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15 avril 2009

52ème

Cinquante deuxième à venir que m'apporteras tu cinquante et unième révolue qu'en retiendrai je hauteur basse de l'âme grandeur et décadence vicissitudes de l'instant illusions déçues ou pas encore de moins en moins de virgules pas de points je n'en veux pas phrases mots discours palabres rouler dans le verbe enroler dans le sourire pester reconstruire quand même regarder passer les trains tenter de les dévier de redresser leur course folle trains de l'enfer fumée dérisoire ça brûle que faire une goutte d'eau n'y fera rien à moins que je ne sais pas peut être que pourquoi pas Cinquante et un de quoi aller de l'avant ne pas baisser les bras mais ne pas s'épuiser à pester contre les murs vivre aimer donner recevoir jouer des coudes se débattre tomber là las décompenser se ressourcer entendre voir humer sentir ressentir exprimer rester partir revenir Cinquante deuxième à venir que me réserves tu non ne me le dis pas à moi de te construire de jouer des coudes vivre pester humer me débattre construire aimer.

Xavier, 15 avril 2009

14 avril 2009

Coup de gueule

Pfff.....

09 avril 2009

Saveurs du soir

Promenade du soir. Sentir les muscles travailler. Pourquoi broyer du noir ? Chaleur tropicale moribonde. Esprit vagabonde. Un chien. Loup pas loup. Yeux félins. Tranquille suiveur. Compagnon filou. Regard happeur. Montée au clair de presque crépuscule. Saveurs du soir.

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10 mars 2009

Hiver lointain

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Arbres nus froid vif dénuement des sens esprit en errance pieds dans les feuilles tombées à l'automne printemps qui pointe premiers bourgeons des marroniers fleurs de fin d'hiver ciel bleu terne limpide gel du matin pensée vagabonde présent passé à venir instants temps se poser repartir.

Là bas dans le Nord, 1er février 2009

19 janvier 2009

Envol

22h24. L'appareil commence à se positionner sur le tarmac on le voit au loin derrière les bâtiments de l'aéroport où les derniers retardataires du vol suivant se pressent encore. La lumière rouge clignotante bouge l'avion tourne doucement sur lui même se dirige vers l'ouest de la piste tourne de nouveau sur lui même extrémité face aux vents légers du début de soirée face à la longue piste d'envol. Comme à chaque fois je suis en attente sur la terrasse en attente du signal du départ plein gaz vrombissement d'abord subtil rapidement très rapidement là bien là grondement dans la nuit grondement d'arrachement de oh combien de tonnes vers le ciel vers l'azur vers cette métropole d'où l'on vient et où l'on va. Hommes et femmes d'affaires affairistes enfin délivrés de leur prothèse-téléphone d'oreille. Autochtones goûtant le premier voyage vers leur famille émigrée immigrée . Etudiants tout jeunes avec aux lèvres le goût salé encore tout frais des larmes du permier arrachement familial. Jeunes diplômés bardés tendus vers l'embauche prometteuse. Touristes vacanciers encore enduits du sel de la mer muscles tendus par les dénivelés des cirques yeux-oreilles-nez pleins des fragrances maloyesques et métis île surprenante contradictoire entre créolité soutenue et passivité arrangeante. Le monstre s'est extrait de la piste il a entamé son virage à 120° vers le nord-ouest vers la terre patrie métropolitaine cordon ombilical maintenu en attendant la maturité le monde sera créole ou ne sera pas la phrase me revient et je me demande le monde sera-t-il qu'importe il l'est pour l'instant pour le moment l'avion a disparu désormais derrière la ligne d'horizon point minuscule puis infime emmenant ma mie vers là bas dix mille kilomètres une broutille une nuit de non sommeil courbaturée cassée vers la capitale.

01 janvier 2009

2009

A toutes celles et ceux qui passèrent par ici bonne année merveilleuse année à venir contents de finir une année encore pourquoi année passée pleine de goût amer année aussi remplie de bonheur et de projets quand même aboutiront ils la société eh! la société Dire Creuser

A tous ceux et celles qui passent par ici moment de passage singulier d'une année sur l'autre 8 vers 9 après 7 vers 8 ou 6 vers 7 An Neuf du vingt et unième dérive totalitaire rêves à ne pas trop vite enfouir regarder les enfants vivre rester poète Parler Crier

A toutes celles et ceux et les uns et les autres qui passeront si vous passez et même si vous ne passez pas année excèle lente à passer mère veilleuse de nos jours qui lèvent avancent s'écoulent se lovent vers le jour suivant année qui vient espoir dans l'âme Rire Pleurer

A ceux et celles A celui et celle qui lit mes mots jetés farfouillés accollés enlacés sur le clavier état singulier fait de diversité osons le soyons créoles par dessus les murs par dessus les mers par delà les murmures par delà les îles osons encore dire parler creuser crier rire pleurer

Bonne année à tous je vous embrasse je ris je pleure je crie je vole...

