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19 avril 2008

Ombre folle

Combien de temps va-t-on continuer à sombrer à ignorer l'ombre qui s'abat dans la folie sur l'Afrique faim luttes rebelles apauvrissement peur fuites bruits de mortiers sur la ville kalachnikoff j'aime pas ce mot nausée pseudo désarmement forcé peur du voisin frère ennemi potentiel vision cauchemardesque du retour au passé 1993 folie meurtriére Faites qu'ils résistent cette fois à la violence à l'engrenage je sais pas comment mais il le faut Monde fou
 
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03 avril 2008

Les ONG sont parties, la malnutrition reste

 (Syfia Grands Lacs/Burundi 13/03/08) Peu fertile et ruiné par la guerre, l'est du Burundi est en proie à des disettes récurrentes. Mais, par manque de sécurité ou de budget, les Ong qui soulageaient les villageois sont parties récemment. La malnutrition gagne du terrain.
"Bienvenue au Centre nutritionnel de Ruyigi" lit-on sur une pancarte, à l’entrée de l’ex-quartier général d'Action contre la faim (l’ACF), une Ong française qui a fermé  ses portes après l’assassinat de son employée, Agnès Dury, le 31 décembre dernier. L’hôpital de Ruyigi, à l'extrême est du Burundi, a triste allure : dans la grande cour, derrière une vieille clôture en bois, quelques bâtiments en maçonnerie rudimentaire ou en bâches plastique comme celles utilisées par les réfugiés, Plus loin, les anciens bureaux, cuisine et salles d’hospitalisation, aux charpentes en bois et toitures en tôle bon marché, sont presque désertes. Visiblement, il y a à peu près cinq ans, le centre avait été installé en urgence. Les derniers malades qui y sont encore, une dizaine de mères et leurs enfants, en haillons, maigres, cheveux frisés et roux, ventres et pieds gonflés pour la plupart, illustrent les différentes maladies nutritionnelles traitées dans ce centre : le kwashiorkor, le marasme... Désespérés, ils achèvent le stock de lait et les provisions. Quatre malades sont morts quelques jours après la fermeture.

"Le centre recevait entre 30 et 40 malades par mois et il en a déjà guéri environ 9 000. Il avait créé des comités d’alerte à la malnutrition sur toutes les collines de la province et les malades étaient transportés jusqu’ici par ses véhicules", confie un ancien employé de l’Ong.

Soutenu par le PAM et l’Unicef, l’hôpital de Gitega a pris le relais et s’occupe de ces malades. Mais la structure d’alerte mise en place de la base au sommet par l’ACF n’est plus fonctionnelle et les gens ne sont plus suivis ni soignés dans les villages [....] Le long de la route Gitega–Ruyigi, le spectacle est déprimant : les villageois sont maigres, les champs presque vides de cultures, la végétation plutôt chétive avec peu d’arbres. Dans cette région sans lac et donc sans pêche, le haricot est la seule source de protéines. L’élevage lui a été anéanti pendant la guerre. Quelques tubercules et la banane cuite constituent l'essentiel du menu quotidien. L'arachide et le soja y poussent certes, mais leur consommation n’étant pas vulgarisée, toute la récolte est vendue à des commerçants qui les revendent trois ou quatre fois plus cher dans d’autres provinces...

25 mars 2008

La Chine au Mali

La Chine n'est pas qu'au Tibet, elle est devenue grande puissance économique au capitalisme envahisseur... La Chine offre au Mali la construction d'un nouvel hôpital à Bamako. Mais ce n'est pas un cadeau gratuit. En échange : l'exploitation de la forêt de Kita, l'une des rares forêts de bois d'Ebène à avoir résité. Exploitation qui ferait franchir un nouveau pas vers la désertification galopante du Mali.

Les Echos (Bamako) : Courrier international, 20-26 mars 2008.

19 mars 2008

Les Bushmen du Botswana

Les Bushmen du Botswana avaient gagné leur procès il y a quelque temps. Ils pouvaient donc réintégrer leur territoire après en avoir été expulsés. Seulement voilà, que valent des Bushmen face à l'impérieuse nécessité d'exploiter une mine de diamants ? Demain, Survival International organise une manifestation face au siège du MEDEF, où le président du Botswana doit rencontrer pour une réunion de travail les entreprises françaises. 

