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05 octobre 2008

Faim par milliards

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" ... Quoi de plus important que de sauver les banques, à l'heure où des milliers d'enfants taisent leur faim ? ... "

Maryvette Balcou, 30 septembre 2008

 

28 août 2008

Sourires

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Afrique, quand tu nous tiens.
Afrique, ô merveille.
Emotions, vérités, catastrophes.
Horreurs, beauté, contradictions.
Enfants, paix, maladies.
Vivre quand même survivre partager.
Afrique, quand l'occident te bouffe.
Afrique, ô civilisation.
Afrique tu nous tiens.
Afrique, ô Afrique.
Tes vieux sont les sages que l'on respecte.
Afrique, je suis happé par toi, tes amours,
Ta sagacité, tes artistes, ta fraicheur
Et tes blessures béantes. Attention ô Afrique.
Attention à l'hypnose des rapaces.
En Occident ils se mettent sous anti-oxydants.
En Orient sous perfusion
Combien de temps tiendras tu ?

11 juillet 2008

Chine ?

En raison de l'évolution du style de vie et d'alimentation, plus d'un cinquième de la population adulte en Chine est devenue obèse ou est en surpoids, indique une étude parue mardi 8 juillet dans le journal Health Affairs. Le taux de prévalence de l'obésité pourrait doubler dès 2028 si rien n'est fait pour s'attaquer à ce problème de santé publique. Le rythme de progression - 1,2 % des hommes devenus obèses chaque année depuis dix ans - est plus rapide que dans n'importe quel pays en développement, sauf au Mexique, et plus rapide que dans les pays occidentaux.
 

29 juin 2008

Port d'armes

Z'avez vu ça ? La cour suprème des États-Unis a interdit l'interdiction du port d'armes et a débouté le maire de Washington.

Estomaqué.

26 juin 2008

Recrutement des enseignants-chercheurs

A l'université, on recrute entre soi. Souvent dénoncée, l'endogamie du monde académique n'avait jamais été quantifiée. Pour la première fois, deux sociologues, Olivier Godechot, chercheur au CNRS, et Alexandra Louvet, doctorante, ont calculé l'ampleur du phénomène qui amène les universités à privilégier systématiquement le recrutement de leurs anciens docteurs à des postes d'enseignants-chercheurs (maîtres de conférence et professeurs). Toutes universités et disciplines confondues, les candidats locaux ont dix-huit fois plus de chances que les candidats extérieurs d'obtenir un poste. Pour certaines disciplines ou universités, ce facteur peut atteindre 50 voire 500 ! Ce "localisme" ne poserait pas problème s'il ne battait en brèche les principes d'équité entre les candidatures. Il soulève à plus long terme la question de la qualité de l'enseignement et de la recherche universitaires. Aucune discipline n'y échappe...
 
Le Monde, 30 avril 2008

22 juin 2008

Le principe de la grenouille chauffée

Vous connaissez ? Non ? ALors, si vous ne voulez pas finir complètement cuits à petit feu allez faire un tour du côté de chez rony ou de chez dominique

21 juin 2008

Sauver l'hôpital public

L’hôpital public a subi plusieurs attaques : pénurie de personnel médical conséquence d’un numerus clausus trop restrictif poursuivi pendant deux décennies, manque d’infirmières aggravé par les conditions d’application de la loi des 35 heures aux hôpitaux, sous financement délibéré par la tarification dite à l’activité sous évaluant lourdement les activités de l’hôpital public, limitation abusive de l’enveloppe budgétaire nationale. Résultat : 29 des 31 Centres Hospitalo-Universitaires (CHU) ont un compte d’exploitation négatif, le déficit programmé des hôpitaux dépasse, comme prévu, les 350 millions d’euros. Le retour à l’équilibre nécessiterait d’après la Fédération Hospitalière de France la suppression de 20 000 emplois. Pendant ce temps, la Générale de Santé, qui possède 180 cliniques privées, a versé 420 millions d’euros à ses actionnaires. Le secteur des cliniques privées à but lucratif se développe et se restructure sous l’emprise des fonds d’investissements internationaux, exigeant des taux de rentabilité financière entre 15 et 20 %.

