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14 mars 2008

Le cyclone Jokwe fait 55.000 sans-abri au Mozambique

Environ 55.000 personnes ont perdu leurs maisons après le passage du cyclone Jokwe sur le nord des côtes mozambicaines le week-end dernier, selon le porte-parole officiel du gouvernement mozambicain. Le bilan officiel des victimes de la tempête s’élève à une dizaine de personnes (Agence de presse mozambicaine, AIM). Le ministre a ajouté que plus de 90 salles de classe et environ une centaine de bateaux ont été détruits par la tempête.
La réunion gouvernementale a également passé en revue la situation d’urgence causée par les inondations qui ont frappé le centre du Mozambique de la fin de décembre 2007 jusqu’au début de ce mois. Le nombre des personnes directement affectées par les inondations est estimé à 113.571, dont la plupart se trouvent désormais dans les centres de réinstallation. Le ministre a ajouté que le travail prioritaire dans ces centres était de délimiter des parcelles de terre où les gens puissent construire de nouvelles maisons. Sur les 18.000 parcelles ciblées, 12.000 ont déjà été délimitées. Le gouvernement a déclaré avoir besoin de 20 millions de meticais supplémentaires (environ 800.000 dollars) pour le fonds d’urgence afin de mettre en oeuvre le plan destiné à aider les victimes à retrouver une vie normale.
Mercredi 12 mars 2008, par Panapress, sur 1820399219.jpgAfrik.com 
 
 
 

09 mars 2008

Le "waterboarding"

Comme prévu, George W. Bush a opposé, samedi 8 mars, son veto à un texte de loi, voté par le Congrès, interdisant aux agents des services de renseignement de recourir au "waterboarding", une technique qui soumet les suspects à un simulacre de noyade, et à d'autres méthodes d'interrogatoire controversées. "Parce que le danger persiste, il faut nous assurer que les responsables de nos services de renseignement puissent disposer de tous les instruments nécessaires pour arrêter les terroristes", a expliqué le président américain lors d'une allocution à la radio.

08 mars 2008

L'arbre et les souvenirs

 

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II regardait l'arbre. Le vent secouait les branches feuillues. Le souvenir agitait ses pensées.

Quelques feuilles tombaient et pourtant c'était l'été. Il pensait et oubliait.

La forme même du souvenir s'altérait et se liquéfiait. L'arbre restait identique à lui-même, malgré le tapis de feuilles sous lui. Les souvenirs lui arrachaient une émotion aussitôt évanouie, allant rejoindre le fonds d'états d'âme de son existence.

L'arbre ne changeait pas. Au gré des saisons, il grandissait seulement un peu plus, édifiant de nouveaux bourgeons, prolongeant ses rameaux, se couvrant éphémèrement de fleurs puis de fruits.

Les souvenirs formaient l'humus. Une séve riche était prête à inonder son coeur, alimenter ses pensées. Le tapis de feuilles n'appartenait plus à l'arbre. Dans quelques années, transformées, recyclées, disparues, elles contribueraient pourtant à l'alimenter. Il grandirait, fleurirait, fructifierait. Il rebourgeonnerait aprés la léthargie réparatrice de l'hiver.

Un moteur se fit entendre. Le passé est-iI sl insignifiant? Où sont passées ces heures, ces jours, ces mois, dont seulement quelques bribes lui revenaient par à-coups ? Le bruit de moteur s'intensifla. Le vent accentua son effort sur la multitude de feuilles qui s'accrochaient. Bonheur, douleur, joie, tristesse, plaisir, nostalgie se mélèrent. Il grlmpa sur l'arbre et s'envola.

02 mars 2008

Le Dernier Frère

Aujourd'hui, j'aime à penser que, si le bois existait encore - car évidemment, il n'est plus, à la place, il y a des immeubles modernes avec des fleurs en pots aux fenêtres et des balcons où se tiennent des familles pour regarder je ne sais quoi -, je pourrais refaire ce chemin là. Maintenant quand je repense à tout cela, pour la première fois depuis bien des années, eh bien, je vous jure que mes pieds me chatouillent et que des vieux réflexes se réveillent dans mes muscles rachitiques. A gauche, tout droit, hop, baisser la tête, se balancer sur une branche, prendre l'élan, serrer les dents, faire comme bête, un tigre, quelquechose qui n'ait peur de rien.

Le dernier frère, Natacha Appanah, Editions de l'Olivier, 2007. Roman mauricien magnifique.

24 février 2008

Le cabaret des engagés

Hier soir, cabaret. Au théâtre. Le Cabaret des Engagés, de la compagnie l'Hyperbole à 3 poils, de Béthune. Un morceau de cabaret musical et théâtral décapant de Nicolas Ducron, de passage dans le Coin. Et ça fait du bien.

