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27 mai 2007

Le Temps Qu'il Fait

Encore une maison d'édition indépendante menacée ! Comment faire face au monde de concentration sur les grosses maisons commerciales, comment éviter à ceux qui continuent à faire valoir uen autre vision, d'autres écritures, d'autres regards ? Il faut aider les Editions du Temps Qu'il Fait, allez fouiner chez votre petit libraire, commandez, lisez, offrez, ne laissez pas faire la soi-disant loi du marché (Commandes possibles également sur lekti-ecriture).
 
Ci dessous l'appel des éditeurs, relayé par la revue Le Matricule Des Anges :
 
Depuis quelques mois, il ne se passe pas une semaine sans que nous apprenions la disparition d’une revue de création littéraire ou celle d’un éditeur. Les systèmes de diffusion et de distribution, la concentration aux mains des mêmes industries de la chaîne du livre, l’incurie des médias concernant la création condamnent beaucoup à cesser leur production. S’il ne s’agit pas de faire le procès des uns ou des autres, il est devenu nécessaire, nous semble-t-il, d’opposer un refus à cet état de fait. Aujourd’hui, nous vous faisons donc parvenir un appel lancé par les éditions Le Temps qu’il fait dont nous avons souvent souligné l’excellence. Pourquoi faire suivre cet appel et non ceux lancés précédemment par d’autres éditeurs ? Parce que Le Temps qu’il fait est aussi un symbole : celui de l’indépendance, celui du soin apporté à la qualité des livres, de leur impression, de leur réalisation.

Soyons clairs : il ne s’agit pas tant de venir en aide au Temps qu’il fait en achetant leurs ouvrages que dire, par nos actes, combien nous répugne aujourd’hui la disparition de tout un pan de l’édition de création.
Alors, levons-nous plus tôt que tôt, faisons joyeusement nos heures supplémentaires pour gagner plus d’argent. Et offrons ces livres qui peu ou prou ont changé nos vies, nous ont aidé à y trouver du sens.

Bonnes lectures


 

LE TEMPS QU’IL FAIT : APPEL

Quelques années après l'incendie de l'entrepôt de notre distributeur Les Belles Lettres qui nous avait valu un formidable élan de solidarité, Le temps qu'il fait est à nouveau en grande difficulté.

Nous traversons en effet une tempête sans précédent, dont nous craignons fort qu'elle nous soit fatale : après notre changement de distributeur à l'automne, nous avons été contraints l'hiver dernier de renoncer aux activités de l'imprimerie et, comble de malchance, nous enregistrons chez notre nouveau distributeur CDE/SODIS un taux de retour record, auquel notre petite économie ne saurait survivre bien longtemps.

Après bien des hésitations liées à notre désir de réserve et surtout à notre volonté farouche de tout tenter pour trouver les solutions dans notre travail d'abord, nous nous décidons à vous informer de ces difficultés et à venir une nouvelle fois vous demander votre soutien.

Bien sûr, la meilleure aide que vous puissiez nous apporter consiste avant tout à acheter les livres du Temps qu'il fait, pour vous, vos parents, vos amis...

Nous joignons pour cela un catalogue complet en pdf, tirages de tête compris, dont vous pouvez voir les images sur notre site Internet.

En vous remerciant d'avance de votre amitié et de votre fidélité.

Georges Monti - Marie Claude Rossard

 

Éd. Le temps qu'il fait
31, rue de Segonzac
16121 COGNAC CEDEX


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24 mai 2007

Evénements

"Un événement devient une nouvelle non parce qu'il est typique ou représentatif mais au contraire parce qu'il est extraordinaire et qu'il a subi la violence routinière d'un rédacteur, aussi honorable soit il. Le choix des histoires qu'on nous rapporte, tout comme la manière de les rapporter, est précédé et déterminé par notre compréhension du monde. Les histoires à sensation illustrent de manière caricaturale l'intérêt porté à ce qui est extraordinaire et se caractérisent par leur unité, leur cohérence, leur caractère significatif, choses qu'on est loin de trouver dans la vie de tous les jours..."  Erving Goffman, Les cadres de l'expérience, 1974.

22 mai 2007

Tout et son contraire

Alain Juppé, le nouveau ministre d'Etat chargé de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, a affirmé dimanche que "le nucléaire n'est pas la solution pour les prochaines années", mais qu'"il n'y a pas de solution sans le nucléaire".

