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02 avril 2011

Réveil du samedi

Soleil levant tranquille petit souffle du matin tout est calme les enfants des voisins d'en face sont encore tout enrêvés les débroussailleuses d'en bas sont au garage en attendant de se défouler sur le herbes folles les bull d'en haut sont au repos bein mérité du samedi après une semaine de folie je me réveille enfin bien dormi pas trop tôt que de choses à faire par quoi commencer d'abord un café un peu de musique Vieux Farka Touré un bonheur bien le fils de son père celui là découverte des nouvelles qui n'en sont plus surcharge désabus politique dépassée surfaite médiatisation banalisation vaut mieux aller faire un tour sur les blogs que je délaisse pas mal et qui ont bien du mal aussi mais ils sont là toujours là avec leurs mots leurs réactions leurs coups de gueule ça fait du bien allez debout continue xavier bonjour à tous merci d'être toujours là même quand je ne le suis plus ou presque continuons à explorer défricher les multiples coins en sachant qu'il y en a bien plus que quatre

03 juillet 2010

alterécrit

Ecrire voguer passer les pensées par les doigts mots sincères mots pervertis agence d'idées fulgurance de l'évocation altercation des fragrances mots déphrasées phrase délitées Penser divaguer divulguer par l'écrit altération ouatée odeurs des mots doigté syllabes colorées dit non dit sipidité altérité délitement relatif sonorité vague de l'écrit décadré passe de doigts fuite d'idées mots retrouvés altruité écrit pas dit alterécrit

 

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06 mars 2010

Folie machine infernale

Ras le bol des barquettes aux légumes OGM.

Nos enfants se rendent-ils compte que la mondialisation va les détruire.

Après la traite de l'esclavage internet la seconde traite sur la planète. Des familles entières n'ont plus de contact en dehors de skype où va-t-on ?

Ce qui est enclenché à l'échelle planétaire est tout simplement incroyable inimaginable, voyager est devenu une folie pollueuse de gabegie.

Prenez n'importe quel congrès même les humanitaires et regardez ce qu'on sert à manger aux milliers de congressistes qui ont parcouru des milliers de km et dépensé des milliers de tonnes de kérosène.

Nous ne maitrisons plus rien on ne peut pas continuer comme ça mais qui détiens les solutions ?

Nous sommes dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé et maintenant la machine tourne d'elle-même jusqu'à sa perte. Il n'y a pas 36 solutions, ça va craquer un jour, d'un seul coup. On n'aide l'Afrique qu'à coups de seringues mal placées et souvent mal intentionnées ou pour nos bonnes consciences.

Et quand je vois en plus des grands professeurs qui râlent parce qu'ils n'ont pas leur nom dans un article de basse classe, je suis out...

Bon je déconnecte mon ordi on va bientôt embarquer et décoller ...

 

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©Jace

04 mars 2010

sceptique

Je suis sceptique vraiment sceptique pas pessimiste non mais sceptique suis d'un naturel optimiste ne pas m'avouer pessimiste je veux y croire  ça ne suis pas pas jusqu'au bout comment croire que tout çà n'est pas une gigantesque supercherie chacun pour soi tous pour soi tous non enfin presque on n'y arrivera pas mais si on y arrivera ah bon on y arrivera et comment çà on y arrivera monsieur qui croit à tout croyez vous que l'Homme grand H est capable du meilleur comme du pire et même de se relever lui même du pire qu'il s'aime sème même qui m'aime si encore il pouvait savait daignait s'abaisser s'élever se lever penser autrement penser pour tous s'approprier sans s'accaparer si seulement il pouvait savait daignait penser à l'homme pour l'Homme au delà des hommes Je suis sceptique vraiment quelle limite pour l'optimisme ?

02 mars 2010

Suis là

Ben oui pas de note depuis plus d'un mois même pas fêté l'anniversaire de mon blog qui avait combien déjà ?

4 ans 4 février 2006 oh la la que c'est loin ça mais non c'est hier kesketurakonte ? Suis là suis pu là pour parler de tout de rien des girafes du ciné des livres de mes coins pas carrés des images glanées de ci là de par le monde de mon monde qui tourne rond pas si rond que çà pour parler de l'Afrique des frasques de mes cons tant porains de l'avion de mes spleens de mes emportements transcontinentaux transocéaniques transbordements de ceux qui viennent là me serrer la pince de ceux à qui je rend visite sur leur blog des fidèles des occasionnels j'ai pas oublié je suis toujours là étonné visites qui continuent à s'égréner sur le compteur malgré mon silence je continuerai à semer des mots des images des émotions des coups de gueules semblant de rien enfin pas si semblant de rien que çà

Vous êtes toujours là alors moi aussi monde virtuel j'assume

17 janvier 2010

Haïti

Bouleversé par ce qui s'y est passé.

