Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06 janvier 2009

L'année où mes parents sont partis en vacances

l'année où.jpgL'année où2.jpg

Brésil 1970, le pays vire à la dictature. Brésil, 1970, la Coupe du Monde de football bat son plein et l'équipe nationale est en passe de la remporter. Le monde a les yeux rivés sur le Brésil, grâce au foot, mais ne voit que ça. Mauro a 12 ans. Ses parents lui annoncent qu'il vont « partir en vacances ». Résistants au régime, ils fuient la dictature en confiant leur fils à son grand-père, qui malheureusement décède le jour même. Mauro est recueilli par lle voisin du grand père, membre de la communauté juive de Sao Paulo.

 

Superbe film de Cao Hamburger.

L'année où mes parents sont partis en vacances, Brésil, 2007.

19:53 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vive la vie, cinéma

05 janvier 2009

Voyage au bout du charbon

Un documentaire interactif à découvrir . . .

04 janvier 2009

Bamako

DSC_0030.JPG


01 janvier 2009

2009

A toutes celles et ceux qui passèrent par ici bonne année merveilleuse année à venir contents de finir une année encore pourquoi année passée pleine de goût amer année aussi remplie de bonheur et de projets quand même aboutiront ils la société eh! la société Dire Creuser

A tous ceux et celles qui passent par ici moment de passage singulier d'une année sur l'autre 8 vers 9 après 7 vers 8 ou 6 vers 7 An Neuf du vingt et unième dérive totalitaire rêves à ne pas trop vite enfouir regarder les enfants vivre rester poète Parler Crier

A toutes celles et ceux et les uns et les autres qui passeront si vous passez et même si vous ne passez pas année excèle lente à passer mère veilleuse de nos jours qui lèvent avancent s'écoulent se lovent vers le jour suivant année qui vient espoir dans l'âme Rire Pleurer

A ceux et celles A celui et celle qui lit mes mots jetés farfouillés accollés enlacés sur le clavier état singulier fait de diversité osons le soyons créoles par dessus les murs par dessus les mers par delà les murmures par delà les îles osons encore dire parler creuser crier rire pleurer

Bonne année à tous je vous embrasse je ris je pleure je crie je vole...

DSC_0020.JPG

Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent ...  je répète ... Quand les sirènes se taisent les rapaces gueulent

Le jour de l'occident est la nuit de l'orient ... deux fois ... Le jour de l'occident est la nuit de l'orient

 

22 décembre 2008

Mme Arside

La vieille femme exhalait encore une fraîcheur et un dynamisme hors du commun. Elle était arrivée en sautillant, supportant le lourd fardeau que constituaient deux jarres remplies d’eau, complétées par un panier rempli de fruits posé sur sa tête. Elle affichait une maigreur qui pourtant n’entravait pas l’aspect extérieur de robustesse qu’elle donnait. Elle posa les récipients et le panier dans un coin, lança un bref bonjour aux jeunes gens, avant de leur servir de quoi se désaltérer. Tous trois s’échangèrent les dernières nouvelle et parlèrent d’Amilcar et de son départ pendant un bon moment. Madame Arside aimait les visites que ce dernier lui faisait épisodiquement, seul ou accompagné de sa soeur ou de Judex. Les discussions avançaient toujours autour des livres anciens, et la vieille femme avait toujours été étonnée des connaissances littéraires de ce jeune africain d’origine, de sa mémoire des textes et des auteurs du siècle précédent. Elle se demandait ce que ce jeune passionné pouvait bien aller chercher dans les méandres des résidus de la civilisation post-moderne. Elle exposa ses théories à Rose-Améline, en tentant de convaincre la jeune fille de ne pas se morfondre au sujet de cet éloignement, qui ne serait, elle en était sûre, que provisoire. Pour sûr, Amilcar était parti chercher la trace des livres dans les seuls endroits où il avait encore une chance d’en trouver...
La matinée avançait, et les deux jeunes durent prendre congé s’ils voulaient être de retour avant la tombée de la nuit. Ils sortirent les provisions destinées aux deux occupants isolés de l’ilet, en échange des fruits collectés pour eux par Madame Arside, puis reprirent le chemin de Bras Sec, où ils pourraient se réapprovisionner en matériels, consommables, et ingrédients divers en échange des quelques kilos de légumes qu’ils transportaient. Ils auraient peut-être aussi des nouvelles du monde extérieur, qui ne représentait plus pour eux qu’une menace potentielle, même s’il continuait à leur procurer quelques éléments de facilité et de confort, bien que ceux-ci soient de plus en plus difficiles à trouver...

L'épisode précédent ? ---> Dieudonné Arside

L'épisode suivant ? ---> Scène de vie

Le début ? ---> Terres du passé


Juin 203 050.jpg

Cirque de Mafate, La Réunion, juillet 2003

15 décembre 2008

Le Raccommodeur de Poussières

- Ah, tu es italien alors ! Rome, Venise, Trieste. Je connais tout comme si j'y étais allé. Les voyages, c'est grâce à ma 2 CV que je les fais. Elle a déjà transporté des milliers de gens. Mais un raccommodeur de poussières, jamais. Alors, si je comprends bien, on fait peut être un peu le même travail? Pendant que je trafique les moteurs des voitures, toi, tu bricoles avec les petits bouts de tout et de rien que tu trouves, c'est ça?

