26 avril 2007
Jardin secret
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14 avril 2007
Lavergne
Suite ...
Revenir au début...
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10 mars 2007
Quand le jour se lèverait...
Ce soir, avant de les quitter, il allait tous les remercier d’être venus jouer, danser et manger sous ses yeux. Il allait, à son tour, et pour la dernière fois leur faire un numéro tel qu’il en était capable, époustouflant par sa spontanéité et étonnant par son talent.
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25 février 2007
Le tempo du Kayambe
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13 février 2007
La soeur d'Amilcar
Judex la regardait s’affairer entre la cuisine et la table autour de laquelle les différents habitants du village prenaient maintenant place au fur et à mesure de leur arrivée. Il devinait dans le regard que la jeune femme ne voulait pas dévoiler la détermination et la ténacité. Malgré le tournant important qui était en train de se négocier, elle continuait à s’activer comme elle l’avait toujours fait. Les différents plats offrant des couleurs variées aux convives avant de confier à leurs palais les saveurs des légumes frais savamment choisis étaient disposés tout au long de la table. Sous la treille, tomates, concombres, laitues, maïs, tubercules attendaient patiemment que l’on s’empare d’eux pour les déguster en accompagnement de la volaille grillée grâce aux soins d’Amilcar, et qui répandait dans l’atmosphère une odeur à aiguiser tous les appétits.
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13 janvier 2007
Le banquet
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22 décembre 2006
Les Livres d'Amilcar
Judex eut soudain l’impression de mieux respirer et, sous la lueur de la torche, il découvrit un espace dans lequel il laissa promener son regard satisfait. Amilcar observait son ami, sachant que la découverte le surprendrait. Judex pouvait maintenant se rendre compte que l’obscurité n’était pas complète : l’oeil s’habituant, il devenait possible de discerner le contenu de la grotte creusée dans le roc. La lumière du jour devait s’engouffrer quelque part dans le fond de la caverne. Il était désormais plus facile de deviner l’origine de la cavité qui n’apparaissait pas naturelle, contrairement aux premières impressions. Quelqu’un avait dû habiter ici il y a longtemps. Des reliquats de peinture et quelques bouts d’anciennes affiches traînaient aux murs. Quelques vieux meubles en rotin, tels qu’on pouvait encore en voir dans les vieilles bâtisses abandonnées des bas, égayaient le vide central de l’antre. Et, tout autour, des caisses, des coffres, des étagères aux portes fermées ou entrouvertes. La pièce était immense, et Judex commençait à s’impatienter de savoir ce qui se cachait dans tout ça. Avec l’assentiment d’Amilcar, il entreprit l’exploration de l’antre, coffre après coffre, portes après portes. L’autre l’observait, amusé. Des livres. Par dizaines, par centaines, par milliers... Un véritable trésor. Des vieux journaux aussi, datant des années 2000 et quelques, rangés soigneusement par dates. Judex passa près d’une heure à découvrir un par un les bouquins, ouvrages, imprimés, fascicules qui lui tombaient sous les yeux. A remuer de telles richesses, à voir les mots, les phrases, les titres se succéder dans si peu d’espace, son coeur battait la chamade, son esprit se sentait prêt à voler, il lui semblait que depuis longtemps il n’avait eu cette sensation de vivre, de communier la moindre de ses sensations avec les pages qu’il tournait. Il se retourna enfin vers son ami.Son regard racontait l’immense plaisir qui l’étreignait. Amilcar rompit le silence - “Je voulais que tu puisses profiter de cet endroit pendant mon absence. Allez, viens.” - Et, se retournant vers le goulet qui les avait amené, il invita Judex à le suivre. Les deux hommes reprirent le chemin qu’ils avaient parcouru dans l’autre sens. Ils se retrouvèrent rapidement à l’entrée du domaine dont ils partageaient désormais l’existence et ils se retournèrent tous les deux vers l’entrée de la caverne, signifiant ainsi qu’ils préféraient leurs errances nocturnes à la trop grande force du soleil. Regardant tous deux vers le fond de la grotte et se frottant les paupières, ils échangèrent un regard complice et ensemble, ils éclatèrent de rire.
Le bruit de leur nervosité retentit contre les parois rocheuses et se perdit tout au fond, quelque part, parmi les vieilles histoires qui, tout doucement, commençaient à se réveiller...