Certes, les hôpitaux doivent améliorer leur organisation et leur efficience, mais les réformes en cours et une partie des mesures préconisées par le rapport du sénateur Larcher, vont entraîner une privatisation progressive de l’hôpital public. Bientôt, les médecins et chirurgiens et même les directeurs d’hôpitaux pourront être embauchés sous contrats privés avec intéressement aux bénéfices selon une logique contraire à l’éthique du service public. La prochaine étape sera le changement de statut des hôpitaux pour permettre plus facilement des licenciements, considérés comme une variable de régulation financière. Telle est la logique de « l’hôpital entreprise » et de la marchandisation de la santé. Parallèlement, cette course à la rentabilité entraînera la suppression d’activités médicales jugées peu ou pas rentables, le développement des cliniques privées à but lucratif et la généralisation des dépassements d’honoraires.

Du paiement à l’activité de l’hôpital au paiement à l’acte des chirurgiens et des médecins, du paiement à l’acte aux dépassements d’honoraires, des dépassements d’honoraires à l’entrée des assurances dans le système de soins, voilà l’enchaînement dans lequel nous sommes rentrés. Le système de santé français, basé sur la solidarité, permettant à chacun d’être soigné pour l’essentiel selon ses besoins et pas selon ses moyens, va laisser place à un système mixte où la part de la solidarité sera réduite tandis qu’augmentera la part des financements personnels assurés par la souscription à des assurances privées. Chacun sera alors soigné en fonction de ses moyens. Ce sera la santé, non pas à deux vitesses, mais à dix vitesses ! La carte Bleue remplacera la carte Vitale !

APPEL "Sauver l'hôpital public" 

08 mai 2008

Enfants soldats

Radhika Coomaraswamy, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, a salué la libération de 232 enfants-soldats au Burundi, mais reste préoccupée par le sort d'environ 500 autres qui seraient associés au Palipehutu-FNL d'Agathon Rwasa.

« Cette libération est le résultat de huit mois de négociations concernant le gouvernement, la société civile, les agences de l'ONU et d'autres intervenants avec une faction dissidente du Front national de libération Palipehutu (P-FNL) », explique un communiqué publié aujourd'hui à New York.

Mais Radhika Coomaraswamy a cependant appelé à ce que tous les enfants recrutés par les forces d'Agathon Rwasa soient relâchés. Il y aurait environ 500 enfants dans les rangs de cette faction, qui a repris les combats contre les forces du gouvernement à la mi-avril.

 Allafrica.com, bulletin des Nations Unies du 7 mai 2008

07 mai 2008

Droits de l'homme

Il y a un peu plus de 2 semaines disparaissait Aimé Césaire. Les médias et les politiques se sont emparés de l'évènement et de l'homme, de sa mémoire. Poète de la négritude, homme politique des droits de l'homme dans la "patrie des droits de l'homme" réaffirmée à cette occasion.

Patrie des droits de l'homme ? Quand l'Etat français traque les étrangers en situation irrégulière, demandant aux fonctionnaires de les interpeller et les mettre en état d'arrestation pour reconduite à la frontière quand ceux ci se présentent pour régularisation ? Je me pose des questions.

La République du double langage, par Franck Nouchi, Le Monde, 25 avril 2008.

Puisque j'évoque ici Aimé Céasaire, le poète : 2 très beaux de ses textes à lire chez Noëlle et Rosa 

01 mai 2008

ça suffit !

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Quand est-ce que tout cela va-t-il s’arrêter ?

Ça y est ! Les hostilités ont repris de plus belle dans la fournaise burundaise. Alors que le pays traverse une crise alimentaire, les forces loyales ont décidé d’aller en guerre contre les rebelles des Forces nationales de libération (FNL).

