Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28 août 2006

Pas le temps

Pas le temps. Du mal à joindre les bouts. Le coco plein. Tellement plein qu'on dirait qu'il est vide. Préoccupations diverses successives, décisions, responsabilités, discussions, réunions, réponses, transmissions, écoute, attention, discours, organisation. Projets à mener, actions à réaliser, objectifs à atteindre. Trop.

Se poser, prendre du recul, observer, faire sédimenter, j'en rêve. Regarder autour, voir le monde, dépasser l'univers de la bulle. Pas le temps. Mais il faut que je le reprenne.

17:39 Publié dans Coin perso | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : vive la vie

19 août 2006

Règle de Troie

6000

24000

60000000

un parmi dix mille qui pourra rester.  Et trois sur dix mille qui seront jettés.

J'ai horreur des chiffres et des nombres trop utilisés sans discernement. Et pourtant...  C'est déjà trop.

Alors continuons à agir. Des petits gestes, des petites actions, des petites paroles.

Isolé + isolé + isolé + isolé+ Iso... = on est là quand même. 

18 août 2006

Je ne sais pas

Je ne sais pas, je ne sais plus. J'avance, je recule. Je parle, je me tais, je marche, je contemple. Non, je ne recule pas vraiment. Je pose, j'hésite, je reviens, je ... Je tourne, ou je continue ? Straight, come on, don't stop. You're on the right way, don't look backwards. Stop running around and around.

Non, vraiment, je ne sais pas. Trop de gens savent, disent qu'ils savent, et qu'est ce qu'ils savent. Que savent-ils que les autres ne savent pas ou plutôt, que ne savent-ils pas que les autres savent. Et puis, quel que soit le niveau de "savoir" (qu'est ce que le savoir ?), comment peut on avoir l'outrecuidance de dire qu'on sait, ou de ne pas le dire mais de l'imposer ce qui est pire. Alors, non , je ne sais pas. Je sais que je ne sais pas. Comment peut on être sûr ? On peut être sûr d'une chose, c'est qu'on ne saura jamais. Nous ne pourrons jamais dénouer tous les fils de la connaissance. Et c'est là le noeud. Savoir cela : on ne peut qu'avancer, dénouer, renouer, lier, délier, analyser, reconsidérer, affirmer, remettre en question, douter, mais avancer. Caillou par caillou, pierre par pierre. Déconstruire ce qu'on a construit. Pour mieux reconstruire.

16 août 2006

Pluie chagrine

Pluie chagrine

    Coeur chaviré

        Chagrin rivé

           Ravine de coeur

                 Nuage de rage

                 Âmes  otages 

            Abîmes de la peur

         Esprits qui grondent

    Orage des sens

Ruines immondes

                        Silence

 


 

 

14 août 2006

Il n'y a pas de "guerres légitimes"

 Je relaye ici une note de Thierry Lenain, reprenant un extrait du texte de Patrice Favaro.

Il n’y a pas, il n'y aura jamais de guerres légitimes.

Elles ne sont que la manifestation ultime de notre échec d’humanité.

Elles ne sont que la manifestation ultime de notre abdication devant les propagandes haineuses, les manipulations honteuses, la manifestation ultime de notre abdication devant des brutes galonnées pour qui toute intelligence est ennemie, la manifestation ultime de notre abdication devant les intérêts d’un petit nombre dont la mort est le fond de commerce.

Il n’y a pas de guerres légitimes.

Il n’y a que des victimes innocentes.

Il n’y a pas de guerres légitimes,

puisque les vrais coupables, eux, sont toujours à l'abri.

Et pendant ce temps...

Allez, une fois n'est pas coutume, petite revue de presse sélectionnée, non exhaustive, et en vrac : quelques nouvelles de pays d'Afrique, ou vues d'Afrique.



