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22 janvier 2007

Abbé Pierre

L'Abbé Pierre nous a quitté.

Hommage en silence, tout simplement. Comme Rony, Dominique, et bien d'autres...

Inutile de rajouter aux surenchères verbales.

Des images et des textes : chez Jane,  sur la voie lactée, chez Noëlle, Florence,...

15:10 Publié dans Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie

21 janvier 2007

Darfour

En silence. Un drame continue de se nouer, comme au Rwanda. Ca recommence, et on n'en dit ni ne sait pas grand chose. Des centaines de milliers de morts au Darfour. Peut on rester indifférent ?

19 janvier 2007

Des enfants privés d'école

L'école, un droit avant tout, encore bafoué en nombre d'endroits en France.

L'exclusion passe aussi et d'abord par là, notamment pour les Rroms et leurs enfants.

A découvrir, l'histoire des Rroms de la rue Ardouin à Saint Ouen.

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09 janvier 2007

Vers un Etat-providence centré sur l'enfance ?

Le sociologue danois Gosta Esping-Andersen, dans sa conférence donnée en novembre dernier au Collège de France, a développé la problématique actuelle de la capacité de plus en plus faible du système social à assurer l'égalité des chances. Pour sortir de l'impasse, il met en avant la nécessité de pallier à la pauvreté de l'enfance, ce qui couterait très peu à la société. Les expériences, connaissances, le capital culturel et cognitif, "l'héritage social", sont des déterminants très forts et précoces. Réduire l'inégalité des chances, dès l'enfance, quelle que soit la couche de la société dans laquelle on nait, devrait être une priorité , et les moyens théoriques ne manquent pas. On en est loin...

06 janvier 2007

L'Amazonie en danger

Note reprise du Blog de Vincent (Africantal) :

Superbe réponse du ministre brésilien de l'éducation interrogé par des étudiants aux Etats-Unis... La presse nord-américaine a refusé de publier ce texte. Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.

Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien. Réponse de M. Cristovam Buarque:

"En effet, en tant que Brésilien je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie.Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.
"En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier. Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix. De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches.

Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays. Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.

Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.

Si les États-Unis veulent internationaliser l'Amazonie à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts brésiliennes.

Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des Etats-Unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves forestières du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier.
Davantage encore que l'Amazonie.Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école, ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.

En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous ! "

26 décembre 2006

Dormir dehors...

Je croyais savoir ce qu’était le social, en bossant dans les quartiers difficiles, avec des jeunes en foyer, ou qui sont retournés en HP après la colo. Je me trompais...

Superbe témoignage qui nous dit d'aller plus loin...

Bon Noël à tous 

20 décembre 2006

Solidarité

Comment faire pour que la solidarité survive dans le carcan actuel imposé ?

19 décembre 2006

La valse hivernale des SDF

Et encore une belle action des "services d'ordre" de notre beau pays : les SDF avec leurs tentes délogés du quai de la gare à Paris.

Voir la note de Nono.

17 décembre 2006

Monde virtuel

Ca me laisse perplexe. Lu un reportage sur Second Life qui m'a laissé baba. Si vous ne connaissez pas, comme moi avant de découvrir ces pages, voici brièvement de quoi il s'agit. Vous vous branchez sur internet, créez votre "avatar", et vivez une seconde vie virtuelle avec plein d'autres "avatars" manipulés par d'autres internautes comme vous. Et vous ne faites pas que vous promener, vous batissez, investissez, vivez avec d'autres, gagnez de l'argent, spéculez si vous voulez, faites de la propagande, draguez, ... etc... Le plus inquiétant est que ce n'est pas qu'un jeu, que c'est vraiment un second monde sur lequel certains passent plus de 70 heures par semaine, sur lequel certains commencent à pouvoir gagner de l'argent pour leur "vraie vie". Car sur Second Life, on échange en "Linden dollars", et ceux ci sont convertibles en vrais dollars... Le fisc ne sait pas (encore) comment faire, car cette façon de gagner de l'argent n'est pas répertoriée. Et surtout, les hommes politiques, les grandes firmes commerciales commencent à s'interesser à Second Life, y infiltrent des agents pour y vanter leurs mérites et produits, faire de la propagande etc... Alors que faire ? Ne pas s'y interesser, où, au contraire l'infiltrer à notre tour pour y faire entendre et vivre d'autres choses ? Est ce que ça servirait à quelque chose ? 