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21 mai 2007

La paysannerie chinoise

C'est un livre-document important sur la Chine qui sort enfin en français: "Les paysans chinois aujourd'hui", une enquête de deux journalistes et écrivains chinois, Chen Guidi et Wu Chuntao, qui a fait sensation à sa sortie en Chine, avant d'être interdite.... Chen Guidi et sa femme Wu Chuntao ont sillonné pendant trois ans l'Anhui, la province natale de Chen, et ont recueilli des histoires de paysans. Ils ont découvert une misère choquante, mais surtout des injustices criantes, une corruption généralisée, l'arbitraire et le népotisme des cadres locaux du parti communiste. En un mot, des campagnes au bord de l'explosion....
...Article complet sur Rue 89

20 mai 2007

Reconstruire

Ce n'est pas la politique qui m'interesse, la politique est trop faite pour les politiques qui sont dominés par la conquête et l'accession au pouvoir, le système paradoxalement despote du suffrage universel, la rhétorique, la force des médias, et tout le reste. Ce qui m'interesse c'est de construire et d'avancer. N'empèche que la politique nous amène actuellement là où je ne vois qu'un mur. Ca ménera où, quel choc vivra-t-on ? 

"Au-delà des querelles d’appareil et de personnes, ce qui est en cause, c’est d’abord l’incapacité à penser une politique anticapitaliste à l’échelle de la France et de l’Europe. C’est sur ce terrain qu’il faut commencer à rebâtir, et sans attendre. Car la droite et l’extrême droite au pouvoir, si elles l’emportent aux élections législatives, tenteront de faire passer en force leur politique de destruction sociale : contrat de travail unique précaire imité du « contrat nouvelle embauche » (CNE) ; augmentation du temps de travail ; obligation d’activité en échange des minima sociaux ; limitation du droit de grève ; casse du Code du travail ; suppression des droits de succession et, via « le bouclier fiscal », de l’impôt sur les grandes fortunes ; poursuite du démantèlement des services publics, de la protection sociale et des retraites ; franchise évolutive sur les frais de santé ; non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ; liquidation de la carte scolaire ; nouvelles remises en cause des retraites ; chasse aux immigrés doublée d’un appel à la main d’œuvre « choisie » du Sud ; relance de l’Europe libérale et soutien à la politique américaine… La gauche aura besoin de toutes ses forces pour résister à cette offensive sans précédent, mais aussi pour rouvrir une perspective de changement." Extrait de l'éditorial des éditions internationales du Monde Diplomatique.

 

19 mai 2007

Escalade armée

Incroyable. Pourtant il y a eu Columbine et le film. La tuerie de l'université de Virginie a eu un effet exactement contraire à ce que voudrait le bon sens : au lieu d'évoluer vers la limitation, à défaut d'interdiction, du port d'armes, les différents états américains sont en train d'évoluer vers l'autorisation, si ce n'est l'obligation (!) du port d'armes pour les étudiants et les professeurs. Et certains états vont jusqu'à l'évoquer pour... les écoliers. Quand on parle de régression...

18 mai 2007

Bfff !

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Monde des hommes, monde infâme, je ne peux plus longtemps continuer à te regarder en face, je m'en vais, je te tourne le dos et préfère t'ignorer, je ne comprends plus, je ne veux plus comprendre, tes faux semblants, tes silences et négligences recherchées, tes dérobades après les clins d'oeil et grandes accolades, pouvoir contre intelligence, finances contre valeurs, oeillères contre holisme, je prèfère retourner dans ma jungle féroce, brouter le haut des arbres, les feuilles charnues et savoureuses, parler aux oiseaux et phacochères, courir avec zèbres et gnous, antilopes et springboks, m'abreuver avec dame lionne et ses rejetons, deviser sur le monde fascinant des fourmis et des termitières, ici pas de paradis fiscal, pas de multinationale, pas de réseaux financiers internationaux, que la loi de la nature, enfin presque, mais pour combien de temps ?
 
 
 
 

17 mai 2007

Inégalités et pauvreté en hausse

Inégalités et pauvreté toujours en hausse, selon le BIP 40
le 11 mai 2007

Le réseau d’alerte sur les inégalités (RAI) a publié sa nouvelle édition du « Bip 40 » (Baromètre des inégalités et de la pauvreté). Un constat : cet indicateur synthétique de l’insécurité sociale est à son plus haut niveau depuis 1980.

Si pendant la période 2002-2005, la montée du chômage et la précarisation de l’emploi ont fortement contribué à faire monter ce baromètre, il apparaît que la hausse constatée sur les années les plus récentes est due à l’aggravation importante des inégalités en matière de logement : « le creusement des inégalités en matière de logement a eu un impact majeur : il explique environ la moitié de la hausse du Bip 40 entre 2002 et 2005 » selon le Réseau d’alerte sur les inégalités et le Collectif « Autres Chiffres Du Chômage ».

Le nombre de personnes qui basculent vers les minima sociaux à cause du chômage, ou qui ont des emplois précaires mal rémunérés, augmente. Conséquence : cette population peine à se loger et n’a plus les moyens financiers pour acquérir son propre habitat, alors que le marché de l’immobilier, qui se porte bien, est un excellent gage de sécurité pour tous les propriétaires.