 

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14 mars 2008

Le cyclone Jokwe fait 55.000 sans-abri au Mozambique

Environ 55.000 personnes ont perdu leurs maisons après le passage du cyclone Jokwe sur le nord des côtes mozambicaines le week-end dernier, selon le porte-parole officiel du gouvernement mozambicain. Le bilan officiel des victimes de la tempête s’élève à une dizaine de personnes (Agence de presse mozambicaine, AIM). Le ministre a ajouté que plus de 90 salles de classe et environ une centaine de bateaux ont été détruits par la tempête.
La réunion gouvernementale a également passé en revue la situation d’urgence causée par les inondations qui ont frappé le centre du Mozambique de la fin de décembre 2007 jusqu’au début de ce mois. Le nombre des personnes directement affectées par les inondations est estimé à 113.571, dont la plupart se trouvent désormais dans les centres de réinstallation. Le ministre a ajouté que le travail prioritaire dans ces centres était de délimiter des parcelles de terre où les gens puissent construire de nouvelles maisons. Sur les 18.000 parcelles ciblées, 12.000 ont déjà été délimitées. Le gouvernement a déclaré avoir besoin de 20 millions de meticais supplémentaires (environ 800.000 dollars) pour le fonds d’urgence afin de mettre en oeuvre le plan destiné à aider les victimes à retrouver une vie normale.
Mercredi 12 mars 2008, par Panapress, sur 1820399219.jpgAfrik.com 
 
 
 

28 janvier 2008

Pourquoi ?

 
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... Jeudi, la ville a été rayée de la carte. Selon un plan d'autodestruction à l'oeuvre dans une partie de la vallée du Rift, vaste région fertile traversant le milieu du Kenya, des assaillants ont incendié et pillé les habitations. A Mau Summit, ils semblent avoir fait preuve d'une rage particulière. Dimanche 27 janvier, tout ce qui était inflammable finit de se consumer dans des amas noirâtres d'où émergent des pans de murs, des cheminées et des tôles tordues par la chaleur du brasier qu'il faut se hâter de récupérer avant que des pillards ne s'en emparent...
Le Monde, 28 janvier 2008

27 janvier 2008

Ames en guerre

Le monde est fou, la société n'est pas sage, par définition, et les hommes sont déraisonnables, répondant à des instincts et une rage qui les effraient eux mêmes, aucune leçon n'est tirée des atrocités et absurdités, le Kenya continue à s'enflammer, au nez et à la barbe des politiques et influents qui pourtant avaient les moyens de savoir le danger et de ne pas mettre le feu à la poudrière.

27 novembre 2007

La menace des changements climatiques pèse sur l'Afrique

Les émissions de gaz à effet de serre des pays développés pourraient dévaster l'Afrique sub-saharienne dans les décennies à venir, d'après l'édition 2007/8 du Rapport mondial sur le développement humain publiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
 
Le rapport souligne que "dans le monde d’aujourd’hui, ce sont les pauvres qui supportent l’essentiel des conséquences du changement climatique". Et d'ajouter qu’à moins d'une action urgente, une augmentation de la température de l'ordre de 2°C pourrait causer des dégâts énormes dans l'agro-industrie, avec notamment des pertes de l'ordre de 26 milliards de dollars à l'horizon 2060 (un montant supérieur à toute l'aide reçue par le continent en 2005). 600 millions de personnes seraient exposés à la famine, en plus d'une croissance des épidémies de maladies liées aux moustiques, comme le paludisme et la Fièvre de la vallée du Rift.
 
"La hausse des températures peut accroître la présence et l’élévation des populations de moustiques, et réduire de moitié leurs périodes d’incubation. Pour l’Afrique subsaharienne en particulier, toute expansion des zones touchées par le paludisme pourrait présenter des risques graves pour la santé publique", précise le rapport. "Pour certains des peuples les plus défavorisés du monde, les conséquences risquent d’être apocalyptiques. En Afrique subsaharienne en particulier, les taux de croissance économique sont étroitement liés aux précipitations". Le rapport note aussi une forte incidence de malnutrition et de troubles de croissance parmi les enfants nés en période de sécheresse, comme par exemple en Ethiopie et au Kenya, ou ces taux sont respectivement de 36% et 50% chez les enfants âgés de cinq ans ou moins. Au Niger, les troubles de croissance sont de l'ordre de 72% chez les enfants de zéro à deux ans. Contrairement aux habitants des villes des pays développés qui peuvent s'adapter à une élévation du niveau de la mer, les millions de personnes qui habitent dans les deltas du Nil ou du Niger sont quasiment sans défense. D'où la nécessité d'adopter des "stratégies d’atténuation", aussi bien au niveau individuel que collectif.

