique, clinique, biologique, thérapeutique... Enfin un espoir : abordant le monde occidental, se frayant une petite porte via la Réunion, il sera sous le feu croisé des ouvertures de crédits à la recherche, après la désinsectisation et la visite de quelques experts et d'un ministre !...
Trois petites réflexions pour finir : au lieu de précipiter sur les unes, les écrans, les ondes, et le web des photos lourdes et des mots chocs, laissons les ressources se mobiliser intelligemment; rassurez vous, le chikungunya n'empéchera pas de continuer à apprècier les contrées de l'océan Indien, ne serait ce que sur le plan humain; et quel paradoxe étrange cette panique sanitaire quand, à 2 pas de la Réunion se situe Madagascar dont la situation bien plus dramatique sur le plan sanitaire devrait faire la une quotidiennement depuis des lustres.

Ici et ailleurs

Nous voici en l'an 2006. Je découvre le monde blog et tente l'aventure. Je suis là, dans un petit bout de terre, sur une grande terre. Des hommes et des femmes. De la misère et de l'espoir. Des chemins tracés diversement, des ornières, des oeillières. Souvent nous regardons trop à la loupe ce qui doit d'abord être pris de recul. Pensées rétrécies, affinez vous en élargissant votre angle de vue. Exact est un qualificatif bizarre quand il s'applique à la pensée. Comment peut on concevoir qu'une pensée soit exacte ? Elle ne peut que correspondre à un état en mouvement s'appliquant à un ou plusieurs esprits. Alors, faisons bouger nos pensées communes ou plus secrètes.