"Je veux faire de ce spectacle un manifeste contre l'endormissement des consciences, pour un monde lucide, plus juste, plus humain, ma position est celle du poète, qui célèbre et chante la révolte, revendique le droit de rêver et se bat pour faire avancer la société. Gueules cassées, visages burinés, tronches populaires de canailles, poivrots lunaires et philosophes des ruelles composent ce cabaret intemporel. La poussière aux godillots, ils arrivent, brandissent des poings. Avec la gouaille des faubourgs, la force des révolutionnaires, ils entonnent quelques mazarinades, font revivre les textes de Léo Ferré et de Boris Vian, saluant au passage les Têtes Raides et les Sex Pistols." Nicolas Ducron.

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23 février 2008

La graine et le mulet

Ca faisait longtemps que je n'avais mis une note dans mon Coin Ciné. Il est vrai que nous n'avons pas beaucoup fréquenté les salles de cinéma ces derniers mois, et quand nous l'avons fait, ça ne m'a pas vraiment marqué (ou alors j'étais complètement pris dans autre chose que la tension ne m'a pas permis de m'extasier ou de m'exprimer ici...) Or donc, nous somme allé au cinéma la semaine dernière, et nous avons vu "La graine et le mulet". Je viens d'apprendre qu'il a été primé meilleur César... Première impression en sortant de la salle dimanche dernier : (très) bon film. Le monde moderne et ses paradoxes, une famille maghrébine, le port de Sète, le combat des individualités dans l'adversité du social et l'indifférence du politique. Un peu long quand même, des longueurs surtout au début dans le campement des situations. Egalement quelques irréalismes et invraisemblances chronologiques qui sont dommageables à l'ensemble. Néanmoins j'ai aimé ce film, la mise en scène, les acteurs, le thème, et la caméra, en situation, cadrages  serrés, on a l'impression d'y être. Pas mal qu'un film comme çà, qui n'avait pas encore atteint le succès, soit déjà primé.

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21 février 2008

Nuit solidaire...

Nuit solidaire pour le logement

C'est ce soir 

16 février 2008

Traces du monde d'avant...

... Le travail allait être assez aisé, consistant d’abord à masquer les quelques meubles sous des pierres et des galets qu’il devait pouvoir trouver en nombre suffisant à l’intérieur, ensuite à camoufler l’entrée extérieure de la grotte de façon à son franchissement ne soit pas trop aisé.
Il s’arrêta net. Un bruit furtif lui était parvenu pendant qu’il progressait dans sa marche et dans ses réflexions. Impossible de pouvoir définir ce qui avait effleuré ses oreilles. Un frôlement, un crissement, un choc sourd lointain ? Un animal, lézard ou musaraigne, s’enfuyant à son approche. Pourquoi était-il aussi nerveux ? L’impression de violer le domaine privé d’un autre, alors qu’il avait lui-même contribué à son existence. C’était néanmoins effectivement devenu le domaine privé d’Amilcar, et c’était d’autant plus tangible que celui-ci était désormais parti.
Il était maintenant réellement dans la peau d’un intrus, aux intentions peu louables, de vouloir dissimuler une richesse dont pourraient profiter d’autres. En avait-il vraiment le droit ? Mais son devoir était peut-être de détruire ces traces de la civilisation passée, afin de laisser évoluer la communauté sans autres pensées que celles spontanées de la nécessité de vivre dans leur milieu, voire de survivre, toute idée ou concept parasites n’étant plus à redouter. Toutefois, se disait-il, il était probablement mauvais de laisser des hommes ignorants de ce qui peut leur arriver de l’extérieur. L’éventualité d’un événement nouveau extérieur au monde clos du village, apportant de nouveau une intrusion dans ce petit monde, était en effet loin de pouvoir être exclue.
En arrivant dans la grotte, il fut surpris. Non pas que la disposition des éléments composant cet intérieur secret soit différente de celle qu’il connaissait déjà, mais quelque chose d’insolite pourtant était présent, qu’il n’était pas en mesure de définir. Cette impression était si tenace qu’il ne put s’empêcher de faire l’inventaire de chaque objet, de s’en remémorer l’origine et les étapes par lesquelles il était arrivé là...
 