- Oui, c'est à peu près ça. Mais il ne faut pas trop me poser de questions.

- Juste une. Tu connais quelqu'un à Madagascar?

...

Le Raccommodeur de poussières. Maryvette Balcou. Editions la Cheminante, 2008.

 

couverutreRaccom.jpg

08 décembre 2008

Fin d'été

Un petit bijou que je vous livre sans autres commentaires (co-signé par J Montserrat dont je vous ai offert déjà quelques clichés, là par exemple). Publié en février dernier sur YouTube et regardé 70000 fois en 4 jours. Ca ne m'étonne pas. Jugez par vous même...

 

Si ça vous interesse, le site officel du film est là ...

07 décembre 2008

Calebasse du coin

DSC_0064.JPG

Prenez une belle calebasse épluchez lui sa carapace avec un bon couteau coupez là en dés pas ni trop petits c'est moins onctueux ni trop gros c'est trop long à cuire attention au gongon central si vous n'avez pas envie d'avoir trop de noyaux mettez le de côté ou extruez les à la main si vous avez la patience et l'expérience le gongon sans les noyaux c'est tendre et bon les graines vous pouvez les faire sècher et garder pour semer il faut de l'eau de la chaleur tropicale une bonne terre et du bon compost.

Préparez deux oignons à revenir dans un peu d'huile pas la peine d'en mettre trop une cuillère lé parfait et ajouter trois zails un centimètre de gingembre un petit piment martin et quelques grains de cumin à piler avec du gros sel dans un pilon en haut à gauche sur la photo.

Coupez 4 à 5 tomates roma et ajoutez les avec du thym si possible frais au mieux cueilli dans le jardin avec du cotomili frais pour ceux qui ne savent pas le cotomili c'est le coriandre attention très peu il ne faut pas que ça domine ajoutez y encore une demi cuillère à café de safran pays ce sera parfait le safran pays c'est le curcuma pour ceux qui ne sont pas d'ici.

Mettez la calebasse préparée en complétant d'un fond d'eau un verre et faites cuire à couvert et feu moyen puis doux un bon trois quart d'heure en remuant régulièrement pour que ça n'accorche pas ça peut être un peu plus long jusqu'à plus d'une heure ne vous inquiétez pas il suffit de s'y prendre à l'avance si vous ne voulez pas être affamé en attendant que ça cuise mais c'est tellement bon à vous rouler par terre que vous ne regretterez pas.

Complément pour ceux qui n'ont pas tous les ingrédients : si vous n'avez pas de piment martin de gingembre de curcuma c'est pas grave ça va le faire quand même mais comme c'est la calebasse du coin il faut au moins de la calebasse néanmoins si n'avez vraiment pas de calebasse je comprendrai vous pouvez vous servir de la base de la recette en remplaçant la calebasse par de la courgette mais attention la courgette donne beaucoup d'eau donc ne rajoutez pas d'eau et vous pouvez mettre plus de coriandre et faites cuire seulement 30 minutes et un truc que je vous livre avec la courgette mettez des petits pois qui cuisent le même temps s'ils sont frais écossés par vous même mais rajoutez les après pour qu'ils cuisent 5 à 10 minutes minutes suffisent si congelés.

Accompagnement ? Pas compliqué le mieux c'est avec du boucané et du riz et un rougail pour ceux qui connaissent vous ajoutez le boucané préalablement plongé 10  à 15 minutes dans l'eau bouillante si vous n'avez pas de boucané des lardons fumés 50 à 100 grammes c'est extras et pas mauvais pour la santé à cette quantité vous pouvez manger aussi tel quel c'est délicieux sans boucané ni lardons avec un bout de pain et ensuite du fromage vous pouvez aussi le prévoir en accompagnement de n'importe quel plat plutôt poisson espadon ou daurade pour moi mais c'est un légume qui s'accompagne de plein de choses accommodé de cette façon vous n'aurez pas beaucoup de surprises.

Un dernier secret de zoreil qui accomode à sa façon les plats créoles vous avez dû remarquer et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur vous pouvez mettre 3 à 6 pommes de terre épluchées et coupées en dés avec la calebasse pour la cuisson d'ailleurs c'est très bon avec le boucané ou les lardons si vous n'avez pas de boucané.

Boisson ? Avec un petit Chinon c'est divin si vous n'avez pa mis trop de piment ou de gingemgre, mais avec un bon Bordeaux c'est pas mal non plus ne prévoyez pas un trop grand vin si vous avez forcé sur les épices.

PS : si vous essayez dites moi ce que ça a donné ....

04 décembre 2008

Thailande

La crise politique en Thailande m'interroge. Un parti au pouvoir, déchu, puis remis au pouvoir, issu de la "nouvelle" classe d'affaires mais élu par la majorité rurale de la Thailande. En face, les tenants de la voie classique, traditionaliste, royaliste et nationaliste, qui vient de remporter par la voie de la force et du blocus de l'aéroport de Bangkok la destitution "constitutionnelle" du premier ministre et la dissolution de son parti. A-t-on vraiment à choisir entre dérive affairiste et dérive autoritaire monarchique ?

