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12 mars 2010

Frustration

Judex était resté avec le mystère entier, et surtout la frustration. Frustration alors que des années durant il n’avait eu aucun contact avec quelque écrit qui soit, aucun désir d’assouvir une soif qui n’existait pas. Son appétit était né de savoir cette mine à proximité à disposition. Cette réelle fringale, ce besoin inextinguible ne pouvaient être désormais apaisés, même si leurs objets étaient devenus de nouveau inaccessibles. Il ne s’agissait pourtant pas de concupiscence ou de cupidité, il le savait, et s’acharner à retrouver les livres disparus était pour lui une saine litanie.

09 mars 2010

Disgrace

Société Sud Africaine, place des femmes, violences faites aux femmes, post apartheid, blancs-noirs, noirs-blancs, ambiguïté libidineuse, égoïsme du mâle sans repentir possible, blessures jamais fermées. Un film très bien adapté du livre de JM Coetze.

 

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22:22 Publié dans Coin Ciné | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : vive la vie, cinéma

08 mars 2010

Naufrages : jusqu'à quand

Photo d'archive

Un kwassa-kwassa a fait naufrage sur la barrière de corail de Mayotte, au Sud de Kani-Kéli, dans la nuit de samedi à dimanche. Selon la presse du jour, c'est un pêcheur qui a donné l'alerte alors qu'il venait de sauver cinq rescapés. D'importants moyens ont été déployés par le gendarmerie (deux navires et un hélicoptère), appuyé par la Police aux frontières (un navire), permettant le sauvetage de 24 rescapés sur les 33 personnes qui avaient embarqué. Neuf corps ont ensuite été retrouvés sans vie, quatre femmes et cinq bébés. 

Dix rescapés ont été admis aux urgences et une enquête a été ouverte.

07 mars 2010

La Différence

Un grand artiste, un grand bonhomme, blanc et noir, engagé, récompensé aux Victoires de la musique. Belle victoire. Bravo et merci Salif.

Et pour un peu plus : http://www.youtube.com/watch?v=Apf3DXpuiwY

 

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06 mars 2010

Folie machine infernale

Ras le bol des barquettes aux légumes OGM.

Nos enfants se rendent-ils compte que la mondialisation va les détruire.

Après la traite de l'esclavage internet la seconde traite sur la planète. Des familles entières n'ont plus de contact en dehors de skype où va-t-on ?

Ce qui est enclenché à l'échelle planétaire est tout simplement incroyable inimaginable, voyager est devenu une folie pollueuse de gabegie.

Prenez n'importe quel congrès même les humanitaires et regardez ce qu'on sert à manger aux milliers de congressistes qui ont parcouru des milliers de km et dépensé des milliers de tonnes de kérosène.

Nous ne maitrisons plus rien on ne peut pas continuer comme ça mais qui détiens les solutions ?

Nous sommes dépassés par ce que les cerveaux humains ont créé et maintenant la machine tourne d'elle-même jusqu'à sa perte. Il n'y a pas 36 solutions, ça va craquer un jour, d'un seul coup. On n'aide l'Afrique qu'à coups de seringues mal placées et souvent mal intentionnées ou pour nos bonnes consciences.

Et quand je vois en plus des grands professeurs qui râlent parce qu'ils n'ont pas leur nom dans un article de basse classe, je suis out...

Bon je déconnecte mon ordi on va bientôt embarquer et décoller ...

 

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©Jace

04 mars 2010

sceptique

Je suis sceptique vraiment sceptique pas pessimiste non mais sceptique suis d'un naturel optimiste ne pas m'avouer pessimiste je veux y croire  ça ne suis pas pas jusqu'au bout comment croire que tout çà n'est pas une gigantesque supercherie chacun pour soi tous pour soi tous non enfin presque on n'y arrivera pas mais si on y arrivera ah bon on y arrivera et comment çà on y arrivera monsieur qui croit à tout croyez vous que l'Homme grand H est capable du meilleur comme du pire et même de se relever lui même du pire qu'il s'aime sème même qui m'aime si encore il pouvait savait daignait s'abaisser s'élever se lever penser autrement penser pour tous s'approprier sans s'accaparer si seulement il pouvait savait daignait penser à l'homme pour l'Homme au delà des hommes Je suis sceptique vraiment quelle limite pour l'optimisme ?

03 mars 2010

La kora

La kora instrument superbe dans les mains de ces magiciens des sons qui nous emportent

Mélodie envoûtante art suprème des sons qui nous font danser voguer divaguer nous évader recoller décoller vivre aimer

Merci Mr Sissoko

 

02 mars 2010

Suis là

Ben oui pas de note depuis plus d'un mois même pas fêté l'anniversaire de mon blog qui avait combien déjà ?