Par ailleurs, le RAI constate également que les inégalités en matière de réussite scolaire ne diminuent plus.

16 mai 2007

L'île

Son pas était régulier et posé, accompagnant le rythme des réflexions. Il avait décidé de remonter par le chemin de la Ravine à malheur, celle que les habitants alentour avait longtemps évitée du fait des légendes mystérieuses reproduites et embellies au fil des générations. Le bord du chemin était tapissé de goyaviers touffus et étouffant les autres espèces végétales. A cette époque ils ne portaient aucun fruit, n’offrant au marcheur que le spectacle de leurs feuilles lisses, fondant les parois du chemin en une couleur verte uniforme, où le regard cherchait désespérément d’autres teintes auxquelles s’accrocher. Lavergne échafaudait les plans de son projet, sur lequel il passait le plus clair de son temps et de ses nuits depuis maintenant plusieurs mois. Les moindres détails devaient être passés en revue, car il n’était pas question que survint un quelconque incident.
Au détour de la Pointe Cabri, son regard resta accroché sur le découpage des reliefs. Le panorama s’étendait de la mer jusqu’aux hauteurs du nord-ouest en toile de fond, exposant au premier plan la lente descente vers les plaines de l’ouest, tailladée par les échancrures profondes creusées au fil des siècles par les écoulements torrentiels impétueux et imprévisibles de l’été tropical. Il ne s’était jamais lassé de la vue exhibée en ce lieu. L’étendue liquide à gauche prenait selon les moments les teintes les plus diverses, ajoutant toujours au tableau une note originale tendant à persuader le spectateur qu’il était que jamais il n’avait encore pu bénéficier de l’oeuvre qu’il s’offrirait en parcourant de nouveau ce sentier.
Il contemplait la mer qui isolait l’île de toutes parts, cet océan qui n’offrait que peu de ressources aux hommes de l’île, qui était susceptible des plus grands courroux, comme en témoignaient les espaces désormais immergés des bas, agrandissant l’ancienne baie qu’il avait connu de nombreuses années auparavant. Tout juste pouvait-on deviner maintenant quelques anciennes routes émergeant de l’écume pour s’attaquer aux pentes menant vers les hauteurs autrefois surpeuplées mais nues. Nues car pelées de toute végétation, incapable de se développer sur cette terre appauvrie par des années d’exploitation humaine irréfléchie et avide. Quelques îlots arbustifs de feuillus, de rares agglomérats d’arbres esquissaient une reconquête de la terre,  qui allait demander un temps bien supérieur à celui qu’il avait fallu à l’homme pour écorcher vif ce rocher volcanique perdu.
 
 
 

15 mai 2007

Laissez les grandir ici

 

 

 

 

Nous sommes des enfants de « sans papiers ».

Un sans-papier, c’est quelqu’un qui n’a pas de carte de séjour
même s’il est en France depuis longtemps.

Comme beaucoup d’entre vous, nos parents sont venus d’ailleurs.
Ils ont fui la violence, la misère.
Ils sont venus pour travailler et nous donner une vie meilleure
Certains d’entre nous sont nés ici.
Avec ou sans papiers la France est notre pays.

On vit dans des hôtels meublés, des appartements, des chambres où on s’entasse.
Tous les jours on a peur.
On a peur que nos parents soient arrêtés par la police quand ils vont au travail, quand ils prennent le métro.
On a peur qu’on les mette en prison, que nos familles soient séparées et qu’ils nous renvoient dans des pays qu’on ne connaît pas.
On y pense tout le temps.
A l’école aussi.
Est ce que c’est normal d’avoir peur quand on va à l’école ?

L’été dernier nos parents et nous, on a eu l’espoir d’avoir enfin des papiers.
On a fait des dossiers, on a passé des jours et des nuits à faire la queue devant des préfectures.
On s’est inscrit dans des bureaux.
On a cru qu’on serait régularisés, que le cauchemar serait terminé.
On remplissait tous les critères, mais on nous a dit : non.

Nous sommes venus à visage découvert avec nos noms, nos adresses.
Ceux qui ont eu leurs papiers avaient le même dossier que nous. Et pourtant on nous a dit : non.
Arbitrairement.

Maintenant on est en danger et on doit se cacher.
Pourquoi cette injustice ?

Nous ne voulons plus vivre dans la peur.
Nous voulons que la France nous adopte.
Nous voulons être régularisés.
Laissez nous grandir ici.

Laissez-les grandir ici!