09 décembre 2006

MZungu

Etranger curieux voguant de port en port

Exilé dans la patrie de ses semblables

Battant les flots, foulant les sables

Au regard des hommes cherchant les accords

A la frénésie des corps mêlant son âme

Destins croisés, misères devinées

Visages pluriels, forces de vie ravinée

Couleurs bigarrées des hommes et femmes 

Silences intérieurs cris de la vie

Souffrances perceptibles regards rieurs de vie

Joies indicibles estomacs noués

Petits bonheurs coeurs débordants 

Intestins vides dehors enjoués

Ames avides interrogations du dedans

Rythmes effrainés danse mémoire

Houle du soir éternel départ

 

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Cape Town, 2006

24 novembre 2006

Ananas en boîte

Une vielle conserve d'ananas traînait. Nous l'avons ouverte. A manger avant que la date ne soit passée. Ca faisait des années que je n'avais pas mangé des ananas en boîte. Ca n'a aucun goût. Insipide. Flotteux plutôt que juteux. Pâlots, même pas jaunes. Tranches mollasses qui s'écrasent comme du caoutchouc sous la dent. Non, je suis bien content d'avoir la chance de manger des vrais ananas frais, juteux, croquants, coupés en bon quartiers bien fermes sentant le soleil et savoureux à merveille, surtout les petits.

19 octobre 2006

Comment ?

Notre monde est bien malade, et la voie thérapeutique est bien loin d'être trouvée. Tant que l'on s'attachera à rechercher des causes ou des coupables aux situations difficiles, on ne pourra guère avancer. La question principale à se poser est pourtant simple : comment ? Comment faire pour réduire les écarts sociaux ? Comment faire pour limiter la gabegie énergétique et de ressources de tous genres, jusqu'aux ressources humaines si bien malmenées ? Comment rendre à chaque individu sa dignité et rendre au collectif sa valeur ? Comment arrêter cette longue déchéance de l’homme qui se recroqueville sur lui-même sans y trouver son identité ? Comment arrêter de laisser filer la réflexion collective indispensable à l’avancement de notre société ? La démocratie elle même est  remise en question. La chose publique (Res Publica) est bafouée, jusque dans ses fondements. Paradoxe des temps “de progrès”, alors que les savoirs ont fait des avancées considérables,  que l’on pourrait allier des compétences multiples, non seulement technologiques, biologiques, physiques, chimiques,  mathématiques, médicales, mais aussi humaines, anthropologiques, sociologiques, écologiques, on continue d’ avancer à l’inconnue, de façon parallèle, avec très peu de ponts jetés, de réflexions mises en commun. Non seulement les diverses disciplines scientifiques se parlent peu, restent renfermées sur leurs étroites problématiques, mais de plus, aucun cas n’est fait des principales découvertes ou avancées. La politique dénie l’homme, ne reconnaissant que la productivité économique ou le pouvoir de certains. Les valeurs mises en exergue restent réduites à la marchandisation, créant des fossés de plus en plus difficiles à combler. Et pourtant, il y a des hommes et des femmes qui pensent autrement, qui , heureusement, travaillent à un niveau micro, sur d’autres bases, mais pour quels résultats ? Le chemin sera long, c’est sûr. Espérons simplement qu’il ne sera pas trop tard.

04 octobre 2006

Kwassa kwassa

Anjouanais faisant le va et vient en kwassa kwassa entre leur île et Mayotte la française. Femmes enceintes ne rêvant que d'une chose: faire naître leur enfant à Mayotte, de façon à avoir une chance qu'il soit naturalisé français plus tard, qu'il ne soit pas soumis à la même galère qu'elles et leurs familles. Voyages dangereux en bateau pour atteindre l'île convoitée, se cacher, trouver un travail au noir, être l'objet de ségrégation raciale de la part des mahorais, se faire dénoncer et être arrêteé, être reconduite sur Anjouan, attendre de pouvoir revenir, recommencer... Recommencer, et vivre quand même mieux à Mayotte, même si exploités par les mahorais à être payé 3 fois moins, voire ne pas être payé. Familles éclatées entre les 2 îles, la vie est trop dure à Anjouan, pas de travail, peu de resources pour vivre et manger. Combien de temps va-t-on tenir avec le problème de Mayotte et des Comores toutes proches ? 16 000 clandestins par an et ça s'amplifie. La solution n'est elle pas ailleurs que dans l'interdit et la fermeture ? Aberrations de nos temps modernes.

03 octobre 2006

Mur mexicain

Mille deux cent kilométres de murs avec protection électrifiée sont en train de se construire entre les USA et le Mexique, fruit de la peur collective du peuple américain entretenue et exploitée par son président. Encore un signe de régression de nos sociétés modernes. Se barricader contre les intrusions, protéger ses privilèges, s'enfermer plutôt que partager. Empêcher l'immigration coûte que coûte. Se comporter en barbare moderne. Pourquoi ? Ne pourrait on pas se mettre autour d'une table, retrousser nos manches, regarder l'autre autrement, échanger, partager ?

26 septembre 2006

Pouvoir militaire contre pouvoir de l'argent ?

Coup d'état en Thailande. Le premier ministre, milliardaire, corrompu, réélu en avril, déchu pendant son voyage à New York pour l'ONU. Délogé par les militaires. N'y aurait il donc pas d'autre solution dans nos "démocraties" que le recours aux militaires pour avoir raison des magnats des finances usant du pouvoir de l'argent pour impunément diriger et dilapider les richesses ? A méditer...