Au premier rang de ces mesures, le rapport préconise l'adoption "des budgets nationaux du carbone", dont la proposition initiale remonte au Protocole de Kyoto. L'idée est pour chaque pays de trouver un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et ses capacités écologiques en fixant un "plafond" des émissions tolérables.

 allafrica.com, 27 novembre 2007

11 octobre 2007

Folie humaine

Et pendant ce temps, les combats continuent, là bas, sans que nous n'en sachions rien, ou tellement peu...

L’ex-général Laurent Nkunda a annoncé lundi le lancement d’une "offensive active" au Nord-Kivu (est), où des combats à l’arme lourde ont repris dans la matinée après une brève accalmie. "Nous refusons aujourd’hui le cessez-le-feu", instauré le 6 septembre sous forte pression de l’ONU et violé à plusieurs reprises dans la province, a déclaré le général déchu tutsi congolais, joint dans un de ses fiefs des montagnes du Masisi (Nord-Kivu). "Au moment où je vous parle, les FARDC sont en train de brûler (pilonner) les villages de Muremure, Kiluku, Bwirunde, Mushaki et Karuba", localités du Masisi situées à entre 30 et 40 km à l’ouest de la capitale provinciale Goma, a-t-il affirmé. "Nous allons ouvrir un front partout où ils nous attaqueront", a-t-il prévenu. (Source : Contreinfo et TV5, 9 octobre).

Depuis combien de temps s'entretue-t-on ? Quand en finira t'on avec de telles énormités ? Quels sont encore ceux qui tirent les ficelles de ces conflits qui font (ont fait) des milliers (des millions) de morts, d'estropiés, d'orphelins, de déshérités ? Mon coeur crie.

07 octobre 2007

Moment de paix

Quel superbe moment que celui là. Ismael Lo en concert, à la Fête des chants de marins de Paimpol, juillet dernier. Je vous laisse savourer. 




16 septembre 2007

Attente

 

d06f3a74ccb4a81c05b83c4680516568.jpgEn attendant le tour, en étant même pas certains qu'il ne va falloir revenir demain.

 

Hôpital Prince Louis, Bujumbura. 

04 septembre 2007

Burundi

Une photo et un texte magnifique que je vous laisse découvrir. 

Au Burundi, certains enfants...

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 Merci Maryvette.

02 septembre 2007

Le Swaziland

Un article sur AgoraVox qui m'interpelle et m'interroge : les vierges du Swaziland. Un pays d'Afrique où le roi choisit encore ses épouses annuellement parmi des dizaines de milliers de vierges dansant pour lui les seins nus lors de la fête des roseaux. Mais ce qui m'a interpellé le plus, c'est la dernière phrase de la rédactrice de l'article : "Comme quoi, nous ne sommes pas tous au 21e siècle !". Quelle réflexion époustouflante ! Et si, madame, nous sommes tous, où que nous soyons, qui que nous soyons, au 21ème siècle. Simplement vous n'avez pas la même perception et les mêmes bases. De qul droit pouvez vous insinuer que certains sont arriérés ? Dans ce cas, ne le sommes nous pas aussi sur bien des points ?

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18 mai 2007

Bfff !

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Monde des hommes, monde infâme, je ne peux plus longtemps continuer à te regarder en face, je m'en vais, je te tourne le dos et préfère t'ignorer, je ne comprends plus, je ne veux plus comprendre, tes faux semblants, tes silences et négligences recherchées, tes dérobades après les clins d'oeil et grandes accolades, pouvoir contre intelligence, finances contre valeurs, oeillères contre holisme, je prèfère retourner dans ma jungle féroce, brouter le haut des arbres, les feuilles charnues et savoureuses, parler aux oiseaux et phacochères, courir avec zèbres et gnous, antilopes et springboks, m'abreuver avec dame lionne et ses rejetons, deviser sur le monde fascinant des fourmis et des termitières, ici pas de paradis fiscal, pas de multinationale, pas de réseaux financiers internationaux, que la loi de la nature, enfin presque, mais pour combien de temps ?
 
 
 
 

27 avril 2007

27 avril 1994

Fin de l'apartheid et constituion provisoire. 1ères élections nationales et provinciales démocratiques en Afrique du Sud, l'ANC remporte 62% des suffrages, et Nelson Mandela est élu président de l'Afrique du Sud.

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