01 mai 2009
Travail ?
Burundi : la pauvreté banalise le travail des enfants
(Syfia Grands Lacs/Burundi) Au nord du Burundi, la pauvreté contraint beaucoup de jeunes à abandonner l'école pour travailler. Ils sont embauchés dans des familles qui ne leur donnent presque rien en échange de leurs lourdes tâches.
Les autorités scolaires s'inquiètent de ce phénomène. "Sur un total de 137 534 élèves inscrits pour l’année scolaire 2008-2009 à Ngozi, 5 752 avaient déjà abandonné à la fin du premier trimestre, s'alarme Albert Nduwimana, inspecteur provincial de l’Enseignement primaire à Ngozi. Mais à notre niveau, nous ne sommes pas en mesure de trouver une solution."
Souvent fonctionnaires, ceux qui les emploient savent pourtant qu’ils sont en infraction par rapport au Code du travail burundais. Les articles 126, 127 et 128 stipulent que les enfants ne peuvent pas être employés avant l’âge de 16 ans sauf pour des travaux légers ou un apprentissage, sous réserve que ces tâches ne nuisent pas à leur santé ou à leur développement moral. Aucune sanction n'est cependant prévue en cas de non-respect de ce code.
Un enseignant qui emploie une jeune domestique de 12 ans estime que ce système est une compensation. "Un fonctionnaire n'est pas suffisamment payé. C’est une chance pour lui de pouvoir engager un travailleur moins cher", explique-t-il. Il ajoute que ces enfants échappent ainsi à la famine. Un employé administratif partage cet avis. Pour lui, ces jeunes employés et leurs patrons sont en parfaite collaboration même si ces derniers savent qu'ils exploitent ces mineurs. "Moi aussi j’ai à mon service un jeune garçon de 13 ans. Il garde mes vaches. Ce sont ses parents qui me l’ont demandé, car ils étaient démunis. Je le verse un salaire mensuel de 3 000 Fbu (3 $) tout en sachant que c'est insuffisant. Mais je lui ai sauvé la vie !", se vante-t-il.
La pauvreté des parents
Les enfants qui cessent de fréquenter l’école le font souvent à l'initiative de leurs parents qui ne sont plus capables de les nourrir. "Quand la fin du mois approche, la famille se réjouit. Ma fille ne va plus à l'école, mais avec ce qu'elle gagne je peux acheter au moins 2 kg de riz", confie Léocadie Nsanzamahoro, 40 ans, venue toucher le salaire de sa fille, domestique à 10 ans. L'enfant gagne 2 500 Fbu (2,5 $) par mois. Mathias B., psychopédagogue déplore cette situation. "Cela s'est généralisé depuis dix ans. La raison majeure en est la pauvreté. La solution serait de conscientiser les parents afin qu’ils laissent leurs enfants étudier, mais comment alors qu'ils crèvent de faim ?", s'interroge-t-il.
Certains enfants décident seuls de stopper leur scolarité. Divine Ndikumana a abandonné l’école à l’insu de sa tutrice. Cette orpheline de 14 ans ne pouvait plus supporter la pauvreté dans laquelle elle vivait. "Je somnolais en classe à cause de la faim. Passer une journée sans manger était monnaie courante. Ma maîtresse me punissait tout le temps et je ne pouvais pas lui parler de ma situation, car je risquais d’être la risée de mes camarades de classe", explique-t-elle. C'est pourquoi elle a choisi de travailler comme domestique, même si elle a bien conscience d'être exploitée.
02:00 Publié dans Le coin pas d'accord, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie, afrique, société
16 avril 2009
Let's go to cuba
Une question est sur toutes les lèvres dans la plus grande île des Caraïbes. "Que se passera-t-il quand les Américains nés aux Etats-Unis pourront venir faire du tourisme à Cuba et qu'ils envahiront les villes de l'île ?" Car si le gouvernement de Barack Obama met réellement fin aux restrictions sur les voyages de ses ressortissants à Cuba, le pays pourrait recevoir, dès la première année, au minimum 1,5 million de touristes américains. "Quelles seront les conséquences sur la société cubaine ? ; La pureté de la Révolution s'en trouvera-t-elle affectée ? ; Les bénéfices l'emporteront-ils sur les problèmes ?" Autant de questions qui ne trouvent pas de réponse, pas plus dans les couloirs du Palais de la révolution qu'à la direction du Parti communiste cubain (PCC), moins encore dans les rues de La Havane.