 

 

14 mai 2007

Fraicheur nue


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Où l'art rejoint la marche de l'humanité. Une foule qui pose nue sur la place du Zocalo à Mexico. Une initiative réussie pour le photographe New-Yorkais Spencer Tunick, bravant le conservatisme et les dogmatismes. Dix-huit mille personnes ont répondu à son appel, dans la bonne humeur et avec un enthousiasme frondeur (image issue d'un article du Monde du 11 mai).

13 mai 2007

Ma moitié

Il y a une personne dont je ne parle pas (ou presque) ici. Ou alors, de façon très indirecte, mais ça, c'est la complicité que je ne dévoilerai pas dans ces lignes. Elle est celle qui partage mes joies, mes humeurs, mes états d'âme, mes ras le bol au-retour-du-boulot-qui-me-prend-la-tête-avec-toutes-ces- conneries-enfin-pas-tellement-conneries-que-ça-mais-il-y-en- a-de-trop-vous-savez-avec-toutes-ces-cases-remplies-à- travailler-à-la-suite-quand-ce-n'est-pas-en-même-temps-et-ces -intérêts-contradictoires-à-ne-plus-savoir-où-donner-de-la-tête- pour-ne-pas-tourner-en-bourrique-ou-ne-pas-claquer-la-porte- même-si-ça-arrive-quand-ça-déborde...

Enfin, bref, c'est elle, elle m'assume, nous nous soutenons, elle me porte, je l'affectionne, je la chérie, je la lit jusqu'à la lie. Elle m'a tenu la tête hors de l'eau quand il était grand temps. L'apnée ne pouvait pas durer beaucoup plus à l'époque. Et nous avons repris la route. La route est semée d'embûches, mais nous sommes deux. Confrontons, affrontons, construisons, mais vivons. Je lui doit beaucoup, même si elle me rétorquera qu'elle aussi elle me doit tout. 

12 mai 2007

Bruits du soir

Le soir tombe, le ciel s'embrase. Calme sur fond sonore de la ville. Moteurs sourds. Jappements. Muezzin. Pleurs. Un chat miaule. Pas un souffle. Vaisselle. Cuisine. Scintillement multiple des réverbères en contrebas. Des applaudissements et huées très loin. Spectacle ? A cette heure ? Les chiens s'excitent, s'entretiennent, grondent, vitupèrent. Moto rageuse sur la route en lacet de la colline d'en face. Il fait bientôt noir, les bruits prennent leurs aises. Ecoute du monde. Sans paroles. Nuages blancs puis rouges puis roses puis gris puis noirs. Je rentre.

09 mai 2007

Du danger des analyses hâtives

Au lendemain des élections, beaucoup y vont de leurs analyses en prenant appui sur les résultats en % ou en millions, sur le découpage de l'électorat selon les tranches d'âges, professions, et autres diverses catégorisations... Attention à ces fausses analyses "sociologiques" qui classent, catégorisent, stratifient, statistiquent, font fi de l'individu singulier et social. Le résultat est là, c'est maintenant une donnée que l'on ne peut nier. Néanmoins, l'analyse est nécessaire, permettant la réflexion et la constrcution, mais laisssons la faire par ceux qui peuvent la faire, et pour cela il faut du temps, plus de temps que ne veulent bien nous faire croire les instituts de sondage et pseudo experts polito-jenesaisquoi.

08 mai 2007

L'ARBRE ET LES SOUVENIRS

 

medium_arbre.jpg L'arbre le regardait. Le vent secouait les branches feuillues. Le souvenir agitait ses pensées. Quelques feuilles tombaient. Il pensait et oubliait. La forme même du souvenir s'altérait et se liquéfiait.

L'arbre restait là, identique à lui-même, sur son tapis de feuilles jaunies. Les souvenirs lui arrachaient une émotion aussitôt évanouie, allant rejoindre le fonds d'états d'âme de son existence.

L'arbre grandissait un peu plus au fil des saisons, édifiant de nouveaux bourgeons, prolongeant ses rameaux, se couvrant éphémérement de fleurs puis de fruits. Les souvenirs formaient l'humus. Une sève riche était prête à inonder son coeur, à alimenter ses pensées.

Le tapis de feuilles n'appartenait plus à l'arbre. Dans quelques années, transformées, recyclées, disparues, elles contribueraient à l'alimenter. Il grandirait, fleurirait, fructifierait. Il rebourgeonnerait après la léthargie réparatrice de l'hiver.

Un moteur se fit entendre. Le passé est-il sl insignifiant? Où sont passés ces heures, ces jours, ces mois, dont seulement quelques bribes lui revenaient par à-coups? Le bruit de moteur s'intensifla. Le vent accentua son effort sur la multitude de feuilles qui s'accrochaient. Bonheur, douleur, joie, tristesse, plaisir, nostalgie se mêlèrent. Il grlmpa sur Î'arbre et s'envola.