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15 juin 2010

Un air de là-bas

L'Afrique du Sud c'est aussi sa musique, métissée. Un peu de fraîcheur à la pop sud africaine

 

13 juin 2010

Recrutement d'enfants-soldats : jusqu'où

Qu'y a-t-il de commun entre le Cameroun, la Centrafrique, le Niger, le Nigeria, le Soudan et le Tchad ? La signature d'un accord engageant  à ce qu'"aucun enfant de moins de 18 ans ne prenne part, directement ou indirectement, à des hostilités et, le cas échéant, de prévenir toute forme de recrutement"... Le Monde du 11/06/2010

Besoin d'un accord pour çà, oui, et il n'est pas trop tôt. 6 pays seulement, un début, un tout petit début. Il a fallu 2 jours de conférence à N'Djamena. Et encore parmi ces 6 pays, 2 n'ont pas encore signé, et 2 ont signé sans ratifier l'accord. 13 ans après la 1ère conférence à Cape Town, en 1997... Rien n'avance. Dans le monde 250 000 à 300 000 sont toujours engagés, chiffre désespérément stable depuis plusieurs années, engagés souvent de force dans les conflits armés, en Afrique mais aussi en Colombie, en Afghanistan, au Myanmar, au Népal... Ils font la guerre mais aussi les esclaves, voire les esclaves sexuelles.


 

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26 avril 2010

Connexion

 

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Bamako, août 2008

 

13 mars 2010

Se nourrir

Dans le nord du Burundi, Province de Kirundo, environ 180.000 personnes se retrouvent sans nourriture ni semences et la situation pourrait facilement s’empirer si des mesures ne sont pas prises avec urgence. Selon le Coordinateur humanitaire au Burundi et également Directeur du Programme Alimentaire Mondial (PAM), le manque de pluie a affecté de manière négative la récolte de janvier qui représente 35% de la production alimentaire totale au Burundi. La gravité de la situation a poussé des familles à vendre leurs maisons et leur bétail pour avoir assez à se nourrir et aller s’installer ailleurs. Certains sont allés chercher du travail au Rwanda.

Bulletin Eur'ac, 13/03/2010

 

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08 mars 2010

Naufrages : jusqu'à quand

Photo d'archive

Un kwassa-kwassa a fait naufrage sur la barrière de corail de Mayotte, au Sud de Kani-Kéli, dans la nuit de samedi à dimanche. Selon la presse du jour, c'est un pêcheur qui a donné l'alerte alors qu'il venait de sauver cinq rescapés. D'importants moyens ont été déployés par le gendarmerie (deux navires et un hélicoptère), appuyé par la Police aux frontières (un navire), permettant le sauvetage de 24 rescapés sur les 33 personnes qui avaient embarqué. Neuf corps ont ensuite été retrouvés sans vie, quatre femmes et cinq bébés. 

Dix rescapés ont été admis aux urgences et une enquête a été ouverte.

07 mars 2010

La Différence

Un grand artiste, un grand bonhomme, blanc et noir, engagé, récompensé aux Victoires de la musique. Belle victoire. Bravo et merci Salif.

Et pour un peu plus : http://www.youtube.com/watch?v=Apf3DXpuiwY

 

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03 mars 2010

La kora

La kora instrument superbe dans les mains de ces magiciens des sons qui nous emportent

Mélodie envoûtante art suprème des sons qui nous font danser voguer divaguer nous évader recoller décoller vivre aimer

Merci Mr Sissoko

 

10 janvier 2010

2010

 

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Bonne Année 2010 à tous qui passaient par ici voir si j'y suis peut on être absent d'un blog entité ô combien virtuelle il fut croire qu'il ne suffit pas d'un ordinateur et d'une connection les distances et les éloignements ne sont pas que géographiques j'y suis de nouveau quand même après périples par monts et par vaux quelques milliers de kilomètres quelques avions quelques décalage horreurs soleil chaleur poussière gaz d'échappement paradoxes du développement misères et sourires sourires surtout malgré tout piment musique moustiques beauté maladies volonté bises à tous et que le monde soit meilleur du moins essayons

09 décembre 2009

Jusqu'à quand ?

République Démocratique du Congo. D’après les chiffres de sources humanitaires et de la société civile, les victimes faites au cours des derniers mois par les combats entre les différents camps sur le terrain seraient au nombre d’un millier et s’ajouteraient à 7000 viols recensés et plus d’un million de personnes déplacées.

03 novembre 2009

C'est quoi ça ? .... c'est kwasa.

