18 mars 2007
Dégats cycloniques à Madagascar
16 mars, presse malgache.
Antalaha détruit à 40 %
Toujours à cause du cyclone, des risques d’inondations ont été signalées dans les districts d’Andapa et Ambanja. A Maroantsetra, les plantations de vanille et du café sont actuellement submergées. Ce ne sont que des dégâts partiels. Depuis hier, l’électricité est coupée.
08:16 Publié dans Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie, Afrique, Madagascar
16 mars 2007
Babel
15:35 Publié dans Coin Ciné, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vive la vie, Afrique, paix
17 février 2007
Esclavage
Il ya quelques temps, nous nous sommes perdus lors d'une ces rares soirées où l'on allume la télé, devant un reportage, de ceux qui font rêver les touristes psudo aventuriers en pantoufle. Emission animée par un jeune guide vertuel se transportant de façon tout à fait impertinente et importune d'un bout à l'autre du monde. Et ce soir là, une de ses haltes merveilleuses était la Mauritanie, dont la beauté et l'exotisme, la population et ses moeurs étaient loués et chantés. J'étais sorti de ce reportage fâché d'avoir encore subi la télévision et la vision imposée par certains.
Mais je ne me doutais pas à quel point ce reportage était à côté de la plaque, cachant le pire de ce pays moderne et soi disant paradis (des touristes). Quelques jours plus tard, je tombe sur cet article. La Mauritanie n'a toujours pas aboli dans les faits l'esclavage, même si officellement tout le contraire est avancé. Des enfants, des femmes, des hommes, sont encore traités comme des non-êtres, sans aucun droit, à la merci entière d'un maître qui peut en faire ce qu'il veut. Encore une aberration, un non sens de nos temps modernes. Solution ? Je ne sais pas, je ne sais plus.
16:55 Publié dans Le coin pas d'accord, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie, Afrique
22 janvier 2007
Eldorado
On les appelle "les ombres de massambalo". Elles sillonnent le continent. Du Sénagal au Zaïre. De l'Algérie au Bénin. Elles peuvent revêtir différentes formes : un enfant gardant quelques chèvres sur le bord d'une route. Une vieille femme. Un chauffeur de camion au regard étrange. Ces ombres ne disent rien. C'est à travers elles que Massambalo voit le monde. Il voit ce qu'elles regardent. Il entend ce qu'elles écoutent. A travers elles, il veille sur les centaines de milliers d'hommes qui ont quitté leur terre. Ces ombres sont toujours en route. On ne les voit qu'une fois. Le temps d'une halte. D'un voyage. Le temps de leur demander son chemin ou une cigarette. Elles ne parlent pas. Ne révèlent jamais qui elles sont. C'est au voyageur qui les croise de deviner leur identité. S'il le fait, il doit s'approcher doucement, avec respect, et poser cette simple question : "Massambalo ?" Si l'ombre acquiesce, alors, il peut laisser un cadeau. L'ombre de Massambalo prend l'offrande et la conserve. C'est signe que le périple se passera bien. Que le vieux dieu veillera sur vous.
....
Laurent Gaudé. Eldorado. Actes Sud, 2006.
Un magnifique roman, où l'on parle autrement de l'émigration africaine vers "l'Eldorado" européen.
08:55 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vive la vie, littérature, afrique
21 janvier 2007
Darfour
09:55 Publié dans Le coin pas d'accord, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, Afrique
20 janvier 2007
Vous voulez une photo ?
Du haut de sa hauteur elle toise le monde
Les grands mammifères et les petits hommes
Qui se prennent pour de grands penseurs féconds
Les oreilles aux aguets, à l'affut des arômes
Champ de vision aux extrêmes de son périmètre
Elle n'a que faire de l'objectif et de son imposture
Qui prétend régenter l'entière et douce mère nature
Par ses allégations et calculs de puissant et de maître.
Contemplant dédaigneuse par delà les cimes,
Refoulant les insectes d'un mouvement
Avec élégance se tourne vers le soleil levant
Recommence sa lente progression intime
Au rang des passereaux et des hirondelles
A la recherche de feuilles tendres
Elle ne daignera pas descendre
Vers les rampants et les bipèdes sans ailes.
09:25 Publié dans Coin des girafes, Coin Voyage, Pensées multiples | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, Afrique
08 janvier 2007
Nelson Mandela, ambassadeur d'Amnesty International
"Tant que régnera l'injustice, nul ne pourra prendre de repos."
Message délivré par Nelson Mandela, devenu Ambassadeur de la conscience pour Amnesty International
"Tout comme Amnesty International, je lutte pour la justice et les droits humains depuis de longues années. Je me suis maintenant retiré de la vie publique, mais tant que l'injustice et l'inégalité perdureront, aucun d'entre nous ne pourra prendre de repos. Nous devons devenir plus forts encore. Je continue ma lutte en faveur du respect des droits humains à travers la Fondation , le Fonds d'aide à l'enfance et la Fondation Mandela Rhodes. Ces trois institutions caritatives qui oeuvrent en mon nom ont pour tâche de continuer mon action dans des domaines qui m'ont préoccupé toute ma vie : l'enfance et la jeunesse, la mémoire et le dialogue, ainsi que la formation de nouvelles générations de dirigeants éthiques.
