Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10 octobre 2007

Les hommes aux yeux secs

Je prèfère encore croire que les yeux des hommes peuvent se mouiller, croire dans la pluie du monde, pour arroser et faire s'épanouir, empècher la désertification des coeurs et des âmes, l'assèchement des terres fertiles de la poésie et de la beauté....

6adadc4efc2d4e1b5f06b40c99f04499.jpg

 

08 octobre 2007

Expulsions, rétention

Avec les objectifs quantitatifs d'expulsion des étrangers, les abus en tout genre et non respect des droits les plus élémentaires s'accumulent. Le long rapport le la Cimade, dont j'ai pu parcourir des passages démonstratifs sur les centres de rétention administratives, est édifiant. Jusqu'à quand va t'on continuer à nous enfoncer dans l'envers du bon sens ? (Rapport découvert grâce au passage sur le blog de Florence)

02 septembre 2007

Le Swaziland

Un article sur AgoraVox qui m'interpelle et m'interroge : les vierges du Swaziland. Un pays d'Afrique où le roi choisit encore ses épouses annuellement parmi des dizaines de milliers de vierges dansant pour lui les seins nus lors de la fête des roseaux. Mais ce qui m'a interpellé le plus, c'est la dernière phrase de la rédactrice de l'article : "Comme quoi, nous ne sommes pas tous au 21e siècle !". Quelle réflexion époustouflante ! Et si, madame, nous sommes tous, où que nous soyons, qui que nous soyons, au 21ème siècle. Simplement vous n'avez pas la même perception et les mêmes bases. De qul droit pouvez vous insinuer que certains sont arriérés ? Dans ce cas, ne le sommes nous pas aussi sur bien des points ?

5cc84631183005e5ad2b4440fa031431.jpg

 

30 août 2007

Le cyclone Dean et l'aprézan

A force de répondre à l'urgence, on oublie l'essentiel. On oublie surtout ce que toute politique conséquente n'ignore pas : que rien n'est jamais plus urgent que l'essentiel. C'est au nom de ces milliers d'emplois, toutes ces désespérances, qu'il faudrait oser l'aprézan décisif: penser, imaginer, se projeter, désirer un futur. Quitte à être massivement subventionnés, quitte à recevoir des tombereaux de secours bienveillants, pourquoi les affecter au seul réamorçage du cycle de la dépendance ? Pourquoi ne pas en faire le souffle d'une renaissance en les affectant à une restructuration déterminante ? Pourquoi ne pas préciser un aprézan à court, à moyen et long terme pour s'éloigner de l'agriculture pesticide pour une agriculture raisonnée, raisonnable, ouvrant à une agriculture totalement biologique ?

Extrait d'un article d'Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau paru dans Le Monde du 26 août à propos du cyclone Dean en Martinique.

22 juin 2007

carte scolaire

… Le problème de la défense de la carte scolaire, aujourd'hui, c'est que la carte scolaire est devenue une perfusion plantée dans un corps sacrément moribond. D'accord, arracher la perf risque de faire défintivement crever le malade. Mais faudrait peut-être aussi d'urgence rêver l'école autrement - et pas seulement nous demander de la maintenir en état végétatif. Note du 29 mai chez Thierry Lenain

17 juin 2007

Mohamed et Nicolas

7c43090aa2a1db2000d66458bc785e15.jpg
 

27 mai 2007

Le Temps Qu'il Fait

Encore une maison d'édition indépendante menacée ! Comment faire face au monde de concentration sur les grosses maisons commerciales, comment éviter à ceux qui continuent à faire valoir uen autre vision, d'autres écritures, d'autres regards ? Il faut aider les Editions du Temps Qu'il Fait, allez fouiner chez votre petit libraire, commandez, lisez, offrez, ne laissez pas faire la soi-disant loi du marché (Commandes possibles également sur lekti-ecriture).
 
Ci dessous l'appel des éditeurs, relayé par la revue Le Matricule Des Anges :
 
Depuis quelques mois, il ne se passe pas une semaine sans que nous apprenions la disparition d’une revue de création littéraire ou celle d’un éditeur. Les systèmes de diffusion et de distribution, la concentration aux mains des mêmes industries de la chaîne du livre, l’incurie des médias concernant la création condamnent beaucoup à cesser leur production. S’il ne s’agit pas de faire le procès des uns ou des autres, il est devenu nécessaire, nous semble-t-il, d’opposer un refus à cet état de fait. Aujourd’hui, nous vous faisons donc parvenir un appel lancé par les éditions Le Temps qu’il fait dont nous avons souvent souligné l’excellence. Pourquoi faire suivre cet appel et non ceux lancés précédemment par d’autres éditeurs ? Parce que Le Temps qu’il fait est aussi un symbole : celui de l’indépendance, celui du soin apporté à la qualité des livres, de leur impression, de leur réalisation.

