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15 janvier 2008

Quel espoir ?

Quel espoir ?

Ca a repris. La barbarie.

La sale histoire.

Tirs sur Qassam.

Représailles sur Gaza. Roquettes et caetera. 

Engrenage de l'infâme. 

Cercle infernal.

Peur du jour qui pointe. Tremblantes étreintes.

Horreur du banal.

Folle absurdité.

Cris de désepoir. Horreur du noir.

Humanité ? 

14 janvier 2008

OGM et compagnies

OGM et compagnies heureusement Mermet au bon moment (tiens comment ils font ceux qui n'ont pas le décalage horaire pour l'écouter ???) nous rappelle à l'ordre. Eh José et sa troupe ont réussi ! Clause de sauvegarde lancée, enfin finis les faux semblants? N'empèche que ben oui, il y a de quoi rester perplexe, pourquoi faut il en arriver à une grève de la faim et pourquoi est ce si compliqué : aller contre vents et marées des gros interêts, faire valoir la sagesse contre la productivité. Jeu fin pour le petit homme (coucou à l'électron libre) après la politique de civilisation bien placée vla la clause de sauvegarde qui tombe au bon moment et il n'y a pas que ça tiens prenez les hôpitaux et la gouvernance "à réformer de fond en comble" des paroles toujours des paroles démocratie ? Jeu de dupes ? Regardez moi écoutez moi fixez moi bien dans les yeux tout ira bien j'ai dit ça ah bon ben oui c'est vrai mais soyons réaliste (sans s) pouvoir d'achat pouvoir des chats sont tous gris la nuit et le jour surtout ne cherchez pas à comprendre JE suis là. 

13 janvier 2008

Vive la vie

Encore une fois, une disparition qui m'abat.

J'ai mal.

Je ne le connaissais pas personnellement, mais il m'a marqué quand j'ai découvert les blogs

La résistance

Le malgré tout on va de l'avant y compris dans l'adversité

Le respect des autres et de la diversité

Et La rébellion contre la connerie

 

Vive la vie, Hervé, et que cette rubrique que tu as créé vive.

Dis, t'as pas une 1002ème vie, dis ? 

12 janvier 2008

Politique de civilisation

... Nous savons que l'approfondissement des crises ou l'approche bien visible de catastrophes peuvent susciter prises de conscience et prises de décisions salvatrices. De Tchernobyl à la vache folle, nous ne sommes qu'au début des catastrophes dont tôt ou tard on découvrira les causes ou origines civilisationnelles. La politique de civilisation deviendra alors - clairement - la seule issue pour freiner la machine productiviste/énergivore, remplacer les énergies polluantes par des énergies non polluantes, passer du quantitatif qu qualitatif, produire et consommer moins mais mieux.
La politique de civilisation est une mission de nécessité et d'ampleur historique. Elle doit se développer sur la décennie et se poursuivre au delà. Elle non un "modèle", ni un "projet" de civilisation, mais une voie.
Elle appelle à la fois à la reconquête du présent, à la régénération du passé, à la reconstruction du futur.
Elle permet de ressusciter une espérance concrète. Cette politique de résistance à la nouvelle barbarie porte en elle le principe d'une espérance.
L'ingrédient vital dont nous avons tous besoin - et la politique aussi -, c'est l'espoir. La résurrection de l'espoir n'est pas ici la résurrection de la Grande Promesse., c'est la résurrection d'une possibilité. Ni l'incertitude, ni l'angoisse ne sont supprimées, mais, comme on ne peut supporter l'incertitude et l'angoisse que dans la participation, dans l'amour, dans la fraternité, dans l'action, la politique de civilisation porte en elle l'élan, la participation, l'espérance.
 

E Morin, "Pour une Politique de Civilisation", Ed Arléa, diffusion seuil, mai 2002, pp 78-79

 

19 décembre 2007

Pffff....