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Le moteur crachote sous la pleine lune. Blottis les uns contre les autres, nous contemplons le ciel. Les étoiles qui scintillent éclairent notre embarcation, comme autant de projecteurs braqués sur nos peaux presque nues…

C'est quoi ça ? Maryvette Balocou

Océan Editions

Sorti le 29 octobre

02 novembre 2009

Brume

 

photosAfrique sud juillet 2003 001_2.jpg

Mégalopole ville fantôme dans la brume du matin ville menaçante concentration issue d'aparteid avenues entre immeubles et gratte ciel inhumanité misère encerclées de grande artères townships avoisinant quartiers huppés de barbelés alarmes sécurité

Johannesburg, 2003

09:51 Publié dans Défifoto | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : photos, voyage, afrique

23 août 2009

Fleuve

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Fleuve nourricier fleuve purificateur
Enfants nus piétinants pétillants
Boubous aux tissus chatoyants
Femmes multicolores au labeur
L'embarcation file sur le fleuve
Le piroguier fier à la manoeuvre
Fait visiter son vert royaume
Les voyaguers intrus consomment
Emprisonnent images sur images
Pour quelques maigres billets
Dans les profondeurs éthérées
L'esprit du Fleuve enrage



Ségou, Mali, août 2008

21 juin 2009

Mon petit coin de fête

12 mai 2009

La réalité c'est aussi ça....

dans notre pauvre monde....

 

Kimya II : la peur revient

Je me trouvais aux Kivus au moment où l’opération conjointe Kimya II (Kimya = le calme) des FARDC et de la MONUC venait d’être lancée officiellement avec l’objectif de traquer les FDLR au  Nord et Sud Kivu. Kimya II prévoit le déploiement de 16.000 soldats congolais à qui la Monuc devrait fournir l’appui logistique, le transport et le soutien stratégique. L’opération est censée faire pression sur les FDLR et les forcer à abandonner les armes.  La population Kivutienne en est extrêmement préoccupée.  Le déploiement des forces s’effectue au moment où la population fait un bilan de l’opération conjointe rwando-congolaise qui a laissé sur le terrain des centaines de morts et des milliers de déplacés et qui a été considérée par la population comme un grand échec.  Les premières conséquences néfastes de Kimya II sont, en effet, déjà visibles.  Il y a juste deux semaines, suite à des affrontements entre les FARDC et les FDLR au nord de Rutshuru, la population a été la cible de punitions collectives par les FDLR qui la considèrent comme responsable d’une coopération avec le gouvernement congolais, et donc la responsable indirecte de la mise en place de l’opération Kimya II.  Au même moment, l’armée congolaise - dont certaines brigades ne sont pas payées depuis décembre 2008 en remettant en discussion les résultats obtenus grâce au processus de brassage de l’année dernière - s’en prend, de son côté, à la population.  Dans cette situation, le manque de confiance dans la Monuc continue à être la cause de mouvements préventifs de la population qui se réfugie dans les camps de déplacés. 
Je constate un certain nombre de problèmes qui vont sûrement avoir des conséquences négatives sur la sécurité des personnes dans les deux Kivus. Il n’y a pas de véritable prise en charge des militaires et de leurs familles qui suivent les soldats et qui sont ainsi abandonnées à elles mêmes.  Les administrateurs des territoires ne sont apparemment pas informés des opérations qui devraient se dérouler sur leurs territoires, ce qui empêche une réelle coopération entre les militaires et les autorités locales. Suite à l’opération conjointe des armées rwandaise et congolaise, les FDLR s’étaient dispersés et ensuite reconstitués à la fin de l’opération. A leur retour, ils avaient exercé une très grande violence et une action vindicative envers la population. Quant à la Monuc qui devrait assurer la protection des civils, elle ne semble pas avoir développé un vrai plan de protection de cette population.  Apparemment, elle ne semble pas être toujours informée des plans militaires des FARDC, ce qui empire les conditions d’insécurité générale dans les zones des combats.  Il existe cependant quelques signes positifs.  La Monuc a créé des Joint Protection Teams (JPT) constitués du staff des sections affaires civiles, droits humains, affaires politiques et DDRRR.  Leur rôle est de se déplacer pendant quelques jours dans des zones à haut risque d’insécurité pour s’entretenir avec la population, les leaders locaux, la police et les déplacés.  Les informations récoltées leur permettront de mettre en place des mécanismes de protection, en communicant les résultats de ces enquêtes à l’armée congolaise et à la Monuc. Pour que les JPT soient vraiment efficaces, il faudrait que leurs recommandations soient mieux tenues en compte. Il faudrait surtout ne pas oublier qu’une solution purement militaire au problème des FDLR n’est ni souhaitable ni réaliste. Le dialogue politique reste nécessaire pour une véritable pacification et stabilisation de l’Est de la RDC.