Courrier international, 9 avril
21:25 Publié dans Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vive la vie, société
15 avril 2009
52ème
Cinquante deuxième à venir que m'apporteras tu cinquante et unième révolue qu'en retiendrai je hauteur basse de l'âme grandeur et décadence vicissitudes de l'instant illusions déçues ou pas encore de moins en moins de virgules pas de points je n'en veux pas phrases mots discours palabres rouler dans le verbe enroler dans le sourire pester reconstruire quand même regarder passer les trains tenter de les dévier de redresser leur course folle trains de l'enfer fumée dérisoire ça brûle que faire une goutte d'eau n'y fera rien à moins que je ne sais pas peut être que pourquoi pas Cinquante et un de quoi aller de l'avant ne pas baisser les bras mais ne pas s'épuiser à pester contre les murs vivre aimer donner recevoir jouer des coudes se débattre tomber là las décompenser se ressourcer entendre voir humer sentir ressentir exprimer rester partir revenir Cinquante deuxième à venir que me réserves tu non ne me le dis pas à moi de te construire de jouer des coudes vivre pester humer me débattre construire aimer.
Xavier, 15 avril 2009
20:02 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, écriture
14 avril 2009
Coup de gueule
Pfff.....
21:25 Publié dans Coin perso, Le coin pas d'accord | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vive la vie
09 avril 2009
Saveurs du soir
Promenade du soir. Sentir les muscles travailler. Pourquoi broyer du noir ? Chaleur tropicale moribonde. Esprit vagabonde. Un chien. Loup pas loup. Yeux félins. Tranquille suiveur. Compagnon filou. Regard happeur. Montée au clair de presque crépuscule. Saveurs du soir.
23:24 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie, écriture, nouvelles et textes brefs, photos
05 avril 2009
Dérive de l'hôpital
L'hôpital public est en dérive, situation induite par l'évolution en sourdine des dispositions depuis l'avènement du gouvernement actuel. Est il encore permis de ne pas être inquiet, devant une évolution qui ne pêut que s'aggaver avec le passage de la loi HPST, dont on fait si peu de cas actuellement, mais qui est un signe important de dérive de la société publique et de l'aggravation des inégalités. Nous dérivons, nous régressons, il faut résister continuer malgré tout. | ![]() | |
Ci dessous le point de vue d'un médecin hospitalier (Christophe Trivalle, hôpital Paul-Brousse) qui rend bien compte de la situation . Pendant longtemps, le travail des médecins à l’hôpital a consisté à soigner les malades de leur mieux, à faire de l’enseignement pour les jeunes médecins et soignants, et un peu de recherche lorsque c’était possible. Depuis les années 2002-2003, les choses ont changé. On a arrêté de parler de malades, pour ne plus penser qu’en termes d’activité, d’objectifs, d’efficience, d’indices de performance. |
12:35 Publié dans Le coin pas d'accord, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, société
31 mars 2009
La Cheminante
22:51 Publié dans Coin kiosque, Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, littérature, livres
19 mars 2009
La Vague

13:02 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vive la vie, cinéma, société
17 mars 2009
Irma
Une découverte, et j'adore. Une jeune chanteuse africaine qui s'est fait connaitre en quelques jours sur internet.
22:44 Publié dans Musiques du coin | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, afrique, art, musique
15 mars 2009
La ville
Cette fois ci les visiteurs n’avaient rencontrés ni parlé à personne. Certains les avaient vu fuir pendant l’incendie. Les discussions allaient bon train à Bras Sec sur les raisons d’un tel acte, et sur les implications d’une telle évolution quant à l’avenir. Ceux de Bras Sec qui avaient l’habitude de se rendre à la ville pour vendre leurs produits au marché forain émettaient leur opinion sur l’état actuel de la société qu’ils observaient là-bas. Les marcheurs-marchands de Bras Sec répétaient à cette occasion la crainte qui les animaient depuis un certain temps déjà. Pendant combien de temps pourraient ils continuer à se rendre dans cette ville devenue de plus en plus dangereuse et invivable à leurs yeux ? En attestaient le nombre croissant de ceux qui la fuyaient, de ceux qui avaient choisis depuis longtemps de reconstruire autre chose après la désertification des campagnes hâtée par la folie des hommes et par les catastrophes naturelles du siècle dernier.