Soyons clairs : il ne s’agit pas tant de venir en aide au Temps qu’il fait en achetant leurs ouvrages que dire, par nos actes, combien nous répugne aujourd’hui la disparition de tout un pan de l’édition de création.
Alors, levons-nous plus tôt que tôt, faisons joyeusement nos heures supplémentaires pour gagner plus d’argent. Et offrons ces livres qui peu ou prou ont changé nos vies, nous ont aidé à y trouver du sens.

Bonnes lectures


 

LE TEMPS QU’IL FAIT : APPEL

Quelques années après l'incendie de l'entrepôt de notre distributeur Les Belles Lettres qui nous avait valu un formidable élan de solidarité, Le temps qu'il fait est à nouveau en grande difficulté.

Nous traversons en effet une tempête sans précédent, dont nous craignons fort qu'elle nous soit fatale : après notre changement de distributeur à l'automne, nous avons été contraints l'hiver dernier de renoncer aux activités de l'imprimerie et, comble de malchance, nous enregistrons chez notre nouveau distributeur CDE/SODIS un taux de retour record, auquel notre petite économie ne saurait survivre bien longtemps.

Après bien des hésitations liées à notre désir de réserve et surtout à notre volonté farouche de tout tenter pour trouver les solutions dans notre travail d'abord, nous nous décidons à vous informer de ces difficultés et à venir une nouvelle fois vous demander votre soutien.

Bien sûr, la meilleure aide que vous puissiez nous apporter consiste avant tout à acheter les livres du Temps qu'il fait, pour vous, vos parents, vos amis...

Nous joignons pour cela un catalogue complet en pdf, tirages de tête compris, dont vous pouvez voir les images sur notre site Internet.

En vous remerciant d'avance de votre amitié et de votre fidélité.

Georges Monti - Marie Claude Rossard

 

Éd. Le temps qu'il fait
31, rue de Segonzac
16121 COGNAC CEDEX


--

22 mai 2007

Tout et son contraire

Alain Juppé, le nouveau ministre d'Etat chargé de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, a affirmé dimanche que "le nucléaire n'est pas la solution pour les prochaines années", mais qu'"il n'y a pas de solution sans le nucléaire".

? ?

21 mai 2007

La paysannerie chinoise

C'est un livre-document important sur la Chine qui sort enfin en français: "Les paysans chinois aujourd'hui", une enquête de deux journalistes et écrivains chinois, Chen Guidi et Wu Chuntao, qui a fait sensation à sa sortie en Chine, avant d'être interdite.... Chen Guidi et sa femme Wu Chuntao ont sillonné pendant trois ans l'Anhui, la province natale de Chen, et ont recueilli des histoires de paysans. Ils ont découvert une misère choquante, mais surtout des injustices criantes, une corruption généralisée, l'arbitraire et le népotisme des cadres locaux du parti communiste. En un mot, des campagnes au bord de l'explosion....
...Article complet sur Rue 89

20 mai 2007

Reconstruire

Ce n'est pas la politique qui m'interesse, la politique est trop faite pour les politiques qui sont dominés par la conquête et l'accession au pouvoir, le système paradoxalement despote du suffrage universel, la rhétorique, la force des médias, et tout le reste. Ce qui m'interesse c'est de construire et d'avancer. N'empèche que la politique nous amène actuellement là où je ne vois qu'un mur. Ca ménera où, quel choc vivra-t-on ? 

"Au-delà des querelles d’appareil et de personnes, ce qui est en cause, c’est d’abord l’incapacité à penser une politique anticapitaliste à l’échelle de la France et de l’Europe. C’est sur ce terrain qu’il faut commencer à rebâtir, et sans attendre. Car la droite et l’extrême droite au pouvoir, si elles l’emportent aux élections législatives, tenteront de faire passer en force leur politique de destruction sociale : contrat de travail unique précaire imité du « contrat nouvelle embauche » (CNE) ; augmentation du temps de travail ; obligation d’activité en échange des minima sociaux ; limitation du droit de grève ; casse du Code du travail ; suppression des droits de succession et, via « le bouclier fiscal », de l’impôt sur les grandes fortunes ; poursuite du démantèlement des services publics, de la protection sociale et des retraites ; franchise évolutive sur les frais de santé ; non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ; liquidation de la carte scolaire ; nouvelles remises en cause des retraites ; chasse aux immigrés doublée d’un appel à la main d’œuvre « choisie » du Sud ; relance de l’Europe libérale et soutien à la politique américaine… La gauche aura besoin de toutes ses forces pour résister à cette offensive sans précédent, mais aussi pour rouvrir une perspective de changement." Extrait de l'éditorial des éditions internationales du Monde Diplomatique.