Mon souhait est que cette distinction puisse aider les militants partout dans le monde à maintenir une lueur d'espoir pour les prisonniers oubliés de la pauvreté. Comme l'esclavage ou l'apartheid, la pauvreté n'est pas naturelle. Ce sont les hommes qui créent la pauvreté et la tolèrent, et ce sont des hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité. C'est un acte de justice. Il s'agit de protéger les droits humains fondamentaux. Toute personne, partout dans le monde, a le droit de vivre dans la dignité, libre de toute crainte et de toute oppression, libérée de la faim et de la soif, et libre de s'exprimer et de s'associer comme elle l'entend.
Cependant, à l'aube de ce nouveau siècle, des millions de personnes sont toujours prisonnières, esclaves et enchaînées. La pauvreté massive et les inégalités sont de terribles fléaux de notre temps - à une époque où le monde s'enorgueillit des avancées formidables réalisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l'industrie et de l'accumulation de richesses. Tant que la pauvreté persistera, il ne saurait y avoir de véritable liberté.
Les populations pauvres sont celles qui ont le moins accès au pouvoir en vue de déterminer les politiques à venir - en vue de déterminer leur avenir. Mais elles ont droit à une voix. On ne doit pas les faire asseoir en silence tandis que le « développement » se produit autour d'elles, à leurs dépens. Un véritable développement est impossible sans la participation des personnes concernées. Prenons le droit au logement. Trois millions de personnes en Afrique ont été expulsées de logements précaires depuis le début de ce siècle.
Nous avons aussi en Afrique le fléau du sida, qui décime la vie de notre peuple, particulièrement les personnes vivant dans la pauvreté. Nous partageons tous - riches et pauvres, gouvernements, entreprises et individus - la responsabilité de veiller à ce que tous aient accès à l'information, aux moyens de prévention et à un traitement. Notre point de départ pour cela doit être le respect des droits de la personne. Nous savons que ce sont les populations le plus marginalisées qui sont aussi le plus affectées par le sida. Et nous savons qu'à l'intérieur de ce groupe les femmes sont encore plus marginalisées et portent le fardeau le plus lourd. En tant que filles, mères, soeurs et grands-mères, elles font chaque jour l'expérience dans leur chair de la réalité de cette pandémie. Les femmes meurent aussi pour d'autres raisons qui pourraient être évitées. Une femme meurt toutes les minutes de complications dues à la grossesse. Et où vivent presque toutes ces femmes ? Dans les pays en développement - dans la pauvreté.
Amnesty International oeuvre pour faire en sorte que les droits des femmes existent. A travers son action sur la pauvreté et à travers sa campagne contre la violence à laquelle elles sont confrontées. Les femmes et les jeunes filles ont besoin de sécurité pour apprendre et travailler. Si les jeunes filles ne bénéficient pas d'un environnement sûr, exempt de toute discrimination, pour poursuivre des études ou obtenir un emploi, les conséquences s'en feront sentir toute leur vie. J'ai parlé auparavant de la nécessité d'un « tournant ». Nadine Gordimer a évoqué une conversation qu'elle et moi avions eue en 1998. Elle nous a rappelé ce que j'avais dit alors : « Ce que je veux arriver à voir, c'est un environnement dans lequel les jeunes gens de notre pays ont une chance réelle de développer les possibilités qu'ils ont en eux pour inventer une vie meilleure pour eux-mêmes. C'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de développement. »
Si tous les militants des droits humains à travers le monde croient cela et agissent sur cette base et s'ils arrivent à amener d'autres personnes à croire en cela, nous aurons alors atteint ce tournant dont je parlais."
Extrait d'un article paru dans Le Monde du 8 novembre 2006
14:40 Publié dans Le coin pas d'accord | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie, social, Afrique
16 décembre 2006
Soif ?
08:55 Publié dans Coin des girafes, Coin Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vive la vie, Afrique
09 décembre 2006
MZungu
Etranger curieux voguant de port en port
Exilé dans la patrie de ses semblables
Battant les flots, foulant les sables
Au regard des hommes cherchant les accords
A la frénésie des corps mêlant son âme
Destins croisés, misères devinées
Visages pluriels, forces de vie ravinée
Couleurs bigarrées des hommes et femmes
Silences intérieurs cris de la vie
Souffrances perceptibles regards rieurs de vie
Joies indicibles estomacs noués
Petits bonheurs coeurs débordants
Intestins vides dehors enjoués
Ames avides interrogations du dedans
Rythmes effrainés danse mémoire
Houle du soir éternel départ
Cape Town, 2006
12:17 Publié dans Coin Voyage, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Vive la vie, afrique
26 novembre 2006
Clan des girafes
18:04 Publié dans Blogs en coins | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : VIVE LA VIE, Afrique, aujourd'hui autrement
22 novembre 2006
Mon nom est Tsotsi
Les townships d'Afrique du Sud. Un gamin de moins de 20 ans chef de gang, orphelin. Johannesburg. Choc de 2 mondes. Celui où l'on se bat par tous les moyens pour survivre, et celui on l'on se barricade pour préserver ses privilèges. Mais des ponts entre les 2 mondes se laissent parfois bâtir. A l'occasion par exemple d'un vol de voiture, dans lequel il y a un bébé.... Mon nom est Tsotsi, magnifique film. Si vous avez l'occason, ne le ratez pas.