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Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent ...  je répète ... Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent

Le jour de l'occident est la nuit de l'orient ... deux fois ... Le jour de l'occident est la nuit de l'orient

 

07 décembre 2008

Calebasse du coin

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Prenez une belle calebasse épluchez lui sa carapace avec un bon couteau coupez là en dés pas ni trop petits c'est moins onctueux ni trop gros c'est trop long à cuire attention au gongon central si vous n'avez pas envie d'avoir trop de noyaux mettez le de côté ou extruez les à la main si vous avez la patience et l'expérience le gongon sans les noyaux c'est tendre et bon les graines vous pouvez les faire sècher et garder pour semer il faut de l'eau de la chaleur tropicale une bonne terre et du bon compost.

Préparez deux oignons à revenir dans un peu d'huile pas la peine d'en mettre trop une cuillère lé parfait et ajouter trois zails un centimètre de gingembre un petit piment martin et quelques grains de cumin à piler avec du gros sel dans un pilon en haut à gauche sur la photo.

Coupez 4 à 5 tomates roma et ajoutez les avec du thym si possible frais au mieux cueilli dans le jardin avec du cotomili frais pour ceux qui ne savent pas le cotomili c'est le coriandre attention très peu il ne faut pas que ça domine ajoutez y encore une demi cuillère à café de safran pays ce sera parfait le safran pays c'est le curcuma pour ceux qui ne sont pas d'ici.

Mettez la calebasse préparée en complétant d'un fond d'eau un verre et faites cuire à couvert et feu moyen puis doux un bon trois quart d'heure en remuant régulièrement pour que ça n'accorche pas ça peut être un peu plus long jusqu'à plus d'une heure ne vous inquiétez pas il suffit de s'y prendre à l'avance si vous ne voulez pas être affamé en attendant que ça cuise mais c'est tellement bon à vous rouler par terre que vous ne regretterez pas.

Complément pour ceux qui n'ont pas tous les ingrédients : si vous n'avez pas de piment martin de gingembre de curcuma c'est pas grave ça va le faire quand même mais comme c'est la calebasse du coin il faut au moins de la calebasse néanmoins si n'avez vraiment pas de calebasse je comprendrai vous pouvez vous servir de la base de la recette en remplaçant la calebasse par de la courgette mais attention la courgette donne beaucoup d'eau donc ne rajoutez pas d'eau et vous pouvez mettre plus de coriandre et faites cuire seulement 30 minutes et un truc que je vous livre avec la courgette mettez des petits pois qui cuisent le même temps s'ils sont frais écossés par vous même mais rajoutez les après pour qu'ils cuisent 5 à 10 minutes minutes suffisent si congelés.

Accompagnement ? Pas compliqué le mieux c'est avec du boucané et du riz et un rougail pour ceux qui connaissent vous ajoutez le boucané préalablement plongé 10  à 15 minutes dans l'eau bouillante si vous n'avez pas de boucané des lardons fumés 50 à 100 grammes c'est extras et pas mauvais pour la santé à cette quantité vous pouvez manger aussi tel quel c'est délicieux sans boucané ni lardons avec un bout de pain et ensuite du fromage vous pouvez aussi le prévoir en accompagnement de n'importe quel plat plutôt poisson espadon ou daurade pour moi mais c'est un légume qui s'accompagne de plein de choses accommodé de cette façon vous n'aurez pas beaucoup de surprises.

Un dernier secret de zoreil qui accomode à sa façon les plats créoles vous avez dû remarquer et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur vous pouvez mettre 3 à 6 pommes de terre épluchées et coupées en dés avec la calebasse pour la cuisson d'ailleurs c'est très bon avec le boucané ou les lardons si vous n'avez pas de boucané.

Boisson ? Avec un petit Chinon c'est divin si vous n'avez pa mis trop de piment ou de gingemgre, mais avec un bon Bordeaux c'est pas mal non plus ne prévoyez pas un trop grand vin si vous avez forcé sur les épices.

PS : si vous essayez dites moi ce que ça a donné ....

26 septembre 2008

Girafes

Il n'y a plus de girafes

Parties sans épitaphes

Ni trompettes absentes

Dissoutes sans tambours

A mon appel vain et sourd

Hagard éperdu dans la sente

Elles ne répondent plus

Longs cous tête feuillue

Elles m'ont laissé tomber

Je suis là bizarre bouche bée

Perplexité descente sur terre

Mais que deviens je de quel bois

De quel trempe suis je devenu

Pour ne plus entrevoir des nues

Que les âmes aux amers abois

Et là zordi je me vois à terre

Groggy coco plein confit

Corps à coeur battant

Humant haletant le temps

Fuir les attirants défis

Girafes où êtes vous

Horizons lointains

Courage éteint

Montrez vous !