 

19 mai 2007

Escalade armée

Incroyable. Pourtant il y a eu Columbine et le film. La tuerie de l'université de Virginie a eu un effet exactement contraire à ce que voudrait le bon sens : au lieu d'évoluer vers la limitation, à défaut d'interdiction, du port d'armes, les différents états américains sont en train d'évoluer vers l'autorisation, si ce n'est l'obligation (!) du port d'armes pour les étudiants et les professeurs. Et certains états vont jusqu'à l'évoquer pour... les écoliers. Quand on parle de régression...

17 mai 2007

Inégalités et pauvreté en hausse

Inégalités et pauvreté toujours en hausse, selon le BIP 40
le 11 mai 2007

Le réseau d’alerte sur les inégalités (RAI) a publié sa nouvelle édition du « Bip 40 » (Baromètre des inégalités et de la pauvreté). Un constat : cet indicateur synthétique de l’insécurité sociale est à son plus haut niveau depuis 1980.

Si pendant la période 2002-2005, la montée du chômage et la précarisation de l’emploi ont fortement contribué à faire monter ce baromètre, il apparaît que la hausse constatée sur les années les plus récentes est due à l’aggravation importante des inégalités en matière de logement : « le creusement des inégalités en matière de logement a eu un impact majeur : il explique environ la moitié de la hausse du Bip 40 entre 2002 et 2005 » selon le Réseau d’alerte sur les inégalités et le Collectif « Autres Chiffres Du Chômage ».

Le nombre de personnes qui basculent vers les minima sociaux à cause du chômage, ou qui ont des emplois précaires mal rémunérés, augmente. Conséquence : cette population peine à se loger et n’a plus les moyens financiers pour acquérir son propre habitat, alors que le marché de l’immobilier, qui se porte bien, est un excellent gage de sécurité pour tous les propriétaires.

Par ailleurs, le RAI constate également que les inégalités en matière de réussite scolaire ne diminuent plus.

15 mai 2007

Laissez les grandir ici

 

 

 

 

Nous sommes des enfants de « sans papiers ».

Un sans-papier, c’est quelqu’un qui n’a pas de carte de séjour
même s’il est en France depuis longtemps.

Comme beaucoup d’entre vous, nos parents sont venus d’ailleurs.
Ils ont fui la violence, la misère.
Ils sont venus pour travailler et nous donner une vie meilleure
Certains d’entre nous sont nés ici.
Avec ou sans papiers la France est notre pays.

On vit dans des hôtels meublés, des appartements, des chambres où on s’entasse.
Tous les jours on a peur.
On a peur que nos parents soient arrêtés par la police quand ils vont au travail, quand ils prennent le métro.
On a peur qu’on les mette en prison, que nos familles soient séparées et qu’ils nous renvoient dans des pays qu’on ne connaît pas.
On y pense tout le temps.
A l’école aussi.
Est ce que c’est normal d’avoir peur quand on va à l’école ?

L’été dernier nos parents et nous, on a eu l’espoir d’avoir enfin des papiers.
On a fait des dossiers, on a passé des jours et des nuits à faire la queue devant des préfectures.
On s’est inscrit dans des bureaux.
On a cru qu’on serait régularisés, que le cauchemar serait terminé.
On remplissait tous les critères, mais on nous a dit : non.

Nous sommes venus à visage découvert avec nos noms, nos adresses.
Ceux qui ont eu leurs papiers avaient le même dossier que nous. Et pourtant on nous a dit : non.
Arbitrairement.

Maintenant on est en danger et on doit se cacher.
Pourquoi cette injustice ?

Nous ne voulons plus vivre dans la peur.
Nous voulons que la France nous adopte.
Nous voulons être régularisés.
Laissez nous grandir ici.

Laissez-les grandir ici!

 

 

14 mai 2007

Fraicheur nue


medium_h_3_ill_908875_mexico-tunick.2.jpg
Où l'art rejoint la marche de l'humanité. Une foule qui pose nue sur la place du Zocalo à Mexico. Une initiative réussie pour le photographe New-Yorkais Spencer Tunick, bravant le conservatisme et les dogmatismes. Dix-huit mille personnes ont répondu à son appel, dans la bonne humeur et avec un enthousiasme frondeur (image issue d'un article du Monde du 11 mai).

09 mai 2007

Du danger des analyses hâtives

Au lendemain des élections, beaucoup y vont de leurs analyses en prenant appui sur les résultats en % ou en millions, sur le découpage de l'électorat selon les tranches d'âges, professions, et autres diverses catégorisations... Attention à ces fausses analyses "sociologiques" qui classent, catégorisent, stratifient, statistiquent, font fi de l'individu singulier et social. Le résultat est là, c'est maintenant une donnée que l'on ne peut nier. Néanmoins, l'analyse est nécessaire, permettant la réflexion et la constrcution, mais laisssons la faire par ceux qui peuvent la faire, et pour cela il faut du temps, plus de temps que ne veulent bien nous faire croire les instituts de sondage et pseudo experts polito-jenesaisquoi.