21:10 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : VIVE LA VIE, Afrique, aujourd'hui autrement
14 novembre 2006
La tête dans les nuages
22:10 Publié dans Coin des girafes, Coin Voyage, Pensées multiples | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : VIVE LA VIE, Afrique
14 août 2006
Et pendant ce temps...
Allez, une fois n'est pas coutume, petite revue de presse sélectionnée, non exhaustive, et en vrac : quelques nouvelles de pays d'Afrique, ou vues d'Afrique.
Le Quotidien Mutations (Yaoundé). 11 août. Cameroun: Examens officiels - des couacs sur toute la ligne. une série de textes portant suspension de 5 professeurs ... venaient ainsi porter à 25 le nombre d'enseignants suspendus depuis le mois de mai dernier. Dans la majeure partie des cas, les motifs de ces suspensions tournent autour de l'arnaque des candidats par les enseignants, le détournement des frais d'inscription des candidats aux examens, la dissimulation des dossiers de candidature et les frais y afférant, faux, usage de faux et complicité de substitution d'identité, le rançonnement des candidats et des fautes lourdes dans l'organisation des examens...
Gabonews (Libreville), 14 août. Gabon Télécom envisage de licencier 585 agents... Le 5 août dernier, les salariés de Gabon Télécom regroupés au sein du syndicat des professionnels des postes et télécommunications (Sypropostel) ont protesté contre le non-respect, par le gouvernement, du plan social de l'entreprise notamment la réduction de l'indemnité de perte d'emploi (IPE). Ces agents , qui acceptent que la réduction des effectifs dans une entreprise en privatisation est une bonne chose, estiment cependant qu'il faut assurer des bonnes conditions de vie aux travailleurs déflatés en leur reversant une IPE conséquente...
L'Observateur Paalga (Ouagadougou), 13 août : "Si le toutou arrêtait de lécher les bottes de son maître...": Depuis jeudi dernier, l'information fait les choux gras de tous les médias ; on en parle et en reparle et chaque chaîne d'information auditionne son meilleur « spécialiste » en la matière. Que raconte-t-on ? Que des terroristes estampillés Al Qaeda préparaient, à partir du territoire britannique, l'explosion d'une bonne dizaine d'avions à destination de New York, de Washington et de la Californie, à l'aide d'explosifs liquides dissimulés dans les bagages en cabine. Dans tous les aéroports occidentaux, chacun y va de son alerte rouge, de son plan vigipirate ou de son petit topo antiterroriste. Dans le pays qui est censé être l'épicentre, à savoir la Grande-Bretagne, ce sont des mesures de sécurité drastiques et qui frisent le ridicule....
...Et puis ces soi-disant terroristes ont beau être d'origine pakistanaise, ils restent avant tout des sujets britanniques. Au lieu donc d'installer les uns et les autres dans cette paranoïa trouillardesque, le toutou devrait arrêter de lécher les bottes à son maître à tout vent. Il a tout à gagner. Le contenu de sa gamelle ne s'en porterait que mieux et comme à la bonne vieille époque, Londres ne serait plus reconnaissable qu'à son brouillard et à la tranquillité de sa « City », le centre des affaires, au lieu de toujours être dans la ligne de mire des intégristes simplement parce qu'elle est rangée derrière Washington au point de ne plus avoir de personnalité propre...
Le Potentiel (Kinshasa) : 14 août ... La 16ème conférence sur le sida devait s'est ouvert le dimanche 13 août à Toronto avec une affluence record, pour une semaine de débats scientifiques, manifestations et discours de stars destinée à aborder des défis toujours aigus...
Sahara Occidental : Intifada - la répression ne faiblit pas... Depuis fin juillet les manifestations indépendantistes se poursuivent de façon quasi quotidiennes et la répression ne faiblit pas. Foum ElOued, plage de El Ayoun, où de nombreuses familles sahraouies passent leurs vacances, est le théâtre de manifestations quotidiennes de jeunes Sahraouis, applaudies par les vacanciers. A chaque fois les forces de police interviennent brutalement, procèdent à des interpellations et à des tabassages, les tentes sont saccagées et les vacanciers expulsés de leurs campements. Les policiers sont en civil afin de ne pas être repérés ni photographiés. A El Ayoun même, des manifestations ont eu lieu les nuits du 2-3 et du 5-6 août. Les familles des prisonniers politiques se sont rassemblées le 7 août devant la Prison noire pour exiger le respect des droits des détenus. Le 9 août les interventions policières ont encore causé de nombreux blessés et des habitations ont été saccagées...
22:20 Publié dans Bistro du coin, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : VIVE LA VIE, Afrique