Le Phare (Kinshasa). 10 août : Guerre des chiffres sur les élections. Robert Ilunga Numbi, président de l'Ong " Les Amis de Nelson Mandela pour les Droits de l'Homme " (ANMDH) a tenu un point de presse mercredi à son siège de l'avenue Victoire à Matonge. Sa communication a porté sur l'opposition de son organisation à toute campagne d'intoxication et de désinformation du peuple congolais... Il s'est dit préoccupé par l'existence de plusieurs groupes camouflés des gangs qui sèment la terreur et la désolation dans notre société. Ces groupes bénéficient souvent du soutien des partis politiques. Malgré plusieurs dénonciations de l'ANMDH, les autorités judiciaires sont restées insensibles à ce phénomène qui constitue un danger permanent pour notre société. C'est ainsi que cette organisation s'est investie depuis quelques mois dans une campagne d'explication de la population sur les causes premières des conflits politiques et électoraux à différents niveaux, afin de prendre des mesures qui s'imposent pour la reconversion des mentalités.

Le Quotidien Mutations (Yaoundé). 11 août. Cameroun: Examens officiels - des couacs sur toute la ligne. une série de textes portant suspension de 5 professeurs ...  venaient ainsi porter à 25 le nombre d'enseignants suspendus depuis le mois de mai dernier. Dans la majeure partie des cas, les motifs de ces suspensions tournent autour de l'arnaque des candidats par les enseignants, le détournement des frais d'inscription des candidats aux examens, la dissimulation des dossiers de candidature et les frais y afférant, faux, usage de faux et complicité de substitution d'identité, le rançonnement des candidats et des fautes lourdes dans l'organisation des examens...

Gabonews (Libreville), 14 août. Gabon Télécom envisage de licencier 585 agents... Le 5 août dernier, les salariés de Gabon Télécom regroupés au sein du syndicat des professionnels des postes et télécommunications (Sypropostel) ont protesté contre le non-respect, par le gouvernement, du plan social de l'entreprise notamment la réduction de l'indemnité de perte d'emploi (IPE). Ces agents , qui acceptent que la réduction des effectifs dans une entreprise en privatisation est une bonne chose, estiment cependant qu'il faut assurer des bonnes conditions de vie aux travailleurs déflatés en leur reversant une IPE conséquente...

L'Observateur Paalga (Ouagadougou), 13 août : "Si le toutou arrêtait de lécher les bottes de son maître...": Depuis jeudi dernier, l'information fait les choux gras de tous les médias ; on en parle et en reparle et chaque chaîne d'information auditionne son meilleur « spécialiste » en la matière. Que raconte-t-on ? Que des terroristes estampillés Al Qaeda préparaient, à partir du territoire britannique, l'explosion d'une bonne dizaine d'avions à destination de New York, de Washington et de la Californie, à l'aide d'explosifs liquides dissimulés dans les bagages en cabine. Dans tous les aéroports occidentaux, chacun y va de son alerte rouge, de son plan vigipirate ou de son petit topo antiterroriste. Dans le pays qui est censé être l'épicentre, à savoir la Grande-Bretagne, ce sont des mesures de sécurité drastiques et qui frisent le ridicule....
...Et puis ces soi-disant terroristes ont beau être d'origine pakistanaise, ils restent avant tout des sujets britanniques. Au lieu donc d'installer les uns et les autres dans cette paranoïa trouillardesque, le toutou devrait arrêter de lécher les bottes à son maître à tout vent. Il a tout à gagner. Le contenu de sa gamelle ne s'en porterait que mieux et comme à la bonne vieille époque, Londres ne serait plus reconnaissable qu'à son brouillard et à la tranquillité de sa « City », le centre des affaires, au lieu de toujours être dans la ligne de mire des intégristes simplement parce qu'elle est rangée derrière Washington au point de ne plus avoir de personnalité propre...

Le Potentiel (Kinshasa) : 14 août ... La 16ème conférence sur le sida devait s'est ouvert le dimanche 13 août à Toronto avec une affluence record, pour une semaine de débats scientifiques, manifestations et discours de stars destinée à aborder des défis toujours aigus...