Je vous livre quelques passages du témoignage poignant de l'écrivain Dany Laferrière publié dans Le Monde du 16 janvier.

… Dans un premier temps, j'ai pensé que c'était une explosion qui venait des cuisines, puis ensuite j'ai compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Je suis aussitôt sorti dans la cour et me suis couché par terre. Il y a eu soixante secondes interminables où j'ai eu l'impression que ça allait non seulement jamais finir, mais que le sol pouvait s'ouvrir. C'est énorme. On a le sentiment que la terre devient une feuille de papier. Il n'y plus de densité, vous ne sentez plus rien, le sol est totalement mou.

.... Un énorme silence est tombé sur la ville. Personne ne bougeait ou presque. Chacun essayait d'imaginer où pouvaient se trouver ses proches. Car lorsque le séisme s'est produit, Port-au-Prince était en plein mouvement. ... Une heure d'éclatement total de la société, d'éparpillement. Entre 15 et 16 heures, vous savez où se trouvent vos proches mais pas à 16h50. L'angoisse était totale. Elle a créé un silence étourdissant qui a duré des heures... [J'ai des nouvelles de ma famille] grâce à mon ami, le romancier Lyonnel Trouillot, admirable. Bien qu'il ait des difficultés pour marcher, il est venu à pied jusqu'à l'hôtel. Nous étions sur le terrain de tennis, il ne nous a pas vus. Il est revenu le lendemain en voiture pour m'emmener chez ma mère. Après quoi, nous sommes passés voir le grand Frankétienne [dramaturge et écrivain], qui avait sa maison fissurée et qui était en larmes. Juste avant le séisme, il répétait le solo d'une de ses pièces de théâtre qui évoque un tremblement de terre à Port-au-Prince. Il m'a dit: "On ne peut plus jouer cette pièce." Je lui ai répondu: "Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera. Fais ce que tu sais faire." Ce tremblement de terre est un événement tragique, mais la culture, c'est ce qui structure ce pays. Je l'ai incité à sortir en lui disant que les gens avaient besoin de le voir. Lorsque les repères physiques tombent, il reste les repères humains. Frankétienne, cet immense artiste, est une métaphore de Port-au-Prince. Il fallait qu'il sorte de chez lui.

… Après le temps de silence et d'angoisse, les gens ont commencé à sortir et à s'organiser, à colmater leurs maisons. Car ce qui a sauvé cette ville c'est l'énergie des plus pauvres. Pour aider, pour aller chercher à manger, tous ces gens ont créé une grande énergie dans toute la ville. Ils ont donné l'impression que la ville était vivante. Sans eux, Port-au-Prince serait restée une ville morte, car les gens qui ont de quoi vivre sont restés chez eux pour la plupart.

... Il faut cesser d'employer ce terme de malédiction. C'est un mot insultant qui sous-entend qu'Haïti a fait quelque chose de mal et qu'il le paye. C'est un mot qui ne veut rien dire scientifiquement. On a subi des cyclones, pour des raisons précises, il n'y a pas eu de tremblement de terre d'une telle magnitude depuis deux cents ans. Si c'était une malédiction, alors il faudrait dire aussi que la Californie ou le Japon sont maudits. Passe encore que des télévangélistes américains prétendent que les Haïtiens ont passé un pacte avec le diable, mais pas les médias… Ils feraient mieux de parler de cette énergie incroyable que j'ai vue, de ces hommes et de ces femmes qui, avec courage et dignité, s'entraident. Bien que la ville soit en partie détruite et que l'Etat soit décapité, les gens restent, travaillent et vivent.

... Il y a une autre expression qu'il faudrait cesser d'employer à tort et à travers, c'est celle de pillage. Quand les gens, au péril de leur vie, vont dans les décombres chercher de quoi boire et se nourrir avant que des grues ne viennent tout raser, cela ne s'apparente pas à du pillage mais à de la survie...


07 décembre 2009

Rouge

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Je n'aime pas le rouge couleur du sang versé couleur de l'addition du il faut que ça se voit couleur de la colère couleur de la honte Je devrais pourtant l'aimer ce rouge couleur de la nature qui chante de l'amour qui met ses plus beaux atours de la misère qui enjolive ses jours et ses murs.

20 octobre 2009

Le Temps arrêté

Il attendit longtemps, dans le silence, ne bougeant pas. Puis, lentement, il ôta de ses yeux le linge mouillé. Presque plus de lumière dans la pièce. Personne autour de lui. Il se releva, prit sa tunique qui gisait, pliée, sur le sol, la jeta sur ses épaules, sortit de la pièce, traversa la maison, arriva devant sa natte, et se coucha. Il se mit à observer la flamme qui tremblait, ténue, à l'intérieur de la lanterne. Et, avec application, il arrêta le Temps, pendant tout le temps qu'il désira.

