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19 novembre 2011

Aïa du théâtre Talipot

La troupe Talipot nous avait ravi avec son précédent spectacle "Passage". Elle se produit de nouveau pour la représentation d'AÏa', son nouveau spectacle, créé en Afrique du Sud, qui met en scéne les origines de l'homme et son berceau Africain.
 
La représentation de jeudi dermier, en avant première, à la chambre de commerce et d'industrie de la Réunion, en présence d'élus, et des délégations d'outremer présentes aux Assises du commerce, a été interrompue et stoppée à peine 3 minutes après le début par le président de la chambre de commerce... 

"Le Théâtre Talipot existe depuis 25 ans (…). Ce dernier spectacle nous l'avons créé en Afrique du Sud sur l'origine commune, du berceau de l'histoire. En avant-première la CCIR a voulu que l'on présente des extraits (…). Je suis intervenu en parlant de cette origine commune, de cette origine africaine et que nous sommes tous africains", explique le directeur artistique de Talipot qui rappelle que se sont "les archéologues et historiens qui le disent" (Philippe Pelen Baldini, direteur de la troupe).
 "Il y a un berceau commun pour tous, c'est l'Afrique. Peut-être que cela dérange certains dans leur schéma de construction", souligne-t-il. 

Les acteurs sont restés trois minutes sur scène avant que la communication de la CCIR ne vienne les interrompre. "La chargée de communication est venue me voir et m'a dit : "Le président n'adhère pas, il exige que vous arrêtiez tout de suite", lâche Philippe Pelen Baldini. Une décision "choquante" pour les acteurs de la troupe mais également pour une grande partie du public. "On m'a dit que la délégation comorienne était partie choquée par cette décision", ajoute-t-il. 

Source : Julien Delarue   Zinfos974.com 
         

16 janvier 2011

Krabi

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Images de voyage, là où les touristes viennent chercher soleil et plages paradisiaques sur les îles, là où arriva la vague assassine.

04 janvier 2011

Précarisation de la jeunesse

Après les libations du 1er de l'an, retour sur terre dans notre bon vieux pays de France où tout est mieux dans le meilleur des mondes. Les jeunes de plus en plus pauvres, les vieux de plus en plus recroquevillés sur leur patrimoine, la démocratie en débandade, les générations sourdes les unes aux autres, les politiques discourent et légifèrent à l'envers du bon sens, celui qui ferait regarder vers l'avenir au lieu de regarder le bout de ses chaussures lustrées avec des chaussettes à trou en dessous. Il faaudrait investir dans la jeunesse mais "l'investissement dans la jeunesse est un voeu pieux. Parions donc qu'aucun candidat n'aura le courage de s'atteler à une telle politique de générations (Louis Chauvel, sociologue, dans le Monde du 4 janvier). "

 

 

13 juin 2010

Recrutement d'enfants-soldats : jusqu'où

Qu'y a-t-il de commun entre le Cameroun, la Centrafrique, le Niger, le Nigeria, le Soudan et le Tchad ? La signature d'un accord engageant  à ce qu'"aucun enfant de moins de 18 ans ne prenne part, directement ou indirectement, à des hostilités et, le cas échéant, de prévenir toute forme de recrutement"... Le Monde du 11/06/2010

Besoin d'un accord pour çà, oui, et il n'est pas trop tôt. 6 pays seulement, un début, un tout petit début. Il a fallu 2 jours de conférence à N'Djamena. Et encore parmi ces 6 pays, 2 n'ont pas encore signé, et 2 ont signé sans ratifier l'accord. 13 ans après la 1ère conférence à Cape Town, en 1997... Rien n'avance. Dans le monde 250 000 à 300 000 sont toujours engagés, chiffre désespérément stable depuis plusieurs années, engagés souvent de force dans les conflits armés, en Afrique mais aussi en Colombie, en Afghanistan, au Myanmar, au Népal... Ils font la guerre mais aussi les esclaves, voire les esclaves sexuelles.


 

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13 mars 2010

Se nourrir

Dans le nord du Burundi, Province de Kirundo, environ 180.000 personnes se retrouvent sans nourriture ni semences et la situation pourrait facilement s’empirer si des mesures ne sont pas prises avec urgence. Selon le Coordinateur humanitaire au Burundi et également Directeur du Programme Alimentaire Mondial (PAM), le manque de pluie a affecté de manière négative la récolte de janvier qui représente 35% de la production alimentaire totale au Burundi. La gravité de la situation a poussé des familles à vendre leurs maisons et leur bétail pour avoir assez à se nourrir et aller s’installer ailleurs. Certains sont allés chercher du travail au Rwanda.