Sahara Occidental : Intifada - la répression ne faiblit pas... Depuis fin juillet les manifestations indépendantistes se poursuivent de façon quasi quotidiennes et la répression ne faiblit pas. Foum ElOued, plage de El Ayoun, où de nombreuses familles sahraouies passent leurs vacances, est le théâtre de manifestations quotidiennes de jeunes Sahraouis, applaudies par les vacanciers. A chaque fois les forces de police interviennent brutalement, procèdent à des interpellations et à des tabassages, les tentes sont saccagées et les vacanciers expulsés de leurs campements. Les policiers sont en civil afin de ne pas être repérés ni photographiés. A El Ayoun même, des manifestations ont eu lieu les nuits du 2-3 et du 5-6 août. Les familles des prisonniers politiques se sont rassemblées le 7 août devant la Prison noire pour exiger le respect des droits des détenus. Le 9 août les interventions policières ont encore causé de nombreux blessés et des habitations ont été saccagées...

13 août 2006

Immédiate ?

1er article de la résolution 1701 adoptée vendredi : "[Le Conseil de sécurité] ... lance un appel en faveur d'une cessation totale des hostilités fondée, en particulier, sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires". Immédiate ? Alors pourquoi s'entendre sur arrêt lundi matin ? Aucun argument n'est entendable.

12 août 2006

Retour de bâton

medium_Cap_aout_2004_059.2.jpg12 mai 2003. Lecture du Monde cet après-midi. L’évolution du monde de plus en plus américain, modèle idéal libéral, espèce de nouvelle ère de colonialisation non définie comme telle. Très pervers tout ça. Je ne sais pas quand on aura le retour de bâton, mais il y en aura bien un. Dehors, il pleut. Toujours et toujours, ça a remis ça.

10 août 2006

Gianluigi Trovesi Nonet

medium_B00004TAVU.08._SCMZZZZZZZ_.jpgCe soir, musique... Braves gens, laissez vous entrainer par le tempo italien, la joie, la douceur, la fougue,  des violons, du violoncelle, de la contrebasse, le baroque s'alliant dans le tambourin, la guitare électrique et la batterie, tout de sang mêlé à travers les âges. Rien de tel que la voix des artistes combinant leurs sons, harmonisant leurs coeurs dans les cordes frappées, les cordes vocales vibrantes, et les cordes caressées. Joignez vous à la foule de paix et de liesse suivant, devançant, entrainant, encourageant, communiant, vibrant, chantant avec les musiciens de la troupe. Et dans le même temps, écoutons nous vivre, entrons en nous cette explosion de la force de vivre à travers les temps.
Il y a des musiques comme çà. Elles m'emportent. Pas besoin d'explication. C'est comme si. Rythmes combinés,  chaloupée des sens, merveille des sons qui s'accorde pour nous transmettre la paix, tout simplement.
Round About A Midsummer's Dream, Gianluigi Trovesi Nonet, 1981
 

08 août 2006

Arc en ciel

Nuit tombante
Amour espoir
Intégration
Harmonie
Création
Curiosité
A bas la guerre
 