D’autres atténuaient le discours pessimiste, soulignant les incertitudes quant aux instigateurs inconnus du feu. Et puis cet incendie pouvait après tout être naturel étant donnée la conjonction d’un fort vent et d’un soleil puissant quand s'atait déclaré l'incendie. Et puis, tout n'était pas si noir que ça à la ville. La disparition des contacts avec la métropole lointaine qui avait trop à faire avec ses propres problèmes, avait mis en place des communautés de citoyens de mieux en mieux ancrées et développant non seulement l’entraide à l’intérieur de la ville, mais aussi les échanges avec le reste de l’île, notamment l’est, resté moins isolé géographiquement. Des contacts commençaient même à se refaire avec les autres îles de la région par voie de mer, puisque d’avions il n’était plus question. Ces dernières paroles plutôt rassurantes avaient permis de rasséréner quelque peu Rose-Améline qui avait commencé par imaginer son frère Amilcar aux proies des plus infâmes individus, dans un univers fantasmagorique fait plus de monstres faméliques que de créatures accueillantes et dévouées ...
23:25 Publié dans Coin Fiction | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vive la vie, écriture, nouvelle, nouvelles et textes brefs
14 mars 2009
Amplification médiatique
Une des caractéristiques de nos temps modernes est l'amplification médiatique créée à partir d'un évènement. Certes il est bon que les choses soient dires, que l'on soit informé, que les choses qui se passent puissent être portées à la Connaissance. Mais... Ne doit on vraiment ne mettre en valeur que les évènements qui se vendent ? Doit on continuer à favoriser une sélection des évènements sur une base quelque peu orientée par le besoin de consommation, par la nécessité de production ? Et surtout, continuer à contribuer à la surenchère amenant à la violence ? Il faut que les choses soient dites, il faut que les aberrations soient sues, soient discutées. Il faut faire réellement arrêter la régression, l'évolution vers l'accroissement des inégalités. Mais avec quels moyens ? Est ce constructif ? Pourquoi doit on en arriver à de telles contradictions ?
http://www.lemonde.fr/societe/portfolio/2009/03/10/une-ma...
23:44 Publié dans Bistro du coin, Temps modernes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vive la vie, société, réunion, outremer
13 mars 2009
Cuba
Non je ne suis jamais allé à Cuba non je n'ai jamais flâné sur le Malecon jamais franchi le seuil de la Bodeguita del Medio goûté aux saveurs cubaines parcouru les rues aux accents suaves rencontré les regards des cubains rêvé aux accents chaloupés
Mais j'irai
02:01 Publié dans Coin photos, Coin Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, cuba, voyages, photo
10 mars 2009
Hiver lointain
22:31 Publié dans Coin perso, Coin photos | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vive la vie, photo, écriture, poèsie
08 mars 2009
Syngué Sabour
Avec retard j'ai lu et découvert le Goncourt. Syngué Sabour, Pierre de patience. Pierre à laquelle on raconte tout, on dévoile ses pensées et secrets intimes, libération de l'enfoui, de l'enfance à la femme soumise et mère. Mais la Pierre, le synguè sabour, est humain, c'est le mari, blessé immobile yeux ouverts ne parlant plus après une balle reçue en bon guerrier. La femme se libère lui parle laisse couler ses sentiments ressentiments. Entend-il, comprend-il ? Parole d'une femme, temps de guerre. Quelque part en Afghanistan.
8 mars, journée internationale des femmes.
19:55 Publié dans Le coin des livres | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, littérature, livres
07 mars 2009
Suite Habana
Pour ceux qui ne connaissent pas Cuba, ou ceux qui la connaissent, ceux qui en reviennent, ceux qui en rêvent.
Pour ceux qui ne connaissent pas Fernando Perez : Suite Habana, fresque de La Havanne dont vous vous souviendrez
A voir, sans modération, à déguster, à vivre.
Moi aussi, j'irai à Cuba, c'est sûr ...
12:50 Publié dans Blogs en coins, Coin Ciné, Coin Voyage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, cinéma, art, cuba