Bulletin Eur'ac, 13/03/2010

 

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08 mars 2010

Naufrages : jusqu'à quand

Photo d'archive

Un kwassa-kwassa a fait naufrage sur la barrière de corail de Mayotte, au Sud de Kani-Kéli, dans la nuit de samedi à dimanche. Selon la presse du jour, c'est un pêcheur qui a donné l'alerte alors qu'il venait de sauver cinq rescapés. D'importants moyens ont été déployés par le gendarmerie (deux navires et un hélicoptère), appuyé par la Police aux frontières (un navire), permettant le sauvetage de 24 rescapés sur les 33 personnes qui avaient embarqué. Neuf corps ont ensuite été retrouvés sans vie, quatre femmes et cinq bébés. 

Dix rescapés ont été admis aux urgences et une enquête a été ouverte.

06 mars 2010

Folie machine infernale

Ras le bol des barquettes aux légumes OGM.

Nos enfants se rendent-ils compte que la mondialisation va les détruire.

Après la traite de l'esclavage internet la seconde traite sur la planète. Des familles entières n'ont plus de contact en dehors de skype où va-t-on ?

Ce qui est enclenché à l'échelle planétaire est tout simplement incroyable inimaginable, voyager est devenu une folie pollueuse de gabegie.

Prenez n'importe quel congrès même les humanitaires et regardez ce qu'on sert à manger aux milliers de congressistes qui ont parcouru des milliers de km et dépensé des milliers de tonnes de kérosène.

Nous ne maitrisons plus rien on ne peut pas continuer comme ça mais qui détiens les solutions ?

Nous sommes dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé et maintenant la machine tourne d'elle-même jusqu'à sa perte. Il n'y a pas 36 solutions, ça va craquer un jour, d'un seul coup. On n'aide l'Afrique qu'à coups de seringues mal placées et souvent mal intentionnées ou pour nos bonnes consciences.

Et quand je vois en plus des grands professeurs qui râlent parce qu'ils n'ont pas leur nom dans un article de basse classe, je suis out...

Bon je déconnecte mon ordi on va bientôt embarquer et décoller ...

 

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©Jace

04 mars 2010

sceptique

Je suis sceptique vraiment sceptique pas pessimiste non mais sceptique suis d'un naturel optimiste ne pas m'avouer pessimiste je veux y croire  ça ne suis pas pas jusqu'au bout comment croire que tout çà n'est pas une gigantesque supercherie chacun pour soi tous pour soi tous non enfin presque on n'y arrivera pas mais si on y arrivera ah bon on y arrivera et comment çà on y arrivera monsieur qui croit à tout croyez vous que l'Homme grand H est capable du meilleur comme du pire et même de se relever lui même du pire qu'il s'aime sème même qui m'aime si encore il pouvait savait daignait s'abaisser s'élever se lever penser autrement penser pour tous s'approprier sans s'accaparer si seulement il pouvait savait daignait penser à l'homme pour l'Homme au delà des hommes Je suis sceptique vraiment quelle limite pour l'optimisme ?

01 décembre 2009

Capharnaum

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Sans paroles ou presque ... un petit capharnaum d'images juste avant la fin du lundi.

09 novembre 2009

Voyage

 

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Valise la plus soft possible un voyage encore un enregistrement attente embarquement barquettes aux légumes OGM mondialisation viande ou poisson ? Que désirez vous comme boisson monsieur petit écran films à volonté sur écran tactile je choisis Home édifiant impensable arrêtons de bruler ce kérozène infernal manger manger de la viande de la viande pour écouler les tonnes de céréales  manger du poisson ça nettoie les océans pendant que d'autre crient famine ou cherchent l'eau potable déforestation exploitation production de masse dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé la machine tourne d'elle-même, jusqu'à sa perte ? Il n'y a pas 36 solutions. Stop

03 novembre 2009

C'est quoi ça ? .... c'est kwasa.

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Le moteur crachote sous la pleine lune. Blottis les uns contre les autres, nous contemplons le ciel. Les étoiles qui scintillent éclairent notre embarcation, comme autant de projecteurs braqués sur nos peaux presque nues…

C'est quoi ça ? Maryvette Balocou

Océan Editions

Sorti le 29 octobre

14 juillet 2009

Partage

 

De passage Paris une gare café du matin après un voyage éreintant j'attends la camionette qui bouchait mon horizon démarre et s'en va et je les vois en face ils se partagent le trottoir je leur vole une image . . .

