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28 avril 2008

Rendez vous à Brick Lane

Vie transplantée, déconnectée d'une Bengali exportée à Londres. Enfance dans le Bengladesh rural jusqu'à l'âge de 14 ans. Puis Londres pour un mariage avec un compatriote qu'elle ne connait pas. 3 enfants dont un fils ainé mort en bas âge, 2 filles presque à l'adolescence. Confrontation au Londres moderne, à l'intolérance rampante, à l'après septembre 2001, à la montée réactionnelle de l'intégrisme. Découverte de l'individualité, de l'amour, de la transgression. Une actrice remarquable, un scénario et une mise en scène qui vous prennent du début à la fin. Évolution des êtres. Après avoir rêvé pendant 16 ans de retourner dans son pays et d'y retrouver sa soeur et les rizières, c'est elle qui reste avec ses 2 filles et laisse repartir son mari au pays. Un très bon 1er film anglais de Sarah Gavron Rendez Vous à Brick Lane.
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22:03 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, cinéma

14 avril 2008

Paranoid park

Film intense dans la recherche des chemins intérieurs tortueux d'un adolescent après qu'il ait tué accidentellement un gardien près d'un parc de skate board. Un film qui malgré le sujet ne tombe pas dans le policier ou le classique de l'enquête, de la traque du jeune pommé, etc... Bien au contraire, le difficile avancement de ce jeune garçon, qui d'abord choqué, se cache à lui même et refoule d'évènement jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus. Un film remarquable de Gus Van Sant, 2008.
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31 mars 2008

Lumière Silencieuse

Avancement de la nuit étoilée, obscurité nocturne peuplée d'insectes et d'animaux, aube qui pointe lentement, ciel rouge de l'aurore, soleil écrasant du matin, lever de l'astre sur la campagne mexicaine des mennonites, communauté de plus de 100 000 individus du nord du Mexique, à la religion et à la langue si particulières, monolithique, sans classe sociale, rapports homme, femme, enfants, grands parents. Dans ce monolithisme, un homme marié avec 6 enfants tombe amoureux. Lenteur du temps dans une vie pourtant intense par ses rebondissements souterrains et ses rapports humains chaotiques malgré l'apparence. Scènes magnifiques qui savent se poser sur l'instant. Acteurs mennonites qui ne l'avaient jamais été auparavant, voire même n'avaient jamais été photographiés. Des hommes qui pleurent à chaudes larmes dans une société qui apparait tellement rigide au premier abord. Femmes au coeur arraché. Enfants se fondant avec insouciance dans le présent qui avance ressemblant tellement au passé. Superbe long métrage de Carlos Reygadas, qui réalise là encore une oeuvre artistique unique.
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22:13 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vive la vie, cinéma

18 mars 2008

Vu au cinéma

Ciné une fois par semaine depuis quelques temps. Des films Art et essais programmés toutes les semaines. 3 à 10 personnes dans la salle. Heureusement qu'il y a des subventions. Ca tiendra combien de temps ?

Cria Cuervos

Le parfum

I'm not there 

23 février 2008

La graine et le mulet

Ca faisait longtemps que je n'avais mis une note dans mon Coin Ciné. Il est vrai que nous n'avons pas beaucoup fréquenté les salles de cinéma ces derniers mois, et quand nous l'avons fait, ça ne m'a pas vraiment marqué (ou alors j'étais complètement pris dans autre chose que la tension ne m'a pas permis de m'extasier ou de m'exprimer ici...) Or donc, nous somme allé au cinéma la semaine dernière, et nous avons vu "La graine et le mulet". Je viens d'apprendre qu'il a été primé meilleur César... Première impression en sortant de la salle dimanche dernier : (très) bon film. Le monde moderne et ses paradoxes, une famille maghrébine, le port de Sète, le combat des individualités dans l'adversité du social et l'indifférence du politique. Un peu long quand même, des longueurs surtout au début dans le campement des situations. Egalement quelques irréalismes et invraisemblances chronologiques qui sont dommageables à l'ensemble. Néanmoins j'ai aimé ce film, la mise en scène, les acteurs, le thème, et la caméra, en situation, cadrages  serrés, on a l'impression d'y être. Pas mal qu'un film comme çà, qui n'avait pas encore atteint le succès, soit déjà primé.

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06 septembre 2007

Le scaphandre et le papillon

Un autre film que nous sommes allé voir. Nous ne pouvions le rater. Cette histoire de livre écrit par un homme paralysé qui ne peut que cligner d'un oeil est belle et remuante. Ecrire sans l'Ecrire, sans le Dire. Ecrire un livre en opinant d'un oeil à la lettre de l'alphabet dicté. Surprenant, et pourtant. Les ressources humaines dans l'adversité n'ont pas fini d'étonner.
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01 septembre 2007

4 mois 3 semaines 2 jours

Film roumain remarquable. En Roumanie, 1987, 2 ans avant la chute de Ceausescu. Histoire d'un avortement clandestin sous un régime totalitaire répressif. Un film extrèmement bien mené, décrivant bien le monde d'alors. Des scènes faisant palper réellement le poids du régime sur les êtres. Et surtout ce morceau d'xistence de 2 filles, l'une qui a fait l'amour 4 mois 3 semaines et 2 jours avant, et son amie qui l'aide, véritable héroine du film qui incarne la volonté, la générosité, la résistance et la liberté. Le film a eu la palme d'or à Cannes. Bien méritée. Heureusement que je n'en avais pas trop entendu parler avant. J'ai découvert, ai subi le choc, et au été sous le charme.
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10:35 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie, cinéma