De violents affrontements se sont déroulés le dimanche dernier entre les deux factions armées à quelques encablures de Bujumbura, la capitale, et ont fait de nombreux morts aussi bien chez les loyalistes que chez les rebelles. Ces attaques ont eu lieu après le 3e assaut des FNL en moins d’une semaine contre la capitale. Cela a fait plus d’une trentaine de morts et la comptabilité n’est pas près de s’arrêter.

On avait l’impression que le pays s’était pacifié et que les vieux démons étaient définitivement enterrés depuis le génocide de 1993, qui avait fait plus de 300 000 victimes. Et en pareille situation, ce sont les innocents qui payent le plus lourd tribut. Et dès lors, des milliers de civils habitant les collines d’où partent les tirs des insurgés ont commencé à fuir leur terre.

Le pire, c’est que c’est toute cette région des grands lacs qui en supportera les conséquences. En effet, les mouvements de populations qui vont en résulter entraîneront avec eux tous les maux sociaux (insécurité, épidémies, chômage, assainissement…)

Autant dire que la boîte de Pandore est en train de se rouvrir lentement mais sûrement, donnant la conviction à certains analystes que les conditions climatiques des plus favorables, dont bénéficie ce pays, ne profiteront pas de sitôt à ses habitants. Si le Burundi retombe dans un conflit armé, ça risque d’être le chaos, car les braises, qui ne se sont pas totalement éteintes, vont s’activer davantage et replonger tout le pays dans le chaos. Et ce sera un éternel recommencement.

Il est à craindre que cette contrée soit alors abandonnée à elle-même. On aurait la preuve que les protagonistes de la crise armée ne veulent pas le retour définitif de la paix.

Pourtant, la branche politique des FNL, le Palipehutu, a été belle et bien partante pour un cessez-le-feu, signé en septembre 2006. Il démontre qu’il tient à leur revendication du pouvoir politique et militaire. On peut aisément comprendre qu’il partait à la table des négociations sans avoir le cœur à la tâche ; sinon, il n’aurait pas réclamé, entre autres, le poste de chef d’état-major de l’armée ; une fonction que le président burundais, Pierre Nkurunziza, ne marchanderait pour rien au monde.

Dans un tel contexte, les positions ne seront jamais conciliables, et le spectre de la guerre civile ne peut que se concrétiser. Déjà, des dissidences se forment de part et d’autre et les deux camps s’accusent mutuellement de les entretenir. Le Burundi n’a vraiment pas besoin d’un autre génocide. C’est le moment d’interpeller la communauté internationale à parer au plus pressé avant que la cocotte-minute n’explose. Mais diable ! Quand est-ce que tout cela va-t-il prendre fin ?

Kader Traoré, l'Observateur Paalga, Ouagadougou

26 avril 2008

Les 7 savoirs

Le billet de Rony, politiciens serviles, du 16 avril, et les nombreux commentaires qu'il a engendrés, m'ont fait reprendre l'ouvrage "Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur" d'Edgar Morin (Unesco, 1999, et Seuil, 2000). Le travail d'E Morin dans ce livre est de tenter de dégager les thèmes qui devraient devenir fondamentaux dans nos enseignements. Son propos n'est pas de s'arrêter aux matières à enseigner, mais il tient à exposer les problèmes fondamentaux d'autant plus nécessaires à enseigner qu'ils demeurent totalement ignorés ou oubliés :

- les cécités de la connaissance : l'erreur et l'illusion

- les principes d'une connaissance pertinente

- enseigner la condition humaine

- enseigner l'identité terrienne

- affronter les incertitudes

- enseigner la compréhension

- l'éthique du genre humain 

24 avril 2008

Colères du Présent

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1er mai : 7éme Salon du Livre d'Expresion Populaire et de Critique Sociale à Arras organisé par l'association Colères du Présent. 40 ans après 68, et dans un contexte dont on ne peut vraiment pas être fier. Mais il y en a qui continuent à rester éveillés, qui réveillent ou maintiennent éveillés, secouent et dérangent. Ici par la plume, l'écrit, le dit et le lu, par les textes, les slams, la musique et la scène. Vive l'Internationale Littéraire !

