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05 août 2013

Virgules

 

C'est quoi une virgule virgule de temps temps cassé phrases bien rangées syntaxe respectée ok je préfère sans virgules de toute façon j'y serais pas arrivé trop envie de les souffler les balayer trop de virgules dans la vie jusqu'au point je préfère le continuum pas si continu suffit de respecter les mots lus le lecteur décidera si virgule doit être pour hacher le temps le tempo de la phrase dérangeons les suites de mots redonnons la liberté à la ponctuation mots idées mots osés mots désossés offerts nus sans virgule sans virgules virgule de temps temps hâché sujet verbe complément verbe oublié soufflé effleuré sous le sujet adjectif participe évocation laissée au lecteur

04 août 2013

Réseaux internet

On est en 2013. Les réseaux internet s'appellent maintenant les réseaux "sociaux". Sociaux, certes, sur un certain point de vue, d'ailleurs les blogueurs que nous sommes ne vont pas le nier. Ils participent à l'évolution des socialisations dans notre monde moderne, mais la question n'est pas là. Avec les révélations sur Prism et autres, la question de la confidentialité et de la défense de l'individu est revenue au devant de la scène, mettant en question la banalisation souvent utilisée par facilité pour ne pas penser aux vieux démons humains prêts à s'insérer partout où les brèches s'ouvrent.

On est en 2013, et on s'émeut, par médias interposés. Pourtant, c'était déjà prédit, voire su et dit. Ci dessous un article du monde de 2008 qui en dit déjà long.

 

La confidentialité des données n'existe pas sur les réseaux sociaux. Le partage d'informations personnelles est même la raison d'être de LinkedIn, Copainsdavant, MySpace, etc. Facebook, la vedette des sites communautaires (70 millions d'utilisateurs revendiqués), a été créé "pour vous faciliter le partage d'information avec vos amis et vos connaissances", souligne d'ailleurs la société californienne. Nom, prénom, courrier électronique, numéro de téléphone, adresse, parcours scolaire, sexe... autant de données réclamées aux nouveaux venus avec l'intention déclarée de les exploiter.

Les responsables de ces sites ne sont pas les seuls à se servir de ces informations que les utilisateurs essaiment sur leurs pages. Début mai, des journalistes de la BBC ont réalisé, sans connaissance en informatique pointue, une application capable de soutirer de nombreux détails sur les profils d'utilisateurs de Facebook : tests, jeux et quiz en tout genre pullulent et se transmettent comme un virus sur ce réseau. Il suffit de glisser au sein de la communauté en ligne un programme malveillant, déguisé en jeu, pour obtenir à l'insu des internautes nombre de leurs données personnelles.

"RISQUE MONTANT"

Déjà en 2007, des spécialistes de la sécurité informatique s'étaient penchés sur les failles des réseaux sociaux. Sur Facebook, les utilisateurs dévoilent des éléments "que la plupart des gens refuseraient de donner à un inconnu dans la rue ou en réponse à un message de spam", soulignait Michel Lanaspèze, directeur marketing de Sophos, spécialiste en sécurité des réseaux. Des données qui peuvent permettre la réalisation de programmes malveillants personnalisés, de deviner des mots de passe ou même d'usurper une identité.

Laisser les cybercriminels piocher dans cette base est "le risque montant", note Bernard Dutreuil, directeur du département "systèmes et moyens de paiement" à la Fédération bancaire française. "Le détournement de l'identité d'un individu, la récupération d'éléments à caractère personnel, serviront aux malfaiteurs à se faire passer pour un autre afin de commettre des délits, des achats avec des moyens de paiement usurpés", précise-t-il.

"La rapidité avec laquelle les réseaux sociaux tels que Facebook ont été adoptés a inévitablement été exploitée par les cybercriminels, désireux d'ajouter le contenu de ces sites à la palette des instruments à leur disposition", constate encore, dans son rapport annuel, Mark Sunner, chef analyste au sein de la société MessageLabs, spécialiste en sécurité Internet.

Les réseaux sociaux seraient donc de véritables mines d'informations personnelles à ciel ouvert. Sur Facebook, les conditions générales précisent que "les utilisateurs postent du contenu à leurs propres risques".

 Le Monde, 8 mai 2008

06 mars 2010

Folie machine infernale

Ras le bol des barquettes aux légumes OGM.

Nos enfants se rendent-ils compte que la mondialisation va les détruire.

Après la traite de l'esclavage internet la seconde traite sur la planète. Des familles entières n'ont plus de contact en dehors de skype où va-t-on ?

Ce qui est enclenché à l'échelle planétaire est tout simplement incroyable inimaginable, voyager est devenu une folie pollueuse de gabegie.

Prenez n'importe quel congrès même les humanitaires et regardez ce qu'on sert à manger aux milliers de congressistes qui ont parcouru des milliers de km et dépensé des milliers de tonnes de kérosène.