Donatella Rostagno, Policy Officer d’EurAc

 

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01 mai 2009

Travail ?

par Audace Nimbona

Burundi : la pauvreté banalise le travail des enfants

(Syfia Grands Lacs/Burundi) Au nord du Burundi, la pauvreté contraint beaucoup de jeunes à abandonner l'école pour travailler. Ils sont embauchés dans des familles qui ne leur donnent presque rien en échange de leurs lourdes tâches.

"Je la paie 2 000 Fbu (2 $) par mois, car elle m’a demandé de travailler gratuitement et de lui donner à manger en échange", avoue une enseignante qui a engagé une fillette de 10 ans. L'enfant a abandonné l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans le nord du Burundi, bon nombre d'enfants cessent aujourd'hui d'être scolarisés. Ils trouvent facilement à s'embaucher comme personnel de maison parce qu’ils demandent peu en échange. La plupart d'entre eux travaillent uniquement pour être nourris tandis que d'autres perçoivent une somme d’argent souvent inférieure à 5 000 Fbu (5 $) par mois.
Les autorités scolaires s'inquiètent de ce phénomène. "Sur un total de 137 534 élèves inscrits pour l’année scolaire 2008-2009 à Ngozi, 5 752 avaient déjà abandonné à la fin du premier trimestre, s'alarme Albert Nduwimana, inspecteur provincial de l’Enseignement primaire à Ngozi. Mais à notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de trouver une solution."
Souvent fonctionnaires, ceux qui les emploient savent pourtant qu’ils sont en infraction par rapport au Code du travail burundais. Les articles 126, 127 et 128 stipulent que les enfants ne peuvent pas être employés avant l’âge de 16 ans sauf pour des travaux légers ou un apprentissage, sous réserve que ces tâches ne nuisent pas à leur santé ou à leur développement moral. Aucune sanction n'est cependant prévue en cas de non-respect de ce code.
Un enseignant qui emploie une jeune domestique de 12 ans estime que ce système est une compensation. "Un fonctionnaire n'est pas suffisamment payé. C’est une chance pour lui de pouvoir engager un travailleur moins cher", explique-t-il. Il ajoute que ces enfants échappent ainsi à la famine. Un employé administratif partage cet avis. Pour lui, ces jeunes employés et leurs patrons sont en parfaite collaboration même si ces derniers savent qu'ils exploitent ces mineurs. "Moi aussi j’ai à mon service un jeune garçon de 13 ans. Il garde mes vaches. Ce sont ses parents qui me l’ont demandé, car ils étaient démunis. Je le verse un salaire mensuel de 3 000 Fbu (3 $) tout en sachant que c'est insuffisant. Mais je lui ai sauvé la vie !", se vante-t-il.

La pauvreté des parents
Les enfants qui cessent de fréquenter l’école le font souvent à l'initiative de leurs parents qui ne sont plus capables de les nourrir. "Quand la fin du mois approche, la famille se réjouit. Ma fille ne va plus à l'école, mais avec ce qu'elle gagne je peux acheter au moins 2 kg de riz", confie Léocadie Nsanzamahoro, 40 ans, venue toucher le salaire de sa fille, domestique à 10 ans. L'enfant gagne 2 500 Fbu (2,5 $) par mois. Mathias B., psychopédagogue déplore cette situation. "Cela s'est généralisé depuis dix ans. La raison majeure en est la pauvreté. La solution serait de conscientiser les parents afin qu’ils laissent leurs enfants étudier, mais comment alors qu'ils crèvent de faim ?", s'interroge-t-il.
Certains enfants décident seuls de stopper leur scolarité. Divine Ndikumana a abandonné l’école à l’insu de sa tutrice. Cette orpheline de 14 ans ne pouvait plus supporter la pauvreté dans laquelle elle vivait. "Je somnolais en classe à cause de la faim. Passer une journée sans manger était monnaie courante. Ma maîtresse me punissait tout le temps et je ne pouvais pas lui parler de ma situation, car je risquais d’être la risée de mes camarades de classe", explique-t-elle. C'est pourquoi elle a choisi de travailler comme domestique, même si elle a bien conscience d'être exploitée.


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