28 août 2008

Sourires

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Afrique, quand tu nous tiens.
Afrique, ô merveille.
Emotions, vérités, catastrophes.
Horreurs, beauté, contradictions.
Enfants, paix, maladies.
Vivre quand même survivre partager.
Afrique, quand l'occident te bouffe.
Afrique, ô civilisation.
Afrique tu nous tiens.
Afrique, ô Afrique.
Tes vieux sont les sages que l'on respecte.
Afrique, je suis happé par toi, tes amours,
Ta sagacité, tes artistes, ta fraicheur
Et tes blessures béantes. Attention ô Afrique.
Attention à l'hypnose des rapaces.
En Occident ils se mettent sous anti-oxydants.
En Orient sous perfusion
Combien de temps tiendras tu ?

29 juin 2008

Hébétude

Le soir a doucement jeté sa cape

Avec lui la fraicheur s'est installée

Hébétude lente torpeur de l'esprit

De paresse douce je me suis épris

L'aiguillonante ferveur s'en est allée

La lassitude a fait son travail de sape

Chants des insectes rythme insolent

Vrombissement de la ville agression

Je ne sais pas je ne sais plus guère

Ignorer oublier le sel de la terre

Laisser aller ne pas faire diversion

Laisser faire le tempo indolent

Glisser en sourdine dans l'onde

Gouter le nirvana sans retenue

Pensée onctueuse larvée

En ton sein je vais me lover

Paisiblement m'abandonner nu

A la délicatesse féconde 

 

13 juin 2008

Soi

Non, ce n'est pas simple. Il fut un temps où j'ai du confronter cette difficile nécessité de passer d'une vie à l'autre, de me confronter au passé tout en en voulant plus, de me retrouver dans l'avenir et de me demander si j'étais vraiment moi, et, pour finir de me rendre compte que je n'étais plus tout simplement au présent et qu'il était important que je le retrouve. On a chacun notre individualité, notre histoire, nos dispositions. On peut se rendre compte un jour justement que l'on peut être aussi ça, ou ça, ou ainsi, selon les circonstances, les configurations. Peut être peut on rester soi, mais qui est le soi ? Les évènements de la vie nous amènent un peu plus vers ce que l'on est ou vers ce que l'on est susceptible d'être. Se connait on vraiment, quelles sont les parcelles inconnues enfouies ou enfuies de notre être que l'on aimerait bien découvrir tout de suite ? Ou redécouvrir?

04 juin 2008

Journée pas ordinaire de tous les jours

Réveil pelotonné sous la couette calin du matin café tartine confiture 2ème café douche rasoir 3ème café voiture je devrais aller à pied mais je vais en voiture quand même plongée dans les dossiers téléphone projets ouf pause repas reunions consultations courriers rapports analyses tableaux rendez vous publications réponses aux mails programmation retour à la maison les nerfs se relachent la journée ressort en noir et blanc ou en couleur, selon, petite bière diner réparateur discussion sur la comète refaire le monde ne pas remettre à demain relativiser remettre quand même ça le lendemain.

Il va falloir que j'y alle à pied, c'et tellement mieux, et déjà ça de gagné... 

17 mai 2008

Orage

J’aime ce moment déchainement des éléments martèlement du grain décuplement de l’esprit débridement de la pensée orage pluie battement incessant rythmant le raisonnement tonnerre suivant l’éclair fulguration intransigeante volets battants enivrement de la conscience tourmente du ciel jubilation de la création tonnes d’eau tarissant la sècheresse de l’âme imperceptibilité de l’instant lumière dans le noir silence dans le vacarme solitude dans l’immensité déferlement des perceptions étonnement de l’être défoulement exquis Je vis

02 mai 2008

Nuit tombante

 
Nuit tombante champs de canne route sinueuse sérénité troncs blafards épars Journée décalée famille paroles futiles profondeur non dévoilée Nuit tombée retour à la case mois de mai le 1er puis le 8 puis le 18 Des années de mois de mais la vie continue elle va elle vient Amour nu sauveur pansant les blessures cicatrices du mois de mai Tu es là fidèle inquiète pure que de bonheur tu m'enlaces de ton âme tes pensées me caressent Elle est là aussi, toujours, tellement lointaine et tellement présente faisant partie de moi faisant partie de nous
 
 
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  1er mai 2008

27 avril 2008

Journée solitude

Journée solitude radieuse et frustrée soleil de plomb brise apaisante se couler dans l'onde vivifiante les palmes s'entrechoquent l'ombre joue sur les voilages à l'envi du vent coulis océan à l'infini terre indécise inquiète Still Life Kills inscription en peinture rouge sur la 4 voies Sweet Dreams Save les mots sont là la pensée se creuse un chemin d'autres mots s'agitent pensées creuses les mots sont las ils sont las de remplir fossés de la civilisation vagues déferlantes vague à l'âme houle contraire tsunami de l'incompréhension Les palmes s'agitent le cocotier s'effraie l'océan impavide narcois reste d'huile folie des hommes solitude des âmes portes ouvertes sur les mots mots doux mots question mots caresses mots révolte mots frivoles mots pensée maux pansés