Quelques mots couleurs pour Hervé

Médecine Humanitaire

On parle beaucoup de Cuba en ce moment, pour les raisons que vous connaissez, il n'y a qu'à parcourir n'importe quel quotidien ou hebdomadaire. Et pourtant, il y a des faits qui sont si peu connus et dont on ne parle presque pas. Cuba pourrait bien être le modèle même d'une "Internationale... de la santé" *? 25 000 professionnels de la santé répartis dans 68 nations en mars 2006, plus que ce que déploie l'OMS et 12 fois plus que Médecins sans frontières. Ca fait rêver. Quand, de surcroit, on apprend qu'en août 2005, après le passage de Katrina aux Etats Unis, l'aide de Cuba aux Etats Unis a été refusée (envoi de 1600 médecins formés, avec équipement nécessaire et 36 tonnes de médicaments), et 1800 personnes décéderont en Louisianne, faute de soins.... Sait-on également que Cuba est intervenu en Afrique et en Amérique Latine, pour les plus démunis, là où les plus pauvres ne peuvent se payer la médecine, depuis 1963, plus de 100 000 médecins et professionnels de la santé dans 97 pays, l'un des derniers en date étant le Pakistan, après la catastrophe d'octobre 2005. Cuba est également en haut de l'échelle des compétences en terme de prévention VIH/SIDA, et permet de former dans ses facultés des médecins qui ne peuvent avoir accès autrement à la formation médicale dans les pays riches dits "développés". Dites, on marche sur la tête ? La propagande est elle seulement de ce côté ? On peut dire tout ce que l'on veut sur Cuba et Castro (et il y en a certainement à dire, mais alors parlons aussi d'autres et de leurs dirigeants ?), mais quand même, ça fait réfléchir. Dire que les victimes de la folie guerrière au Moyen Orient n'auront même pas accés à l'aide humanitaire de Cuba.
*Source : Hernando Calvo Ospina, Le Monde Diplomatique, août 2006.

07 août 2006

Guerra

Lire la presse et se sentir mal à l'aise. Déchirements israëlo-palestiniens, arguments des uns et fins de non-recevoir des autres. Fruits de l'extrémisme, du fanatisme et de l'ingérance extérieure qui profite de la détresse. Fruits de la "real politik" et de la vision unilatérale de  l'autre. Populations vouées aux décisions d'attentats et de contre-attentats, de représailles aux représailles. Cette guerre n'en finira-t-elle jamais ? Comment peut-on imaginer que bombarder des habitations, des infrastructures vitales, des populations y mettra un terme ? Les victimes savent bien que la guerre et la violence n'ont jamais rien réglé. Naïveté ? Non. Bien sûr. Ils le savent très bien, mais peu leur importe, d'un côté comme de l'autre. Ecraser et montrer sa puissance et son hégémonie, seule voie envisageable vers la paix : nous décidons et vous suivez, puisque nous sommes les plus forts, nous acceptons que vous restiez, on vous octroie un territoire et c'est déjà bien, mais ne vous avisez pas de vouloir décider seuls. De l'autre côté, des mouvements extrémistes guidés par les mouvements islamistes et palestiniens radicaux partisans de la violence, mais dirigés par des extérieurs régionaux, souvent palestiniens mais exportés, sous influence, c'est par là qu'arrivent les soutiens financiers et en armement. Et la communauté "internationale" ?... Ne pas mettre le doigt dans l'engrenage israëlo-palestien, mais en même temps en faire le jeu tout en clamant son désaccord, c'est tellement simple. Fermer les yeux sur les intérêts cachés des grandes puissances, sur les influences secrètes et les accords qui se trament sous table. Tolérer l'intolérable. Que la violence réponde à la violence, que l'on continue à tuer hommes, femmes, et enfants, que l'on affame, fasse mourir de froid, que l'on fasse sauter des vies humaines dans des attentats suicides. Non, je ne prendrai pas partie, j'aime les israëliens comme les palestiniens, hommes et femmes de cultures et d'histoires passionnantes, et qui auraient tellement à s'apprendre mutuellement. Mon analyse est peut être tronquée, car je n'ai pas tous les éléments, mais il y a une chose dont je suis sûr : les terroristes ont tort de semer l'angoisse, et l'état israëlien a tort de bombarder.

22:34 Publié dans Le coin pas d'accord | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : actu, paix

04 août 2006

Absence-présence, 6ème et dernier épisode

La route qui montait vers la maison n’en finissait pas. Je m’imaginais à l’avance la tête qu’il allait faire à me voir arriver. Mon impatience de le serrer, de l’embrasser, de le toucher, de le voir sourire, parler, marcher, manger avait dépassé toutes les bornes. Dire qu’hier encore j’étais là-bas, à quelques milliers de kilomètres. Et  qu’aujourd’hui je franchissais les nombreux lacets me rapprochant, m’amenant enfin à lui. En plus de la surprise de mon arrivée, je lui amenais un manuscrit terminé, que j’allais pouvoir lui soumettre avant de le confier à un éditeur. Oui, j’avais vraiment bien fait de ne pas m’en tenir à de fausses obligations professionnelles.
 