Ce ne fut rien, ensuite, d'ouvrir la main, et de voir ce billet. Petit. Quelques idéogrammes dessinés l'un en dessous de l'autre. Encre noire.

Alessandro Baricco. Soie.

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18 octobre 2009

Mississipi

 

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Autres rives autre fleuve

Monstre à touristes qu'on abreuve

Immensité liquide filant

Calmitude du soleil couchant

 

 

Haut parleur tonitruant

La furie des éléments

La folie des hommes

Autres eaux autres moeurs

Sur les rives pas de femmes

Que des usines fumantes

Déchainement passé

Toile de fond

De l'acier du bitume du béton

Autre fleuve autre rive

Crocodile ou caïman ?

Musique du soir

Lumière de nuit

Le Haut Parleur s'est tu

Arrive douce la pluie

Fraiche mémoire de moire

Que l'eau vive esquive

 


Nouvelle Orléans, Juin 2009



05 juillet 2009

Se perdre

Il y a deux manières de se perdre : par ségrégation murée dans le particulier, ou par dilution dans l'universel.


Aimé Césaire

15 mai 2009

Décloisonner les savoirs

[...] tout ce qui concerne l'être humain est dispersé. Pas seulement dans la biologie ou les sciences humaines et la philosophie, mais aussi dans la poésie et la littérature, qui sont des sources de connaissance de l'humain mais sont considérées comme des luxes esthétiques et non pas des sources de connaissances. [...] On n'est pas dans une société de la connaissance. On est dans une société des connaissances séparées. Le vrai problème, c'est qu'il faut tout réformer. Mais on ne fait que des réformettes ; le secondaire occulte le principal et l'urgence occulte l'essentiel alors que l'essentiel est devenu urgent. [...] On relègue les savoirs dans les mains de spécialistes et on dépossède tous les autres. Par ailleurs, on est complètement ignorant sur les qualités vitales de la culture générale... Ne croire qu'en des spécialités, c'est ne croire qu'en une vision de l'être humain borné et incapable de se poser des problèmes. C'est du crétinisme. De plus, c'est une illusion car, aujourd'hui, dans certaines entreprises, au lieu de recruter des polytechniciens, on recrute des normaliens. On cherche des gens ayant des aptitudes tous terrains plutôt qu'une aptitude limitée à un seul terrain. Il est démontré que le développement des aptitudes de l'esprit humain à traiter des problèmes généraux leur facilite le traitement des problèmes particuliers.

Edgar Morin (Le Monde 12/05/2009)

11 mai 2009

Pleine Lune

Lune

Pleine

Déjà tard

Dormir

Poser

Reposer

Rêver

Blafarde

Blanche

Eclatante

Poésie

Silence

Nuit

Avant le jour

Avant la semaine

Se lever

Enfourner

Affronter

Demain

Pleine lune

Aguichante

Laisse moi dormir

22 janvier 2009

Fanele

Fanele, nom de baptème du cyclone qui est en train de ravager Madagascar. Encore un. Chaque année ce sont plusieurs phénomènes climatiques de ce genre qui jettent leur dévolu sur la grande île qui n'a vraiment pas besoin de ça. Qui en parle ?

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Des nouvelles glanées sur un forum.... :

Hier midi

Les communications téléphoniques sont coupées depuis hier 17h/18h, sauf le central de Morondava centre qui a disjoncté fin de soirée.

Les communications GSM ont pu être relayées jusqu'à 5h00 locale ce matin, le relais de Morondava ayant été touché à priori puisque l'on a eu une coupure nette générale.

Les communications TSF du réseau privé de l'opération Com-test2009 ont permis de relayer 200 appels hier soir jusqu'à 00h00z pour aviser les populations, dont certaines faute de radio et faute de circulation routière se doutaient de quelques choses mais ne connaissaient même pas le nom du système.

Le réseau transmet à nouveau au coup par coup uniquement pour des appels de détresses.

Des messages reçus entre temps je peux vous assurer que la nuit et surtout la fin de nuit fut apocalyptique pour cette zone, les vents s'étant curieusement renforcés lors de l'aairvée su rterre du cyclone, et les dégâts sont très au dessus de ce que l'on pouvait prétendre.

L'onde de tempête a provoqué des raz-de-marée dans la région de Belo et Ankoba.
La mer reste très forte de Andramasay à Tulear (creux de 12m et+).

A Manometimay la rivière Maharivo aurait débordé de son lit au pont de la route d'Ankevo.