11 février 2008

Autruche


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Fais pas l'autruche ouvre les oreilles écarquille les yeux regarde prends ton envol écoute le vent tintinnabuler dans les palmes du cocotier les flots dévaler dans la ravine les moteurs vrombir sur la colline d'en face les chiens japper nerveusement piteusement derrière les portails les casseroles s'entrechoquer dans les cuisines à la nuit qui tombe dictature de l'action faillite de la pensée rêves infinis perdus dans l'ether Discours images bruits paroles Silence harmonie création communion L'autruche s'évade au bruit de l'homme grandes enjambées méfiance peur justifiée non réfléchie pertinente instinct libéré contraint homme qui se croit discret bois qui craque sous les pas lourdauds odeur de mâle véhiculée par la bise des tam tams victorieux
Fais pas l'autruche ?
 

09 février 2008

Anniversaire

2 ans pour les coins multiples, ça se fête, non ?
 
4 Février 2006. Je découvre le monde blog et tente l'aventure. Je suis là, dans un petit bout de terre, sur une grande terre. Des hommes et des femmes. De la misère et de l'espoir. Des chemins tracés diversement, des ornières, des oeillières. Souvent nous regardons trop à la loupe ce qui doit d'abord être pris de recul. Pensées rétrécies, affinez vous en élargissant votre angle de vue. Exact est un qualificatif bizarre quand il s'applique à la pensée. Comment peut on concevoir qu'une pensée soit exacte ? Elle ne peut que correspondre à un état en mouvement s'appliquant à un ou plusieurs esprits. Alors, faisons bouger nos pensées communes ou plus secrètes.

09:02 Publié dans Blogs en coins | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie

29 janvier 2008

C'est par où s'il vous plait

 
 
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22:15 Publié dans Bistro du coin | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie

28 janvier 2008

Pourquoi ?

 
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... Jeudi, la ville a été rayée de la carte. Selon un plan d'autodestruction à l'oeuvre dans une partie de la vallée du Rift, vaste région fertile traversant le milieu du Kenya, des assaillants ont incendié et pillé les habitations. A Mau Summit, ils semblent avoir fait preuve d'une rage particulière. Dimanche 27 janvier, tout ce qui était inflammable finit de se consumer dans des amas noirâtres d'où émergent des pans de murs, des cheminées et des tôles tordues par la chaleur du brasier qu'il faut se hâter de récupérer avant que des pillards ne s'en emparent...
Le Monde, 28 janvier 2008

27 janvier 2008

Ames en guerre

Le monde est fou, la société n'est pas sage, par définition, et les hommes sont déraisonnables, répondant à des instincts et une rage qui les effraient eux mêmes, aucune leçon n'est tirée des atrocités et absurdités, le Kenya continue à s'enflammer, au nez et à la barbe des politiques et influents qui pourtant avaient les moyens de savoir le danger et de ne pas mettre le feu à la poudrière.

26 janvier 2008

Art Marron

L’Art Marron est l’expression d’une sensation ressentie par l’artiste dans ses rêves, ses désirs et dans la quête de liberté des hommes et des femmes qu’il rencontre... L'œuvre Marron, libérée de l’atelier, leur est restituée.

Exposée de façon spontanée dans un espace public, l'œuvre marron devient un acte de résistance dans un monde où la raison est la source de toute connaissance et où l’image est dictée par un déterminisme de consommation.

Le but n’est en aucun cas de promouvoir le travail d’un artiste, ni de vendre des œuvres qui risquent au demeurant de subir d’éventuelles intempéries ou autres dégradations, mais bien de confronter les passants à une retranscription de leurs propres désirs.
 
 
 Dans un monde uniformisé où l’individu tend à s’isoler, Cloisonnement de l’espace et du temps, Rupture et fragmentation de notre perception, 

18 janvier 2008

Camouflage

Lavergne passa près des cases vides avec précaution, s’assurant qu’aucun regard indiscret ne l’accompagnait dans sa progression. Il refaisait ce chemin qu’il avait déjà tant parcouru quelques années auparavant. Un brin de nostalgie lui mordait le coeur. il s’arrêta un instant pour s’assurer qu’il était bien seul, qu’Amilcar n’était pas là, dans ses pas, revenu par il ne savait quel miracle. Sa fougue l’accompagnait encore. Il la sentait à ses côtés...
Il reprit sa progression, tout en réfléchissant à la manière de dissimuler cette grotte aux livres qui était dans son esprit la seule responsable de l’éloignement du jeune africain. Les traces du passage encore récent de ce dernier étaient visibles à l’embouchure du sentier qui s’enfonçait dans un apparent embroussaillage extérieur. La vigne marron avait bien progressé à cet endroit et avait effectué d’elle-même un camouflage efficace. La végétation était néanmoins écrasée au devant, pouvant attirer le regard et la curiosité. Lavergne traversa le rideau végétal et se dirigea vers l’entrée dans le roc située quelques mètres plus loin. Il se retrouva bientôt dans le goulet étroit le menant à ce qui était devenu l’antre magique et fantasmatique d’Amilcar.