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13 décembre 2006
La grotte d'Amilcar
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19 novembre 2006
Terres du passé
L’instant d’avant, il était dans un état de quasi transe, remuant la glèbe encombrée de souches, rhizomes, et stolons, tout son corps ramassé pour cette unique tâche et mettant en léthargie son esprit anesthésié par le travail physique. A peine le labeur arrêté, le voilà qui de nouveau faisait voguer son âme au gré de méandres tortueux, faisait s’entrechoquer des trains de réflexions inattendues ou familières, douces ou saumâtres voire aigres, amenant les images du passé en transparence sur le présent. Et, inévitablement, le vertige de l’avenir lui mordillait le bout du coeur. Les nuages s’étaient formés à l’est et gagnaient le long du littoral. Il se laissa aller à suivre quelques minutes le plus gros d’entre eux, poussant devant lui son ombre, tache de couleur sur le bleu-vert écrasé par le soleil du nord. Un autre, au dessus de lui, lui permit de retirer quelques instants son chapeau et d’éponger les gouttes perlant de son front et de sa nuque. Il aurait certainement du mal à continuer encore longtemps. La chaleur était trop forte déjà, étouffante d’humidité. Seule, une petite brise permettait un minime réconfort, bien trop peu fréquent pour être appréciable. En contrebas, on devinait à peine les quelques cases de Bois-Rouge dont la présence était attestée par la réverbération de quelques tôles. Il avait hâte maintenant de découvrir la grotte au contenu mystérieux dont lui avait parlé Amilcar. Empoignant de nouveau l’outil, il entreprit d’avancer encore un peu dans le défrichage, s’acharnant sur l’entremêlement sauvage dont l’inextricabilité n’était qu’une impression. Son esprit restait occupé. Notamment par les confidences récentes d’Amilcar après sa décision apparemment brutale de quitter le village. Comment celui-ci allait-il pouvoir vivre dans la jungle qu’était devenue la ville? Et pourquoi quitter un endroit où vivaient les seules personnes qu’il connaisse, un endroit où la loi des hommes ne subsistait que dans les indispensables rapports d’entraide, loin de toute velléité de domination ou de gain ? Judex se souvenait trop de ces temps pas si lointains où l’argent était devenu la seule raison d’avancer dans la vie, et la convoitise le seul moteur...
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10 septembre 2006
Scène de vie
Pourtant, Amilcar voulait garder son optimisme. Il trouverait dans tout cela de quoi nourrir quelque espoir, il trouverait...
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04 août 2006
Absence-présence, 6ème et dernier épisode
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02 août 2006
Absence-présence, épisode 5
... Encore quelques mois seulement et nous seront réunis à jamais. J’arriverai avec tout mon amour intact. Je t’aime et t’embrasse tendrement...
Ces derniers mots me firent prendre la décision. Dès le lendemain, je m’en occuperais. Attendre plus longtemps ne pouvait plus se concevoir sainement. Incapable de trouver le sommeil, j’entrepris d’écrire ce que je n’avais pu écrire les jours précédents, et je passai une bonne partie de la nuit à l’avancement du manuscrit resté en plan depuis bientôt trois semaines. Dehors l’univers feutré de la neige avait fait son apparition en fin de soirée, et contribuait à m’envelopper dans l’espèce de cocon protecteur que cette décision avait engendré. L’excitation me fit tenir jusqu’au petit matin, et je m’écroulai enfin, repue et satisfaite, alors que l’aube pointait.
Je me réveillai avec le goût amer et âcre d’une mauvaise nuit dans la bouche. L’hôtesse s’approchait de ma rangée, et j’allais pouvoir secouer la somnolence persistante qui m’habitait. L’odeur mêlée de mauvais café et de chaleur humaine qui assaillait mes narines n’eurent que peu d’effets sur l’enthousiasme de mon esprit imaginant le bonheur enfin retrouvé de cette journée et des suivantes. Je m’étais endormie tard, longtemps après le dernier repas offert gracieusement par Air France. J’avais suivi par bribes le navet cinématographique servi en pâture aux insomniaques de tous poils, habitués ou non des vols longs courriers à destination des lointains pays outre-mer. J’avais surtout remué dans mon esprit, encore une fois, les divers atermoiements et renversements de situation que la vie m’avait amenés. De nouveau, je me trouvai à une charnière. Serait-ce la dernière ? Par le hublot, j’apercevais tout en bas les remous de l’onde, dans l’immensité de l’océan que je ne pensais pourtant pas revoir de sitôt. Je revenais, tant pis pour les conséquences, d’ailleurs pas si importantes que cela. Les raisons professionnelles qui m’avait fait rejoindre la métropole n’étaient finalement rien en comparaison de la nécessité impérative de VIVRE. Je criai presque intérieurement ce dernier mot, envahie par une joie incontrôlable, un contentement indéfinissable, après la décision folle que j’avais prise de revenir. J’effectuais donc un retour vers la terre où avait été retenue ma moitié. Quels imbéciles avions nous faits de s’imaginer que nous allions surmonter allégrement 9 mois de séparation...
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31 juillet 2006
Absence-Présence, épisode 4
11:25 Publié dans Coin Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nouvelles et textes brefs
29 juillet 2006
Absence-Présence, épisode 3
11:20 Publié dans Coin Fiction | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Nouvelles et textes brefs
27 juillet 2006
Absence-Présence, épisode 2
11:15 Publié dans Coin Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nouvelles et textes brefs, écriture