2007... se meurt, convulse, quelle année 

Pas le temps de la sentir se terminer

On s'en va, on prend des vacances

Après, on sera en 2008

Et on ira où ? 

17 décembre 2007

L'ivresse de la lecture

Quand il ressortit de l’antre magique, la descente du soleil vers l’océan indigo était déjà bien avancée. Il était tout embroussaillé, enchevêtré, décontenancé, emporté. L’esprit en déroute, mais bien présent, encore dans les multiples sensations que lui avaient procuré les quelques découvertes, fatigué par la lecture dont il n’avait plus l’habitude, après toutes ces années. Confusément, il pressentait que désormais, plus rien ne serait identique. Déjà, les mondes dévoilés par les lignes de texte défilaient et s’emparaient de sa propre existence. Tout son être s’embarquait dans un long voyage, dont les différents chemins semblaient sans fin, se divisant, et se recoupant, à l’assaut de nouveaux paysages extraordinaires, banals, angoissants ou paisibles. Ses neurones bouillonnaient, laissant à ses membres le soin d’effectuer les automatiques mouvements lui permettant de marcher. Il redécouvrait le monde. Littéralement. Il se secoua et, admirant à nouveau l’astre déclinant, il réalisa qu’il était trop tard pour remonter vers la bananeraie. Il n’aurait que le temps de repasser à la case avant de rejoindre Rose-Améline pour les derniers préparatifs en vue de l’habituel périple hebdomadaire prévu pour le lendemain vers Bras Sec...
 
 

02 décembre 2007

dimanche océan

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Aujourd'hui dimanche je me suis installé sur la table ronde face à l'océan bleu bleu foncé ligne d'horizon blanche grise couronne de nuages bas ciel bleu palot. Groggy face à l'immensité étroitesse du monde musique Perpetua de Renaud Garcia Fons violon crissant nostalgie croquant à pleine dent Les chemins sauvages de Garbarek trompette criant la vie contre vent et piano mots dispersés recherchés les corps sont beaux sans les âmes si mon slip est en kangourou têtes raides harmonie de l'acordéon parce qu'il n'attachait pas son chapeau les marécages l'ont avalé tout cru tout beau les corps sont beaux sans les hommes. Immensité vibration de l'âme back to Breizh d'Alan enlacement de la harpe avec les profondeurs des entrailles Tassilé de Tarsagh et Ohman merveilles des cultures rythmes endiablés ou lancinants je revis loin des carcans mouvements de l'âme mouvements de l'homme xylophone de zambezi marima band déhanchement évasion terre d'asile terre de folie misére et beauté paradoxes clavier de mots jetés.

 

 


27 novembre 2007

La menace des changements climatiques pèse sur l'Afrique

Les émissions de gaz à effet de serre des pays développés pourraient dévaster l'Afrique sub-saharienne dans les décennies à venir, d'après l'édition 2007/8 du Rapport mondial sur le développement humain publiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
 
Le rapport souligne que "dans le monde d’aujourd’hui, ce sont les pauvres qui supportent l’essentiel des conséquences du changement climatique". Et d'ajouter qu’à moins d'une action urgente, une augmentation de la température de l'ordre de 2°C pourrait causer des dégâts énormes dans l'agro-industrie, avec notamment des pertes de l'ordre de 26 milliards de dollars à l'horizon 2060 (un montant supérieur à toute l'aide reçue par le continent en 2005). 600 millions de personnes seraient exposés à la famine, en plus d'une croissance des épidémies de maladies liées aux moustiques, comme le paludisme et la Fièvre de la vallée du Rift.
 