Nous ne maitrisons plus rien on ne peut pas continuer comme ça mais qui détiens les solutions ?

Nous sommes dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé et maintenant la machine tourne d'elle-même jusqu'à sa perte. Il n'y a pas 36 solutions, ça va craquer un jour, d'un seul coup. On n'aide l'Afrique qu'à coups de seringues mal placées et souvent mal intentionnées ou pour nos bonnes consciences.

Et quand je vois en plus des grands professeurs qui râlent parce qu'ils n'ont pas leur nom dans un article de basse classe, je suis out...

Bon je déconnecte mon ordi on va bientôt embarquer et décoller ...

 

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©Jace

17 janvier 2010

Haïti

Bouleversé par ce qui s'y est passé.

Je vous livre quelques passages du témoignage poignant de l'écrivain Dany Laferrière publié dans Le Monde du 16 janvier.

… Dans un premier temps, j'ai pensé que c'était une explosion qui venait des cuisines, puis ensuite j'ai compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Je suis aussitôt sorti dans la cour et me suis couché par terre. Il y a eu soixante secondes interminables où j'ai eu l'impression que ça allait non seulement jamais finir, mais que le sol pouvait s'ouvrir. C'est énorme. On a le sentiment que la terre devient une feuille de papier. Il n'y plus de densité, vous ne sentez plus rien, le sol est totalement mou.

.... Un énorme silence est tombé sur la ville. Personne ne bougeait ou presque. Chacun essayait d'imaginer où pouvaient se trouver ses proches. Car lorsque le séisme s'est produit, Port-au-Prince était en plein mouvement. ... Une heure d'éclatement total de la société, d'éparpillement. Entre 15 et 16 heures, vous savez où se trouvent vos proches mais pas à 16h50. L'angoisse était totale. Elle a créé un silence étourdissant qui a duré des heures... [J'ai des nouvelles de ma famille] grâce à mon ami, le romancier Lyonnel Trouillot, admirable. Bien qu'il ait des difficultés pour marcher, il est venu à pied jusqu'à l'hôtel. Nous étions sur le terrain de tennis, il ne nous a pas vus. Il est revenu le lendemain en voiture pour m'emmener chez ma mère. Après quoi, nous sommes passés voir le grand Frankétienne [dramaturge et écrivain], qui avait sa maison fissurée et qui était en larmes. Juste avant le séisme, il répétait le solo d'une de ses pièces de théâtre qui évoque un tremblement de terre à Port-au-Prince. Il m'a dit: "On ne peut plus jouer cette pièce." Je lui ai répondu: "Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera. Fais ce que tu sais faire." Ce tremblement de terre est un événement tragique, mais la culture, c'est ce qui structure ce pays. Je l'ai incité à sortir en lui disant que les gens avaient besoin de le voir. Lorsque les repères physiques tombent, il reste les repères humains. Frankétienne, cet immense artiste, est une métaphore de Port-au-Prince. Il fallait qu'il sorte de chez lui.

… Après le temps de silence et d'angoisse, les gens ont commencé à sortir et à s'organiser, à colmater leurs maisons. Car ce qui a sauvé cette ville c'est l'énergie des plus pauvres. Pour aider, pour aller chercher à manger, tous ces gens ont créé une grande énergie dans toute la ville. Ils ont donné l'impression que la ville était vivante. Sans eux, Port-au-Prince serait restée une ville morte, car les gens qui ont de quoi vivre sont restés chez eux pour la plupart.

... Il faut cesser d'employer ce terme de malédiction. C'est un mot insultant qui sous-entend qu'Haïti a fait quelque chose de mal et qu'il le paye. C'est un mot qui ne veut rien dire scientifiquement. On a subi des cyclones, pour des raisons précises, il n'y a pas eu de tremblement de terre d'une telle magnitude depuis deux cents ans. Si c'était une malédiction, alors il faudrait dire aussi que la Californie ou le Japon sont maudits. Passe encore que des télévangélistes américains prétendent que les Haïtiens ont passé un pacte avec le diable, mais pas les médias… Ils feraient mieux de parler de cette énergie incroyable que j'ai vue, de ces hommes et de ces femmes qui, avec courage et dignité, s'entraident. Bien que la ville soit en partie détruite et que l'Etat soit décapité, les gens restent, travaillent et vivent.

... Il y a une autre expression qu'il faudrait cesser d'employer à tort et à travers, c'est celle de pillage. Quand les gens, au péril de leur vie, vont dans les décombres chercher de quoi boire et se nourrir avant que des grues ne viennent tout raser, cela ne s'apparente pas à du pillage mais à de la survie...


07 décembre 2009

Rouge

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Je n'aime pas le rouge couleur du sang versé couleur de l'addition du il faut que ça se voit couleur de la colère couleur de la honte Je devrais pourtant l'aimer ce rouge couleur de la nature qui chante de l'amour qui met ses plus beaux atours de la misère qui enjolive ses jours et ses murs.