16 mars 2007

Babel

Un film qui m’a étonné. Longtemps que je n’avais pas vu un scénario de cette trempe, réalisé entre le Maroc, la frontière mexicaine, et le Japon. Etonnant par la simplicité du croisement du destin de 3 familles, qui n’ont rien en commun, et qui pourtant subissent les avatars du monde moderme. Jeunes Marocains subissant, éleveurs des montagnes du rif jouant avec le feu, Américains touristes en recherche d’eux mêmes, nourrice mexicaine embarquant malgré elle les enfants nantis dans une aventure bien aléatoire, pére Japonais avec une fille sourde-muette en difficultés. Entre ces 3 cultures, ces 3 lieux, ces 3 histoires singulières, le lien du hasard. Ils ne se connaissent pas et ne se connaîtront pas. En filigrane, la folie de la politique médiatique, de l’aberration discriminative ethnique, le paradoxe du rêve américain, le malaise japonais…

06 mars 2007

Buena vista social club

Nous ne nous en lassons pas. Une merveille, un bonheur, grand plaisir...

 




14 janvier 2007

El Bonaerense

Morceau de l'existence d'un jeune adulte, d'une ville périrhérique argentine. Serrurier, "sauvé"malgré lui des griffes de la tentation de la délinquance et devenant policier grâce aux appuis familiaux. Histoire de la découverte de Buenos Aeres et de ses hommes et femmes par un "bonaerense" (provincial), histoire de derrière d'une vie ordinaire, ou comment apprendre à dire non quand il le faut. Simplicité, humanité, contradictions. Beau film argentin, tout en force d'atmosphère et de plans courts mais tellement parlants, de Pablo Trapero, 2002.

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11:35 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vive la vie, art

22 novembre 2006

Mon nom est Tsotsi

Les townships d'Afrique du Sud. Un gamin de moins de 20 ans chef de gang, orphelin. Johannesburg. Choc de 2 mondes. Celui où l'on se bat par tous les moyens pour survivre, et celui on l'on se barricade pour préserver ses privilèges. Mais des ponts entre les 2 mondes se laissent parfois bâtir. A l'occasion par exemple d'un vol de voiture, dans lequel il y a un bébé....  Mon nom est Tsotsi, magnifique film. Si vous avez l'occason, ne le ratez pas.

06 septembre 2006

Shooting dogs

Je ne m'y ferai jamais. Jamais. Comment est ce possible ? Abomination de l'humanité, abjection de l'homme lâché à ses démons. J'ai beau le savoir, c'est à chaque fois un choc. Choc de l'horreur, de l'impossible se déroulant sous nos yeux, de l'inconcevable se reproduisant encore et encore. 1994, année noire, encore une. Génocide : un mot qui existe, incroyable, impensable, irréaliste, et déjà combien de fois réel. 1994 : 800 000 rwandais exterminés avec férocité, sauvagerie, dans un no man's land brutal, sous les yeux des casques bleus dont le mandat s'arrêtait à la "surveillance de la paix". Avec le film "Shooting dogs", j'ai revisité hier soir un des épisodes noirs récents de l'humanité, mon coeur et mon âme sont meurtris, de nouveau. Comment faire pour que ça s'arrête ? Il faut pourtant aller de l'avant.

06 juin 2006

Revenir

Hier, cinéma. Ca faisait longtemps. Mais, pour rien au monde, nous raterions un Almodovar nouveau. Et encore une fois, pas déçus. Grand bonhomme du cinéma que ce Almodovar. Le thème de la femme, et surtout de la mère paraît inépuisable pour lui. Dans un contexte espagnol dont les traits sont rendus bien saillants, autant à la campagne, encore tellement ancrée dans les traditions, qu'en ville, enfoncée danc ses contradictions. Les personnages d'Almodovar sont tellement vrais que l'on pourrait se dire qu'il exagère. Leurs interactions ou non dits sont tellement révélateurs.

Volver, de P Almodovar. Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous le conseille.

13:40 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (3)

20 mars 2006

Mémoire

La Liste de Schindler, de Steven Spielberg.
Un film qui a fait parler de lui quand il est sorti.
Mais il fait partie des films qu'il est bon de voir, ou de revoir, pour ne pas oublier ce dont l'homme est capable. Se rappeler aussi que la guerre est toujours possible, et d'ailleurs tellement présente encore aujourd'hui. Et que, en guerre, les hommes changent de visage, ou montrent d'autres visages enfouis.

19:10 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (1)

14 mars 2006

Batalla en el cielo

Je ne l'avais pas encore vu. Pas déçu ! Mexique, hommes pommés, misére sociale et physique, sexe et déchéance en contraste avec la rigueur militaire et religieuse. Il y a des réalisateurs qui n'ont pas froid aux yeux pour dépeindre notre monde. Et quels plans ! panaroma roulant à 360° sur Mexico quand Ana et Marcos font l'amour, regards aller et retour dans les couloirs du métro, plans serrés de ND de Guadalupe, nudité crue de la chair, ...

08:14 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (0)