"La hausse des températures peut accroître la présence et l’élévation des populations de moustiques, et réduire de moitié leurs périodes d’incubation. Pour l’Afrique subsaharienne en particulier, toute expansion des zones touchées par le paludisme pourrait présenter des risques graves pour la santé publique", précise le rapport. "Pour certains des peuples les plus défavorisés du monde, les conséquences risquent d’être apocalyptiques. En Afrique subsaharienne en particulier, les taux de croissance économique sont étroitement liés aux précipitations". Le rapport note aussi une forte incidence de malnutrition et de troubles de croissance parmi les enfants nés en période de sécheresse, comme par exemple en Ethiopie et au Kenya, ou ces taux sont respectivement de 36% et 50% chez les enfants âgés de cinq ans ou moins. Au Niger, les troubles de croissance sont de l'ordre de 72% chez les enfants de zéro à deux ans. Contrairement aux habitants des villes des pays développés qui peuvent s'adapter à une élévation du niveau de la mer, les millions de personnes qui habitent dans les deltas du Nil ou du Niger sont quasiment sans défense. D'où la nécessité d'adopter des "stratégies d’atténuation", aussi bien au niveau individuel que collectif.

Au premier rang de ces mesures, le rapport préconise l'adoption "des budgets nationaux du carbone", dont la proposition initiale remonte au Protocole de Kyoto. L'idée est pour chaque pays de trouver un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et ses capacités écologiques en fixant un "plafond" des émissions tolérables.

 allafrica.com, 27 novembre 2007

01 novembre 2007

La grotte aux textes

Du haut de sa case, Judex  humait l’odeur des textes humidifiés par la fraîcheur de la grotte. Dans sa solitude, il se laissait déjà accompagner par les personnages qu’il allait faire sortir des livres. Traces de l’histoire du village situé en contrebas... Idées, espaces, êtres inédits, séduisants, déconcertants ou redoutables... Peut-être retrouverait-il des traces de la famille qu’il n’avait jamais connue... Peut-être trouverait-il enfin l’odeur, l’âge et le visage d’un père et d’une mère dont il ne connaissait pas même le prénom... Peut-être se retrouverait-il lui-même dans cette grotte, à l’abri des regards curieux des autres, à l’abri du soleil, dans l’ombre du tamarinier qui ne cesserait de lui offrir son feuillage en guise de couverture...
Une chose le surprenait : la présence dans ce lieu d’une telle quantité de livres et autres documents, signes de temps révolus, et pourtant excellemment bien conservés. Et pourquoi là ? Ca n’avait jamais été un lieu très habité. Cette grotte lui faisait l’effet de quelque mystère d’une vie passée, qui ne pourrait que faire foisonner son imagination. Cette sensation était encore amplifiée par le fourmillement qu’il ressentait dans chacun de ses membres. Il ne savait plus si tout cela était dû au travail qu’il avait fourni dans la terre, à la sieste mouvementée qu’il s’était accordée, ou aux récits imaginaires qui commençaient à grouiller dans son esprit.
Bien que la chaleur se soit intensifiée, il reprit le chemin de la grotte...
 
 

28 octobre 2007

Les poètes



25 octobre 2007

Un monde de brutes

 A propos du monde de l'entreprise et de la maladie moderne de l'évaluation individuelle des performances :

"En gagnant pas à pas chaque secteur d'activité soumis aux injonctions de la croissance, le culte de l'urgence et du court-termisme axe les efforts sur les moyens au détriment de la fin. Il détourne l'esprit du sens à donner à l'action. Du coup, il bloque toute volonté d'engagement, empêche toute consolidation, écarte toute construction de loyauté et de confiance mutuelle - les ferments, puis ciment, de toute stabilité. Dans cet univers morcelé sur la durée, chacun est fragmenté et sommé de s'adapter. Or, chacun le sait, le discours de l'adaptation se nourrit (aussi) des peurs et, notamment, celle, si présente, de l'exclusion. "D'où une solitude psychique et sociale, suggère Christophe Dejours. Les pathologies qui surgissent depuis quinze ans sont des pathologies de la solitude."