Site : www.coleresdupresent.com

Programme à télécharger 

19 avril 2008

Ombre folle

Combien de temps va-t-on continuer à sombrer à ignorer l'ombre qui s'abat dans la folie sur l'Afrique faim luttes rebelles apauvrissement peur fuites bruits de mortiers sur la ville kalachnikoff j'aime pas ce mot nausée pseudo désarmement forcé peur du voisin frère ennemi potentiel vision cauchemardesque du retour au passé 1993 folie meurtriére Faites qu'ils résistent cette fois à la violence à l'engrenage je sais pas comment mais il le faut Monde fou
 
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14 avril 2008

Paranoid park

Film intense dans la recherche des chemins intérieurs tortueux d'un adolescent après qu'il ait tué accidentellement un gardien près d'un parc de skate board. Un film qui malgré le sujet ne tombe pas dans le policier ou le classique de l'enquête, de la traque du jeune pommé, etc... Bien au contraire, le difficile avancement de ce jeune garçon, qui d'abord choqué, se cache à lui même et refoule d'évènement jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus. Un film remarquable de Gus Van Sant, 2008.
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03 avril 2008

Les ONG sont parties, la malnutrition reste

 (Syfia Grands Lacs/Burundi 13/03/08) Peu fertile et ruiné par la guerre, l'est du Burundi est en proie à des disettes récurrentes. Mais, par manque de sécurité ou de budget, les Ong qui soulageaient les villageois sont parties récemment. La malnutrition gagne du terrain.
"Bienvenue au Centre nutritionnel de Ruyigi" lit-on sur une pancarte, à l’entrée de l’ex-quartier général d'Action contre la faim (l’ACF), une Ong française qui a fermé  ses portes après l’assassinat de son employée, Agnès Dury, le 31 décembre dernier. L’hôpital de Ruyigi, à l'extrême est du Burundi, a triste allure : dans la grande cour, derrière une vieille clôture en bois, quelques bâtiments en maçonnerie rudimentaire ou en bâches plastique comme celles utilisées par les réfugiés, Plus loin, les anciens bureaux, cuisine et salles d’hospitalisation, aux charpentes en bois et toitures en tôle bon marché, sont presque désertes. Visiblement, il y a à peu près cinq ans, le centre avait été installé en urgence. Les derniers malades qui y sont encore, une dizaine de mères et leurs enfants, en haillons, maigres, cheveux frisés et roux, ventres et pieds gonflés pour la plupart, illustrent les différentes maladies nutritionnelles traitées dans ce centre : le kwashiorkor, le marasme... Désespérés, ils achèvent le stock de lait et les provisions. Quatre malades sont morts quelques jours après la fermeture.

"Le centre recevait entre 30 et 40 malades par mois et il en a déjà guéri environ 9 000. Il avait créé des comités d’alerte à la malnutrition sur toutes les collines de la province et les malades étaient transportés jusqu’ici par ses véhicules", confie un ancien employé de l’Ong.

Soutenu par le PAM et l’Unicef, l’hôpital de Gitega a pris le relais et s’occupe de ces malades. Mais la structure d’alerte mise en place de la base au sommet par l’ACF n’est plus fonctionnelle et les gens ne sont plus suivis ni soignés dans les villages [....] Le long de la route Gitega–Ruyigi, le spectacle est déprimant : les villageois sont maigres, les champs presque vides de cultures, la végétation plutôt chétive avec peu d’arbres. Dans cette région sans lac et donc sans pêche, le haricot est la seule source de protéines. L’élevage lui a été anéanti pendant la guerre. Quelques tubercules et la banane cuite constituent l'essentiel du menu quotidien. L'arachide et le soja y poussent certes, mais leur consommation n’étant pas vulgarisée, toute la récolte est vendue à des commerçants qui les revendent trois ou quatre fois plus cher dans d’autres provinces...