IMG_0075.JPG

©photo Joaquim Montserrat. Septembre 2004

 

Pendant ce temps le "hazard" (pour ceux qui y croient encore), a voulu que la lune soit dans ses premiers croissants, orientée dans ce sens, et que Jupiter et Venus passent pile à ce moment là. Un étrange visage qui regardait le monde des hommes futile. Hier, vers 19h, la Thailande a bénéficié d'un super bel angle puis la lune s'est couchée vers 20h30, dégradant progressivement vers le rouge (signe de pollution causée par la ville).

JupiterVénusLune2008Thailande.jpg
JupiterVénusLune2.jpg
Info et clichés © Joaquim Montserrat
2 décembre 2008

 

03 décembre 2008

Extra terrestres ?

Certains cherchent du travail dormir dedans vivre au chaud manger d'autres sont bien contents d'en avoir un d'aucuns profitent bien d'eux en les faisant travailler le dimanche quand ils ont la chance de ne pas travailler le dimanche ils cèdent tellement facilement à la tentation de cette foutue consommation qui fait acheter n'importe quoi en vendant du pseudo bonheur dans les magasins justement ouverts exprès le dimanche enfin d'autres vivent bien même très bien belle maison belle voiture tout çà peut être aussi que ceux là bosseraient volontiers un peu moins en partageant le travail et les revenus non je délire ils doivent être rares ceux là des extra terrestres surement quel galère pour ces quelques extra terrestres comment voulez vous que le monde "libre" permette un tel truc mais si vous voulez vraiment allez y rusez tiens pourquoi vous restez tout seul pas étonnant le monde quelqu'il soit se réfugie là dans le nid douillet espiègle de l"individualisme.

Et si on devenait des extra-terrestres ?

Chiche ?

JoburgJui2003.jpg

Johannesburg, Juillet 2003

02 décembre 2008

Art végétal

Ju Duoqi, artiste chinoise qui manie le végétal pour en faire un musée. A découvrir, et ça donne envie de faire le déplacement à Pékin pour voir de près ses oeuvres.

Ju Duoqi.jpg

Vous pouvez en avoir un aperçu sur ce lien (mais ça ne durera probablement pas) : http://www.lemonde.fr/culture/portfolio/2008/11/28/le-mus...

30 novembre 2008

Centenaire

Nous sommes dans un monde auquel je n'appartiens déjà plus. Celui que j'ai connu, celui que j'ai aimé, avait 1,5 milliard d'habitants. Le monde actuel compte 6 milliards d'humains. Ce n'est plus le mien.

Claude Levi-Strauss, 2005

29 novembre 2008

Asco

Je ne pourrai m'en passer. J'écoute et j'écoute. En boucle. Que de sensations. Que de vibrations. Que de vie tout court.

 

 

17 novembre 2008

La vache n'a plus sa place au nord du Burundi

Fini les vaches qui errent sur les collines du nord du Burundi. Depuis un an, le gouvernement interdit leur vagabondage. Les nourrir est ainsi devenu un vrai casse-tête pour les agriculteurs. Place donc aux moutons et aux chèvres moins gourmands et faciles à vendre.
"Ma propriété est de huit ares au plus. Je ne peux pas trouver une partie à cultiver pour ma famille de cinq personnes et une autre où planter de l’herbe pour ma vache qui en consomme 50 kg par jour. Pourtant, je dois élever des animaux pour avoir du fumier. Je dois nécessairement remplacer ma vache, il n’y a pas un autre de choix", explique Nyabenda Bernard, habitant de la région de Ngozi, au nord du Burundi, rencontré au marché au bétail où il venait de vendre sa vache 250 000 Fbu (250 $), pour acheter trois chèvres à 90 000 Fbu (90 $). [...] La loi prévoit une amende de 10 000 Fbu (10 $) par vache et 2000 Fbu (2 $) par chèvre ou mouton pour l'éleveur qui y contreviendra.
[...] L'herbe manque. Les petits agriculteurs doivent souvent en acheter. Ceux qui n'ont pas de bétail vendent leur herbe aux éleveurs. Comme Joseph Minani qui habite non loin de Ngozi et dit gagner 25 000 Fbu (25 $) tous les trois mois.
L'élevage de vaches est donc réservé aux gens riches ou qui ont beaucoup de terres. Pour Jérémie Nyabenda de la commune Gahombo, province de Kayanza au nord, comme pour la plupart de ses voisins, ce n'est plus possible d'avoir même une seule vache pourtant signe de prestige et souvent réservée à la dot, dans la culture burundaise. Ils sont ainsi nombreux à préférer le petit bétail moins vorace.
Selon, Nzeyimana Dismas, le chef de la colline Ntembe, en province de Ngozi, sur sa colline, 20 des 80 ménages qui avaient des vaches les ont vendues pour élever chèvres et moutons. [...]

(Syfia Grands Lacs/Burundi)

13 novembre 2008

Chair à canons Chair à spéculations Chairs à publicités...