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Défifoto

17 juin 2009

Defifoto

Rébellion

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15 mai 2009

Décloisonner les savoirs

[...] tout ce qui concerne l'être humain est dispersé. Pas seulement dans la biologie ou les sciences humaines et la philosophie, mais aussi dans la poésie et la littérature, qui sont des sources de connaissance de l'humain mais sont considérées comme des luxes esthétiques et non pas des sources de connaissances. [...] On n'est pas dans une société de la connaissance. On est dans une société des connaissances séparées. Le vrai problème, c'est qu'il faut tout réformer. Mais on ne fait que des réformettes ; le secondaire occulte le principal et l'urgence occulte l'essentiel alors que l'essentiel est devenu urgent. [...] On relègue les savoirs dans les mains de spécialistes et on dépossède tous les autres. Par ailleurs, on est complètement ignorant sur les qualités vitales de la culture générale... Ne croire qu'en des spécialités, c'est ne croire qu'en une vision de l'être humain borné et incapable de se poser des problèmes. C'est du crétinisme. De plus, c'est une illusion car, aujourd'hui, dans certaines entreprises, au lieu de recruter des polytechniciens, on recrute des normaliens. On cherche des gens ayant des aptitudes tous terrains plutôt qu'une aptitude limitée à un seul terrain. Il est démontré que le développement des aptitudes de l'esprit humain à traiter des problèmes généraux leur facilite le traitement des problèmes particuliers.

Edgar Morin (Le Monde 12/05/2009)

12 mai 2009

La réalité c'est aussi ça....

dans notre pauvre monde....

 

Kimya II : la peur revient

Je me trouvais aux Kivus au moment où l’opération conjointe Kimya II (Kimya = le calme) des FARDC et de la MONUC venait d’être lancée officiellement avec l’objectif de traquer les FDLR au  Nord et Sud Kivu. Kimya II prévoit le déploiement de 16.000 soldats congolais à qui la Monuc devrait fournir l’appui logistique, le transport et le soutien stratégique. L’opération est censée faire pression sur les FDLR et les forcer à abandonner les armes.  La population Kivutienne en est extrêmement préoccupée.  Le déploiement des forces s’effectue au moment où la population fait un bilan de l’opération conjointe rwando-congolaise qui a laissé sur le terrain des centaines de morts et des milliers de déplacés et qui a été considérée par la population comme un grand échec.  Les premières conséquences néfastes de Kimya II sont, en effet, déjà visibles.  Il y a juste deux semaines, suite à des affrontements entre les FARDC et les FDLR au nord de Rutshuru, la population a été la cible de punitions collectives par les FDLR qui la considèrent comme responsable d’une coopération avec le gouvernement congolais, et donc la responsable indirecte de la mise en place de l’opération Kimya II.  Au même moment, l’armée congolaise - dont certaines brigades ne sont pas payées depuis décembre 2008 en remettant en discussion les résultats obtenus grâce au processus de brassage de l’année dernière - s’en prend, de son côté, à la population.  Dans cette situation, le manque de confiance dans la Monuc continue à être la cause de mouvements préventifs de la population qui se réfugie dans les camps de déplacés. 
Je constate un certain nombre de problèmes qui vont sûrement avoir des conséquences négatives sur la sécurité des personnes dans les deux Kivus. Il n’y a pas de véritable prise en charge des militaires et de leurs familles qui suivent les soldats et qui sont ainsi abandonnées à elles mêmes.  Les administrateurs des territoires ne sont apparemment pas informés des opérations qui devraient se dérouler sur leurs territoires, ce qui empêche une réelle coopération entre les militaires et les autorités locales. Suite à l’opération conjointe des armées rwandaise et congolaise, les FDLR s’étaient dispersés et ensuite reconstitués à la fin de l’opération. A leur retour, ils avaient exercé une très grande violence et une action vindicative envers la population. Quant à la Monuc qui devrait assurer la protection des civils, elle ne semble pas avoir développé un vrai plan de protection de cette population.  Apparemment, elle ne semble pas être toujours informée des plans militaires des FARDC, ce qui empire les conditions d’insécurité générale dans les zones des combats.  Il existe cependant quelques signes positifs.  La Monuc a créé des Joint Protection Teams (JPT) constitués du staff des sections affaires civiles, droits humains, affaires politiques et DDRRR.  Leur rôle est de se déplacer pendant quelques jours dans des zones à haut risque d’insécurité pour s’entretenir avec la population, les leaders locaux, la police et les déplacés.  Les informations récoltées leur permettront de mettre en place des mécanismes de protection, en communicant les résultats de ces enquêtes à l’armée congolaise et à la Monuc. Pour que les JPT soient vraiment efficaces, il faudrait que leurs recommandations soient mieux tenues en compte. Il faudrait surtout ne pas oublier qu’une solution purement militaire au problème des FDLR n’est ni souhaitable ni réaliste. Le dialogue politique reste nécessaire pour une véritable pacification et stabilisation de l’Est de la RDC.

Donatella Rostagno, Policy Officer d’EurAc

 

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