La voiture de location s’engouffra dans l’allée et je me garai au sous-sol. La chaleur tropicale était encore étouffante malgré l’altitude. L’air était rempli de fragrances variées, qui se rappelaient à mes narines, et que je retrouvais avec allégresse. Le cannelier agitait ses feuilles aux alizés discrets de la fin de matinée, en un frou-frou intime et accueillant. La porte d’entrée était fermée, et je dus prendre la clef de la porte du bas sous l’assiette dans l’appenti. Je montais, et prenais mes dispositions pour l’attendre. Puisqu’il n’était pas là, j’allais en profiter pour lui mijoter un petit repas. Il allait revenir affamé, c’était sûr.
 
En passant près du téléphone, je m’arrêtai brutalement. Je m’effondrai dans le fauteuil. Comment était ce possible ? Ce qu’il avait inscrit était pourtant explicite, peu de doutes m’étaient permis... Vol AF - arrivée Roissy 10h30 - direct...

02 août 2006

Absence-présence, épisode 5

... Encore quelques mois seulement et nous seront réunis à jamais. J’arriverai avec tout mon amour intact. Je t’aime et t’embrasse tendrement...
Ces derniers mots me firent prendre la décision. Dès le lendemain, je m’en occuperais. Attendre plus longtemps ne pouvait plus se concevoir sainement. Incapable de trouver le sommeil, j’entrepris d’écrire ce que je n’avais pu écrire les jours précédents, et je passai une bonne partie de la nuit à l’avancement du manuscrit resté en plan depuis bientôt trois semaines. Dehors l’univers feutré de la neige avait fait son apparition en fin de soirée, et contribuait à m’envelopper dans l’espèce de cocon protecteur que cette décision avait engendré. L’excitation me fit tenir jusqu’au petit matin, et je m’écroulai enfin, repue et satisfaite, alors que l’aube pointait.

 

Je me réveillai avec le goût amer et âcre d’une mauvaise nuit dans la bouche. L’hôtesse s’approchait de ma rangée, et j’allais pouvoir secouer la somnolence persistante qui m’habitait. L’odeur mêlée de mauvais café et de chaleur humaine qui assaillait mes narines n’eurent que peu d’effets sur l’enthousiasme de mon esprit imaginant le bonheur enfin retrouvé de cette journée et des suivantes. Je m’étais endormie tard, longtemps après le dernier repas offert gracieusement par Air France. J’avais suivi par bribes le navet cinématographique servi en pâture aux insomniaques de tous poils, habitués ou non des vols longs courriers à destination des lointains pays outre-mer. J’avais surtout remué dans mon esprit, encore une fois, les divers atermoiements et renversements de situation que la vie m’avait amenés. De nouveau, je me trouvai à une charnière. Serait-ce la dernière ? Par le hublot, j’apercevais tout en bas les remous de l’onde, dans l’immensité de l’océan que je ne pensais pourtant pas revoir de sitôt. Je revenais, tant pis pour les conséquences, d’ailleurs pas si importantes que cela. Les raisons professionnelles qui m’avait fait rejoindre la métropole n’étaient finalement rien en comparaison de la nécessité impérative de VIVRE. Je criai presque intérieurement ce dernier mot, envahie par une joie incontrôlable, un contentement indéfinissable, après la décision folle que j’avais prise de revenir. J’effectuais donc un retour vers la terre où avait été retenue ma moitié. Quels imbéciles avions nous faits de s’imaginer que nous allions surmonter allégrement 9 mois de séparation...

Lire la suite...