Au coeur de ce mouvement, et dans la sphère privée cette fois, Marie-France Hirigoyen note à son tour une augmentation de la dureté des relations (Les Nouvelles Solitudes, La Découverte, 216 p., 17 €). "L'exigence de perfection a rendu les relations entre sexes de plus en plus dures", écrit-elle. Les sites de rencontres prospèrent au service de consommateurs de l'autre de plus en plus exigeants. "Nous voulons que l'autre corresponde précisément à nos attentes et, si ce n'est pas le cas, la solution la moins dérangeante consiste à rompre et à passer à une autre relation." Cela se ferait sans gants. Au besoin avec des mots de plus en plus durs, de plus en plus violents. Avant de replonger dans la fausse douceur des très actuels paradis virtuels."

Jean Michel Dumay, Le Monde, 20/10/2007, Chroniques 

 

22 octobre 2007

Le rap

De passage chez Julien, j'ai pu apprécié du rap qui me parle aussi, qu'il soit amateur avignonais, ou engagé, alors je relaie ... Merci, Julien.

21 octobre 2007

Le Grand Raid

C'était ce week-end, le Grand Raid, ou la Diagonale des Fous, course qui relie St Philippe dans le sud de la Réunion à St Denis dans le nord, en passant par les sommets et les 3 cirques. Ils sont partis vendredi avant l'aube, 150 km, 9000 mètres de dénivellé, le 1er a fait ça en 23 heures, et les derniers sont arrivés ce soir. Bel exploit, préparation depuis plusieurs mois pour les participants. Extraits et reportages sur Clicanoo.

20 octobre 2007

Grand matin

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Réveil grand matin
Grand soleil dehors,
Petite brise, vent coulis, coeur léger,
Toute la journée devant moi,
My Lady d'Arbanville en toile de fond
Clin d'oeil aux amis blogueurs
Au loin un vacarme assourdi
Un bull en plein terrassement 
Par la fenêtre les oiseaux chantent
Mon esprit tintinabule 
Café noir ami je sirote avec bonheur
Pain frais pétri la veille avec amour 
 
 Nouvelles et commentaires du matin
Sur l'écran virtuel reflet déformé 
Cécilia Sarko émeuvent le monde
C'est pas mes oignons
 Les bleus ont perdu, et alors ?
Elections au Togo, pseudo-démocratie
France de sarkosy 63% satisfaits 
Et dans la rue aussi ? 
Guy Moquet, instrumentalisation
Jungle urbaine, Lucky Dube assassiné
Le monde de la Recherche malade 
 
Je regarde par la fenêtre
Le vent forcit
L'arbre du voyageur s'agite 
Un hélicoptère passe
Un couple de Paille-En Queue  
Au loin le bull s'affaire
Allez, je retourne à mes dossiers
Je vais me refaire un café 
 

13 octobre 2007

Abeilles, fruits, légumes

Les abeilles sont menacées d'extinction. Et avec elles, une fraction importante des variétés de fruits et de légumes, du moins en quantités suffisantes pour garantir la diversité des espèces et de l'équilibre alimentaire de l'humanité. Les causes ? Les pesticides, l'élimination de leurs sites de nidification, la raréfaction des plantes qui leur fournissent nectar et pollen, les maladies et parasites... Ces différents faits ont été confirmés par plusieurs études scientifques (voir l'article du Monde du 13/10/07 : "Un monde sans fruits et légumes"). Bernard Vaissière, spécialiste de la pollinisation à l'INRA : "Si on se contente de faucher les talus une fois par an, si on préserve un peu mieux les prairies naturelles, si on optimise l'utilisation des jachères fleuries, les abeilles se porteront déjà mieux. De même si l'on prend des mesures plus efficaces d'un continent à un autre contre les espèces invasives, tel le frelon asiatique. Mais, avant tout, il faut réduire l'usage des pesticides. Les agriculteurs comme les jardiniers doivent prendre conscience que les abeilles sont totalement démunies vis-à-vis de ces produits toxiques. Et qu'elles sont de précieuses auxiliaires de leurs cultures, à protéger en priorité."...