4 ans 4 février 2006 oh la la que c'est loin ça mais non c'est hier kesketurakonte ? Suis là suis pu là pour parler de tout de rien des girafes du ciné des livres de mes coins pas carrés des images glanées de ci là de par le monde de mon monde qui tourne rond pas si rond que çà pour parler de l'Afrique des frasques de mes cons tant porains de l'avion de mes spleens de mes emportements transcontinentaux transocéaniques transbordements de ceux qui viennent là me serrer la pince de ceux à qui je rend visite sur leur blog des fidèles des occasionnels j'ai pas oublié je suis toujours là étonné visites qui continuent à s'égréner sur le compteur malgré mon silence je continuerai à semer des mots des images des émotions des coups de gueules semblant de rien enfin pas si semblant de rien que çà

Vous êtes toujours là alors moi aussi monde virtuel j'assume

17 janvier 2010

Haïti

Bouleversé par ce qui s'y est passé.

Je vous livre quelques passages du témoignage poignant de l'écrivain Dany Laferrière publié dans Le Monde du 16 janvier.

… Dans un premier temps, j'ai pensé que c'était une explosion qui venait des cuisines, puis ensuite j'ai compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Je suis aussitôt sorti dans la cour et me suis couché par terre. Il y a eu soixante secondes interminables où j'ai eu l'impression que ça allait non seulement jamais finir, mais que le sol pouvait s'ouvrir. C'est énorme. On a le sentiment que la terre devient une feuille de papier. Il n'y plus de densité, vous ne sentez plus rien, le sol est totalement mou.

.... Un énorme silence est tombé sur la ville. Personne ne bougeait ou presque. Chacun essayait d'imaginer où pouvaient se trouver ses proches. Car lorsque le séisme s'est produit, Port-au-Prince était en plein mouvement. ... Une heure d'éclatement total de la société, d'éparpillement. Entre 15 et 16 heures, vous savez où se trouvent vos proches mais pas à 16h50. L'angoisse était totale. Elle a créé un silence étourdissant qui a duré des heures... [J'ai des nouvelles de ma famille] grâce à mon ami, le romancier Lyonnel Trouillot, admirable. Bien qu'il ait des difficultés pour marcher, il est venu à pied jusqu'à l'hôtel. Nous étions sur le terrain de tennis, il ne nous a pas vus. Il est revenu le lendemain en voiture pour m'emmener chez ma mère. Après quoi, nous sommes passés voir le grand Frankétienne [dramaturge et écrivain], qui avait sa maison fissurée et qui était en larmes. Juste avant le séisme, il répétait le solo d'une de ses pièces de théâtre qui évoque un tremblement de terre à Port-au-Prince. Il m'a dit: "On ne peut plus jouer cette pièce." Je lui ai répondu: "Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera. Fais ce que tu sais faire." Ce tremblement de terre est un événement tragique, mais la culture, c'est ce qui structure ce pays. Je l'ai incité à sortir en lui disant que les gens avaient besoin de le voir. Lorsque les repères physiques tombent, il reste les repères humains. Frankétienne, cet immense artiste, est une métaphore de Port-au-Prince. Il fallait qu'il sorte de chez lui.

… Après le temps de silence et d'angoisse, les gens ont commencé à sortir et à s'organiser, à colmater leurs maisons. Car ce qui a sauvé cette ville c'est l'énergie des plus pauvres. Pour aider, pour aller chercher à manger, tous ces gens ont créé une grande énergie dans toute la ville. Ils ont donné l'impression que la ville était vivante. Sans eux, Port-au-Prince serait restée une ville morte, car les gens qui ont de quoi vivre sont restés chez eux pour la plupart.

... Il faut cesser d'employer ce terme de malédiction. C'est un mot insultant qui sous-entend qu'Haïti a fait quelque chose de mal et qu'il le paye. C'est un mot qui ne veut rien dire scientifiquement. On a subi des cyclones, pour des raisons précises, il n'y a pas eu de tremblement de terre d'une telle magnitude depuis deux cents ans. Si c'était une malédiction, alors il faudrait dire aussi que la Californie ou le Japon sont maudits. Passe encore que des télévangélistes américains prétendent que les Haïtiens ont passé un pacte avec le diable, mais pas les médias… Ils feraient mieux de parler de cette énergie incroyable que j'ai vue, de ces hommes et de ces femmes qui, avec courage et dignité, s'entraident. Bien que la ville soit en partie détruite et que l'Etat soit décapité, les gens restent, travaillent et vivent.