Contrairement à ce qu'annonce les autorités, et je l'affirme de source très sûre, l'atterissage du cyclone a été précédé de précipitations très soutenues pendant 3h non-stop d'une zone allant de Belo-Tsiribihina à Andranopasy au Sud d'Ankoba.

Dés hier 21h00 locale il était rapporté que des inondations étaient en cours, provoquées par la montées des eaux du Tsiribihina au niveau de Berevo et de Tsimafana...

Cette nuit :

Morondava est sous les eaux sur plus de 80% de sa surface.

Des villes comme Belo, Ankoba ou Ankevo sont détruites à plus de 60%.

Il y a des victimes d'Andranopasy à Belo-Tsiribihina et en général sur tout le territoire concerné par Fanele, mais l'état et des communications et des intervenants font que les nouvelles parviennent au compte goutte.

Les autorités seront surprises du nombre de victimes pour un cyclone pas si méchant que cela, mais à Madagascar même les dépression tropicale tuent (Asma).

Pour l'instant on se concentre à déterminer les zones potentielles pouvant être atteintes par les pluies de Fanele et actuellement c'est le déluge dans des villes comme Ranomafana, Mahatalaky, Esira, Labakoho et Manafiaty.

Fort-Dauphin est aussi sous les pluies torrentielles mais plus épisodiquement, lorsque certaines bandes nuageuses arrivent à traverser les monts Antanosy, ces fortes pluies concernent toute la zone Tanosy jusqu'à Ranopiso, Behara et même Ambosary.

Les vents sont assez forts dans cette région depuis ce matin.

J'ai eu la famille il y a quelques heures et déjà des rivières comme la Manampanihy ou la Manambolo commençait à sortir des lits dans certains districts et notamment à Ampasimena.


Fanele a été ressentie même sur Tuléar où des bulletins de mise en garde avaient été émis hier au soir.

Nous restons à l'écoute des appels et des doléances (je dors trés peu depuis 2 jours) et si des nouvelles importantes me parvenaient je ne manquerai pas de vous en faire part.

 

Revue de presse de ce matin :

L'express / Cyclone « Fanele » balaie Morondava : La ville de Morondava a été balayée, hier, pendant quatre heures par le passage du cyclone « Fanele ». Les destructions sont estimées à 80%. La population affirme n’avoir jamais connu pareille catastrophe...
Lire : http://www.lexpressmada.com...

http://www.midi-madagasikara.mg...

12 janvier 2009

Soir mâlin

Soir mâlin chaleur qui s'estompe souffle léger enfin rafraichissant pluie du crépuscule escadrilles de femelles moustiques avides de chevilles tendres esprit qui voudrait s'échapper feuillages qui s'agitent arbre du voyageur palmier bouteille au loin des moteurs poussant sur la colline quelques abois un margouillat qui gloglotte derrière un cadre le clavier continue à vibrer sous les doigts concentrés projet presque à point inquiétude il faut que ça marche temps donné temps passé temps suspendu souci du travail bien fait secondes minutes heures jours nuits mois semaines samedis dimanches murmures du silence chaque son entité disctincte quelles vies derrière ces bruits clarté tintinabulante de la pénombre écriture du monde chaleur mâline esprit tendu réflexions en émoi constructions de la pensée il ne pleut plus plus un souffle pesanteur de l'air soir estompé pleine lune moite spirale envoûtante l'air ne bouge plus j'écris je vibre je vis.

01 janvier 2009

2009

A toutes celles et ceux qui passèrent par ici bonne année merveilleuse année à venir contents de finir une année encore pourquoi année passée pleine de goût amer année aussi remplie de bonheur et de projets quand même aboutiront ils la société eh! la société Dire Creuser

A tous ceux et celles qui passent par ici moment de passage singulier d'une année sur l'autre 8 vers 9 après 7 vers 8 ou 6 vers 7 An Neuf du vingt et unième dérive totalitaire rêves à ne pas trop vite enfouir regarder les enfants vivre rester poète Parler Crier

A toutes celles et ceux et les uns et les autres qui passeront si vous passez et même si vous ne passez pas année excèle lente à passer mère veilleuse de nos jours qui lèvent avancent s'écoulent se lovent vers le jour suivant année qui vient espoir dans l'âme Rire Pleurer

A ceux et celles A celui et celle qui lit mes mots jetés farfouillés accollés enlacés sur le clavier état singulier fait de diversité osons le soyons créoles par dessus les murs par dessus les mers par delà les murmures par delà les îles osons encore dire parler creuser crier rire pleurer

Bonne année à tous je vous embrasse je ris je pleure je crie je vole...

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Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent ...  je répète ... Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent

Le jour de l'occident est la nuit de l'orient ... deux fois ... Le jour de l'occident est la nuit de l'orient