01 décembre 2009

Capharnaum

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Sans paroles ou presque ... un petit capharnaum d'images juste avant la fin du lundi.

09 novembre 2009

Voyage

 

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Valise la plus soft possible un voyage encore un enregistrement attente embarquement barquettes aux légumes OGM mondialisation viande ou poisson ? Que désirez vous comme boisson monsieur petit écran films à volonté sur écran tactile je choisis Home édifiant impensable arrêtons de bruler ce kérozène infernal manger manger de la viande de la viande pour écouler les tonnes de céréales  manger du poisson ça nettoie les océans pendant que d'autre crient famine ou cherchent l'eau potable déforestation exploitation production de masse dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé la machine tourne d'elle-même, jusqu'à sa perte ? Il n'y a pas 36 solutions. Stop

01 novembre 2009

Madagascar

 

Gilbert Pounia et Ziskakan chantent Madagascar.

A déguster. Bon dimanche à tous

24 octobre 2009

La forêt de tamarins

Lavergne tira Judex de sa rêverie en l’amenant au dehors, l’invitant à le suivre. Ils se dirigèrent vers la forêt de tamarins. Judex était curieux et impatient de découvrir la raison pour laquelle l'ancien l’avait fait monter dans son repère. Les jours s’étaient succédé si rapidement depuis le départ d’Amilcar. Les diverses tâches avaient eu raison du vide créé. Finition du branchement électrique du village,  premiers essais fructueux. La fête offerte spontanément par la communauté à celui qui faisait office de guide dans ce monde nouveau d’où avait disparu toute assurance ou sécurité.

 

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23 octobre 2009

Le dernier voyage du juge Feng

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Film chinois, que j'ai bien aimé. Vu il y a déjà plusieurs mois.

Film chinois, comme souvent entre tradition et modernité. Dans cette autre culture. Comment les règles dictées par le pouvoir apparaissent complètement abracadabrantes, venant de l'extérieur vers cet intérieur du pays rural aux moeurs ancestrales. Film beau, de plus, avec des images de cette Chine intérieure qui ne peuvent que rester ancrer dans la mémoire. Des hommes et des femmes aussi.

23 août 2009

Fleuve

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Fleuve nourricier fleuve purificateur
Enfants nus piétinants pétillants
Boubous aux tissus chatoyants
Femmes multicolores au labeur
L'embarcation file sur le fleuve
Le piroguier fier à la manoeuvre
Fait visiter son vert royaume
Les voyaguers intrus consomment
Emprisonnent images sur images
Pour quelques maigres billets
Dans les profondeurs éthérées
L'esprit du Fleuve enrage



Ségou, Mali, août 2008

19 août 2009

Le volcan

L’activité volcanique fréquente de ses dernières années ne surprenait plus personne, contrairement à la longue période qui avait précédé et pendant laquelle on avait cru que le monstre s’était définitivement éteint. Lavergne avait expliqué les diverses hypothèses développées par les scientifiques à la fin du siècle concernant les potentialités évolutives du volcan, et chacun avait repris conscience du danger éventuel qu’il pouvait faire peser sur l’île, dans cent ans ou demain. Dans l’immédiat, ceux qui avait pu approcher les zones d’activité au cours des années passées avaient raconté aux autres la féerie de l’embrasement venu des entrailles de la terre et la magnificence des fleuves de lave s’épanchant et dardant la nuit de reflets de sang, avant d’aller affronter l’immensité liquide en passe de se faire rogner encore un peu de sa surface.

Certains, aiguillonnés par les rêves engendrés par les récits, avaient décidé, comme souvent quand se produisait une éruption, de monter une expédition, et c’est un groupe d’une petite dizaine accompagnés des enfants les plus âgés du village, qui avaient démarré très tôt la veille pour une randonnée de plusieurs jours à travers les montagnes. Judex songeait à ce voyage qu’il n’avait jamais fait, et auquel il avait encore une fois renoncé, ne pouvant se permettre de repousser les travaux qu’il devait terminer avant l’arrivée de la saison chaude et cyclonique.


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L'expert en mécanique

18 août 2009

Champs

 

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Champs de thé champs de cannes aux verts songeurs lignes

de coeur cultures intensives mains d'oeuvre tropicales

cannes à couper presser purifier jusqu'au blanc à fournir

aux milliards de bouches sucrées jeunes feuilles tendres

à délicatement choisir trier sécher pour le thé de ces

messieurs dames

Maurice, août 2009

14 juillet 2009

Partage

 

De passage Paris une gare café du matin après un voyage éreintant j'attends la camionette qui bouchait mon horizon démarre et s'en va et je les vois en face ils se partagent le trottoir je leur vole une image . . .

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Défifoto

05 juillet 2009

Se perdre

Il y a deux manières de se perdre : par ségrégation murée dans le particulier, ou par dilution dans l'universel.


Aimé Césaire