... Il y a une autre expression qu'il faudrait cesser d'employer à tort et à travers, c'est celle de pillage. Quand les gens, au péril de leur vie, vont dans les décombres chercher de quoi boire et se nourrir avant que des grues ne viennent tout raser, cela ne s'apparente pas à du pillage mais à de la survie...


10 janvier 2010

2010

 

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Bonne Année 2010 à tous qui passaient par ici voir si j'y suis peut on être absent d'un blog entité ô combien virtuelle il fut croire qu'il ne suffit pas d'un ordinateur et d'une connection les distances et les éloignements ne sont pas que géographiques j'y suis de nouveau quand même après périples par monts et par vaux quelques milliers de kilomètres quelques avions quelques décalage horreurs soleil chaleur poussière gaz d'échappement paradoxes du développement misères et sourires sourires surtout malgré tout piment musique moustiques beauté maladies volonté bises à tous et que le monde soit meilleur du moins essayons

09 décembre 2009

Jusqu'à quand ?

République Démocratique du Congo. D’après les chiffres de sources humanitaires et de la société civile, les victimes faites au cours des derniers mois par les combats entre les différents camps sur le terrain seraient au nombre d’un millier et s’ajouteraient à 7000 viols recensés et plus d’un million de personnes déplacées.

08 décembre 2009

Soir

Soir lassitude décontraction laisser aller Soir baillement repas à préparer Soir petite bière canapé salvateur Soir un cafard promeneur se dandine là me narguant de ses dizaines de pattes velues Soir journée à digérer nuit vengeresse âme qui vive Soir un moustique psizize dans mes oreilles me tintinabule les chevilles Soir fatigue Et demain ?

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07 décembre 2009

Rouge

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Je n'aime pas le rouge couleur du sang versé couleur de l'addition du il faut que ça se voit couleur de la colère couleur de la honte Je devrais pourtant l'aimer ce rouge couleur de la nature qui chante de l'amour qui met ses plus beaux atours de la misère qui enjolive ses jours et ses murs.

05 décembre 2009

les livres

Cela faisait maintenant plus d’un quart d’heure que les deux hommes marchaient sous le couvert. Le chemin avait d’abord pris la direction de l’est, puis continuant sa courbure, s’était enfoncé vers le sud, remontant une pente assez forte pour contourner une faille de plusieurs dizaines de mètres qui surplombait un bassin dont Judex avait jusqu’à présent ignoré l’existence. Le sentier s’arrêta brusquement à l’arrivée dans une clairière, mais Lavergne continua tout droit, s’avançant vers l’autre extrémité, éloignée de plusieurs centaines de mètres. La clairière était comme suspendue, bordée sur la droite par la faille qui s’était approfondie et élargie, témoignant d’un effondrement de terrain ancien. Les arbres limitaient la clairière sur les trois autres côtés, donnant l’impression que la forêt avait été découpée à cet endroit par quelque main habile de géant de façon à dessiner un arc de cercle nu avant le précipice.

Les pensées de Judex étaient revenues à la grotte et à son contenu mystérieusement disparu. Qui pouvait bien avoir dérobé les multiples livres et documents entreposés là ? Ce ne pouvait certes pas être Amilcar, déjà parti quand Judex était revenu dans la grotte pour y dévorer goulûment des écrits divers dès le lendemain. A moins qu’Amilcar n’y soit revenu en cachette, mais Judex avait du mal à imaginer que son ami ait pu lui montrer ce trésor, avant de le dérober et donc de l’en frustrer. Alors, quelqu’un d’autre dans le village, mais qui, alors, avait connaissance de l’existence de la grotte, et pour quelle raison ? Amilcar avait donné l’impression de confier un secret connu de lui seul et de personne d’autre...

A moins qu’il ne s’agisse de Rose-Améline ? Cette possibilité avait effleuré très tôt l’esprit de Judex. Il était très probable en effet qu’Amilcar ait partagé avec sa soeur le secret de la grotte, et que celle-ci, une fois Amilcar parti, ait fait en sorte de faire disparaître, pour une raison ou une autre, ces traces. Judex en avait bien entendu touché deux mots à Rose-Améline, car il envisageait mal de ne pas partager un tel doute. Mais celle-ci ne connaissait pas l’existence de la grotte, et Judex lui avait donc révélé cette partie cachée de l’existence de son frère. Elle n’avait pas voulu aller plus loin dans la réflexion, préférant occulter dans l’immédiat tout ce qui avait trait à son frère.

 

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01 décembre 2009

Capharnaum

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Sans paroles ou presque ... un petit capharnaum d'images juste avant la fin du lundi.